Publicis/Omnicom, les déçus et les gâtés par la fusion |
Peu après l'annonce hier du projet d'union entre le groupe français Publicis, numéro trois mondial de la publicité, et le numéro deux, l'américain Omnicom, la CGT a alerté le gouvernement."Cette 'mégaopération', aussi séduisante soit-elle, cache avant tout une mégaopération financière plutôt qu'une fusion pertinente et complémentaire", a estimé le syndicat dans un communiqué, ajoutant que la fusion était"déraisonnable". Les groupes de publicité Havas et WPP pourraient, eux, bénéficier de la fusion entre Publicis et Omnicom en récupérant des clients. Le titre de Havas bondissait de près de 6 % dans les premiers échanges lundi à la Bourse de Paris. Lire l'analyse de Sandrine Cassini duMonde. |
Les deux groupes, qui veulent s'unir sous le nom de Publicis Omnicom Group, représentent un géant de 130 000 employés et une valeur boursière combinée d'environ 26,5 milliards d'euros, leur permettant de passer loin devant l'actuel numéro un mondial du secteur, le britannique WPP. |
|
Repli du bénéfice de Danone |
Le bénéfice net du géant de l'agroalimentaire français s'est replié de 4,2 % au premier semestre à 873 millions d'euros dans un contexte"très difficile en Europe" et "volatil" dans les pays émergents. Les ventes ont, elles, progressé de 5,6 % (+ 6 % en données comparables) à 11,058 milliards d'euros, lui permettant de confirmer ses objectifs d'une croissance de son chiffre d'affaires d'"au moins" 5 % sur l'année et d'un repli de 0,3 à 0,5 point de sa marge opérationnelle courante, a annoncé le groupe dans un communiqué publié lundi. |
La baisse du résultat net est dû "à la baisse de marge et à la hausse de la pression fiscale en France", en plus d'un contexte défavorable des taux de change dans certaines régions, a ajouté le directeur financier. |
|
Métro de Riyad : 22 mds répartis en 3 |
Les autorités saoudiennes ont confié à trois consortiums la réalisation du métro de Riyad, un projet de 22 milliards de dollars. Le projet de six lignes est prévu sur 176 kilomètres pour décongestionner la circulation de la capitale saoudienne, une ville de six millions d'habitants. Un premier consortium conduit par le géant américain Bechtel Corp s'est vu attribuer la réalisation de deux lignes pour 9,45 milliards de dollars. Un deuxième, dirigé par la compagnie espagnole BTP-FCC et impliquant des groupes français (la part d'Alstom s'élève à plus de 1,2 milliard d'euros selon le groupe), sud-coréen et néerlandais notamment, doit réaliser trois lignes pour 7,88 milliards de dollars. Une ligne, d'un coût de 5,21 milliards de dollars, a été confiée à un troisième consortium conduit par l'Italien Ansaldo.
|
L'Arabie saoudite, riche pays pétrolier, est engagée, à coup de milliards de dollars, dans divers projets pour développer et moderniser ses infrastructures dans le domaine du transport |
|
Boeing demande vérification des balises |
Boeing a demandé aux compagnies aériennes d'inspecter le plus grand nombre de leurs appareils équipés des balises de détresse qui ont été identifiées comme probablement à l'origine d'un incendie survenu le 12 juillet sur un Dreamliner. Mille deux cents avions sont équipés de ces balises. Jeudi 25 juillet, l'autorité américaine de l'aviation civile a ordonné aux compagnies aériennes de retirer ou de vérifier ces balises fixes installées à l'arrière du 787, mais elle n'a pas élargi les inspections à d'autres types d'appareils. |
Ces balises envoient un signal qui guide les secouristes dans le cas d'un accident. Elles équipent également des Airbus et plusieurs types d'avions d'affaires. |
TEXTOS |
Retraites : Le gouvernement ne doit pas écarter a priori la piste d'une augmentation de la contribution sociale généralisée (CSG) pour financer les retraites, a estimé lundi sur RTL le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux.
Ryanair : La compagnie aérienne irlandaise à bas coût a accusé une chute de 21 % de son bénéfice net au premier trimestre, à 78,1 millions d'euros, en raison de la hausse de sa facture de carburant et du positionnement de Pâques dans le calendrier, a-t-elle annoncé lundi.
Energie : Un gazoduc controversé traversant la Birmanie a commencé dimanche à livrer du gaz à la Chine, permettant à Pékin de diversifier ses moyens d'acheminement de son énergie, a rapporté la presse officielle.
|
Lait infantile :Candia a annoncé lundi être parti à la conquête du marché chinois via un réseau de distribution propre afin de surfer sur la vague de demande exponentielle de lait infantile de marques étrangères. Les Chinois ont été traumatisés par le scandale du lait trafiqué à la mélamine en 2008 qui a contaminé plus de 300 000 enfants et coûté la vie à six d'entre eux.
BoJ : La hausse prévue de la taxe sur la consommation l'année prochaine et la suivante au Japon ne devrait pas avoir d'impact trop négatif sur la reprise d'activité amorcée ces derniers mois, a jugé lundi le gouverneur de la Banque centrale japonaise.
Optique : Essilor prend 4 % à la Bourse de Paris après l'acquisition de Transitions Optical et Intercast pour 1,85 milliard de dollars.
|
|
|
|
"Nos sociétés sont très demandeuses de transparence et de responsabilité. Personnellement, je pense donc que la BCE devrait commencer à publier les comptes rendus de ses réunions rapidement." |
C'est ce qu'a déclaré le Français Benoît Cœuré dans un entretien croisé publié dans les quotidiens français Le Figaro et allemand Süddeutsche Zeitung. Ce changement, déjà appliqué par l'homologue américain de la BCE, la Fed, interviendrait dans une démarche de transparence en cours menée par la Banque centrale européenne. |
|
|
|
|
|
BLOG |
The SEC's important case against Stevie Cohen
"Stevie Cohen is one of the greatest stock-market traders of all time. Indeed, there's a strong case to be made that he's the greatest. Cohen is not the greatest investor he doesn't really go in for buy-and-hold positions which steadily accumulate enormous value over decades. He's not even the greatest hedge-fund manager: he doesn't go in for the big macro bets (Soros vs. the pound, Paulson vs. mortgage-backed securities) which are the stuff of legend. Instead, he's a trader, and while normal people pretty much understand what someone like Warren Buffett does, or what someone like John Paulson does, it's much harder to understand what a trader does, or what differentiates a good trader from a bad trader. Trading isn't usually about making bets, and then cashing them in when things go as you thought they would. It's more about understanding probabilities, seeing when securities are mispriced, taking advantage of fleeting arbitrage opportunities, being paid for providing liquidity to the markets (selling when others are buying, buying when others are selling), and, most importantly, reading the tape understanding the way that money is flowing around the market, and how those flows are going to manifest themselves in securities prices.
Being a great trader is hard work: you've got to be constantly aware of subtle price actions in dozens of different markets and thousands of different securities. (Jim Cramer is a great example of a trader: he doesn't have a deep understanding of any particular stock, but he knows where thousands of them are trading, and how their movements relate to each other.) What's more, trading is hard to scale effectively. You need to be a certain minimum size in order to be effective, but there's a maximum size too: you have to be able to get in and out of positions without moving the market so much in doing so that you end up erasing all of your profits.
Being a great trader is also increasingly difficult. 30 years ago, for instance, you could make surprisingly good money with very, very basic strategies. You could buy convertible bonds at issue, for instance, and hedge by shorting the underlying stock; or, even more simply, you could just pick a set of stocks and buy consistently at the bid while selling consistently at the ask. The buyers and sellers would pretty much cancel each other out, and you'd pocket the bid-ask spread, which, in the years before decimalization, was often substantial.
Today, however, all of those strategies have been arbitraged away by algorithms, and the result is..." |
|
Lu sur le blog de Felix Salmon
|
TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Le Echos : Retraites : la tentation d'une hausse de la CSG |
Le Figaro Economie : Publicis Omnicom Group, nouveau géant de la publicité |
The Wall Street Journal : Siemens s'apprête à évincer son chef après des erreurs |
Financial Times : Une "fusion entre égaux" crée le plus grand groupe de publicité |
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire