L’austérité renforcée en 2014 en discussion à l’Assemblée Nationale
Le mardi 2 juillet s’ouvre le débat d’orientation à l’Assemblée Nationale sur le budget 2014. Pour la première fois depuis 1958 les dépenses publiques doivent baisser en valeur absolue. L’objectif de réduire le déficit à 3,5% du PIB, en application du traité européen dit de stabilité (TSCG), amène le ministère des finances à proposer des économies de 14 milliards pour l’Etat et les collectivités territoriales et de 5 milliards pour la Sécurité sociale.
Les salaires des 5,2 millions de fonctionnaires (d’Etat, Territoriaux, Hospitaliers) bloqués depuis 2010, ne seront pas augmenté en 2014. Ces 5 années de blocage représentent une forte baisse en valeur réelle compte tenu de l’inflation de 1,5 et 2,5% par an.
Les effectifs seront réduits de 3200 postes. Ce tour de vis supplémentaire serait combiné avec l’allongement de la durée de cotisation pour le calcul de la retraite. Pour la CGT « la machine de guerre semble s’accélérer contre la fonction publique et ses agents, on entérine les quelques 150 000 suppressions d’emploi intervenues sous Sarkozy ».
Six Fédérations de la fonction publique (FO, CGT, FSU, Solidaires, CFTC et CGC) qui doivent se rencontrer à nouveau le 5 septembre ont exigé la hausse des salaires (en particulier du point d’indice), pas d’allongement des annuités pour le calcul des retraites, et le maintien du code des pensions.
Catégories: FONCTION PUBLIQUE
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