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vendredi 12 décembre 2025

NON à la guerre ! Non aux fauteurs de guerre ! Arrêtons les propagandistes du désastre pour préserver la PAIX ! vendredi 12 décembre 2025

 





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« Nous devons nous préparer à l’ampleur de la guerre que nos grands-parents ont connue », alerte le patron de l'OTAN


Article de leJDD
 • 2 h • 
3 min de lecture
«Nous devons nous préparer à l’ampleur de la guerre que nos grands-parents ont connue», alerte le patron de l'OTAN© News Agency Germany/Shutterstock/SIPA

« Nous devons nous préparer à l’ampleur de la guerre que nos grands-parents et arrière-grands-parents ont connue. » Mark Rutte n’est pas passé par quatre chemins dans son discours prononcé ce jeudi 11 décembre depuis Berlin, en Allemagne, à destination des citoyens des États membres de l’Union européenne. Le secrétaire général de l’OTAN a mis en garde contre la possibilité d’une escalade militaire à venir avec Moscou. « Nous sommes la prochaine cible de la Russie », a-t-il asséné, comme le rapporte Le Figaro.

Une Europe isolée

Ces propos du chef de l’Alliance atlantique s’inscrivent dans un contexte de progression de l’armée russe en Ukraine et d’isolement des Européens. Dans le Donbass, le Kremlin a revendiqué en l’espace d’une semaine la prise des villes de Pokrovsk et Siversk. À cela s’ajoutent le revirement américain vis-à-vis des Européens – attesté par la publication par Washington de sa nouvelle stratégie de sécurité en fin de semaine dernière – et un Vieux Continent au ban des négociations de paix pour l’Ukraine.

« Nous devons tous accepter que nous devons agir dès maintenant pour défendre notre mode de vie », a affirmé Mark Rutte, pointant du doigt la Chine, soutien du Kremlin dans sa guerre contre l’Ukraine. « Lorsque des civils meurent à Kiev ou à Kharkiv, la technologie chinoise est souvent présente dans les armes qui les ont tués », a-t-il ajouté.

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Selon Rutte, si Poutine « parvient à ses fins » en Ukraine, le « risque considérablement accru d’une attaque armée contre nous » serait bien réel, a-t-il mis en garde. « Avec son économie consacrée à la guerre, la Russie pourrait être prête à utiliser la force militaire contre l’Otan d’ici cinq ans », a-t-il poursuivi, tout en dénonçant les « violations flagrantes de l’espace aérien par la Russie » et les « sabotages de la Russie » orchestrés ces dernières années contre « des infrastructures critiques, l’industrie de défense et les installations militaires ».

Une guerre hybride de longue haleine, dont la France serait une cible privilégiée : comme le rappelle Le Figaro, d’après le rapport d’un centre de recherche slovaque en partenariat avec le cercle de réflexion indépendant International Center for Counter-Terrorism, l’Hexagone constituerait le deuxième État le plus touché, derrière la Pologne.

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Ces propos de Mark Rutte font écho aux récentes déclarations de Vladimir Poutine, qui a affirmé au début du mois de décembre que la Russie était « prête pour la guerre » si les pays d’Europe « le souhaitent et commencent ». À la mi-novembre, le général Fabien Mandon, chef d’État-major des Armées, avait déclaré que la France devait se préparer à « accepter de perdre ses enfants ». Mark Rutte a ajouté que l’Europe devait « imaginer un conflit touchant chaque foyer, chaque lieu de travail, entraînant destruction, mobilisation massive, des millions de personnes déplacées, des souffrances partout et des pertes extrêmes ».

« C’est une tragédie que nous pouvons éviter, si nous tenons nos engagements, a-t-il tempéré. La réponse de l’Otan aux provocations de la Russie a été calme, décisive et proportionnée, mais nous devons nous préparer à une nouvelle escalade et à une nouvelle confrontation ».

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