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vendredi 5 décembre 2025
La Santé avec Santé non censurée - 10 erreurs dans la nouvelle étude sur le vaccin
La
Santé
Chère lectrice, cher lecteur,
Au cas où vous êtes passés à côté de la nouvelle, une équipe de chercheurs liée à l’Agence nationale de la santé des médicaments (ANSM) vient de publier un rapport (vous trouverez un lien en bas de ce message) :
“Vaccination par ARNm contre la COVID-19 et mortalité toutes causes à 4 ans chez 28 millions d’individus âgés de 18 à 59 ans”.[1]
Les conclusions de l’étude ? Pas besoin d’aller très loin pour la trouver :
“Vaccins à ARNm contre le Covid-19 : ils n’augmentent pas le risque de mortalité à long terme”
Vous imaginez bien, les grands médias se sont jetés dessus.
Et tous y allaient de leur meilleur “Ah, je vous l’avais bien dit !”.
À les lire, on croirait même que les vaccins anti-COVID protègent contre la mort !
Sauf que cette étude contient 10 biais flagrants qu’aucun de ces soi-disant journalistes n’a jugé bon de souligner.
Biais n°1 – Les vaccinés et les non-vaccinés n’appartiennent pas à la même classe sociale
Les auteurs écrivent :
« Les individus qui se sont fait vacciner diffèrent probablement de manière systématique de ceux qui ne le sont pas […] biais du vacciné sain […] biais lié à la fragilité. »
Ils mentionnent aussi :
« Ces caractéristiques […] sont probablement responsables d’une partie de la confusion résiduelle non mesurée. »
Autrement dit :
les vaccinés ont un profil socio-économique plus favorisé,
ils ont plus facilement accès au système de soins,
ils ont des comportements de santé plus prudents,
alors que les non-vaccinés regroupent davantage des populations aux risques plus élevés (précarité, comportements à risque, mal-soins, personnes isolées).
Ces facteurs ne sont pas totalement mesurables.
Si donc les vaccinés n’ont pas connu de “surmortalité”, ce n’est pas forcément grâce au vaccin, mais à leur hygiène de vie.
Donc non, le vaccin ne protège pas contre la mort.
Biais n°2 – Biais du « pass sanitaire »
Les auteurs reconnaissent :
« Début novembre 2021, la majorité des individus non vaccinés étaient probablement des personnes réticentes […] niveau d'éducation inférieur […] minimisation de la gravité perçue de la COVID-19. »
Cela crée un groupe témoin très particulier, difficilement comparable.
C’est une limite majeure : ce n’est plus une comparaison vacciné / non-vacciné, mais vacciné / groupe sociologiquement spécifique.
Il est donc normal que leur mortalité soit plus élevée, même sans parler de vaccins.
Biais n°3 – Gestion inhabituelle de la date index
La population non vaccinée n’a pas de « date d’exposition » claire au vaccin.
Les auteurs ont donc :
attribué la date index imaginaire du 1er novembre 2021 à laquelle les 28 millions de personnes auraient été vaccinées (ce qui est absurde, les gens se sont vaccinés à plein d’autres moments),
puis ils ont ignoré les 6 premiers mois après la vaccination, pour éviter un biais de temps immortel.
Ils reconnaissent eux-mêmes :
« Ce choix méthodologique visait à éviter un biais de temps immortel. »
Un biais de temps immortel, c’est un terme un peu étrange qui signifie que les participants à un traitement ne sont suivis que s’ils survivent.
Ceux qui sont décédés le jour de l'injection sont donc tout bonnement exclus.
6 mois sans compter les morts… ce n’est pas sérieux !
Biais n°4 – Biais du vacciné sain
Très clairement reconnu :
“Tout d’abord, les individus qui se sont fait vacciner diffèrent probablement de manière systématique de ceux qui ne le sont pas, ce qui pourrait introduire un biais de confusion. Ce biais pourrait être dû à un « biais du vacciné sain », où les individus en meilleure santé seraient plus enclins à se faire vacciner, ou à un biais lié à la fragilité, où ceux en très mauvaise santé n'y auraient pas recours. “
Effectivement :
Ceux qui étaient très malades n’ont pas pu se faire vacciner.
Les vaccinés ont dû être suffisamment en état de se rendre à un centre de vaccination → meilleure santé de départ.
Cela peut expliquer une mortalité plus faible dans le groupe vacciné sans que le vaccin en soit la cause directe.
Biais n°5 – Absence de données sur les causes de décès pour 41 % des cas
Les auteurs :
« Nous n’avions pas accès aux causes de décès que sur la première moitié de notre période de suivi, soit 59% des décès. »
Conséquences :
Impossible d’examiner les causes détaillées sur toute la période.
Impossible d’exclure un éventuel signal tardif sur des causes spécifiques.
41%, ce n’est pas rien tout de même. C’est même énorme.
Comment peut-on prétendre tirer des conclusions aussi claires sur la mortalité d’un produit quand il manque près de la moitié des données ?
Absurde, à nouveau.
Annonce spéciale
Ma contre-enquête interdite sur l’hydroxychloroquine
Aucun média ne vous en a jamais parlé
Le 2 janvier 2024, une étude française publie une enquête contre l’hydroxychloroquine. Selon les chercheurs, les prescriptions d’hydroxychloroquine (HCQ) contre le COVID auraient provoqué 17 000 morts dans le monde.
TOUS les médias se sont jetés sur cette “nouvelle” comme des rapaces – et en ont profité pour traîner dans la boue le Professeur Raoult, qui avait préconisé la HCQ.
J’ai fait le travail que PERSONNE n’a voulu faire – que personne n’a osé faire.
Mais moi j’ai fait ce que personne n’a voulu faire : j’ai mené une contre-enquête.
Pendant 3 semaines, j’ai disséqué l’étude française du 2 janvier.
J’ai fait appel aux plus grands experts en virologie, en vaccinologie, en médecine, en méthodologie scientifique…
Et après ces semaines de recherche, je peux l’affirmer : cette étude est bidon.
Découvrez ma contre-enquête explosive sur les dessous de l’étude aux “17 000 morts”
- Ce que l’étude du 2 janvier vous cache (morts, causes de décès, protocoles interdits) ;
- Comment les chercheurs ont manipulé les chiffres ;
- Pourquoi on s’acharne contre Didier Raoult.
Suite de la lettre de ce jour :
Biais n°6 – Fraude aux pass sanitaires
Ils écrivent :
« Des pass sanitaires frauduleux […] 300 000 en 2022 […] pourraient introduire un biais de classification. »
Cela signifie que certaines personnes déclarées "vaccinées" ne l’étaient pas.
À partir de là, très dur de pouvoir dire si le vaccin a été efficace, puisque 300 000 personnes déclarées vaccinées ne l’étaient en fait pas !
Biais n°7 – Tous les schémas vaccinaux mélangés
« Nous n’avons pas fait de distinction selon le nombre de doses reçues. »
C’est pratique !
Cela veut dire qu’ils ont mélangé ceux qui ont pris 1, 2, ou 3 doses (voire plus).
Ils ont aussi mélangé les personnes avec différents schémas vaccinaux : ceux qui ont commencé par une dose de vaccin A puis une dose de vaccin B par exemple.
Permettez-moi de penser que cette méthodologie est un peu paresseuse. Est-ce cela que nous attendons d’une grande étude du gouvernement sur les vaccins ? Sans doute pas.
Je dirais plutôt que cela ressemble à une étude faite à la va-vite…
Biais n°8 – 10 % des non-vaccinés sont… devenus vaccinés
« 641 910 (10,8 %) ont été vaccinés au cours du suivi. »
Ce qui entraîne :
une censure de l’information (arrêt du suivi lorsqu’ils se vaccinent),
un risque de biais de sélection temporelle,
une réduction artificielle de la mortalité dans le groupe non vacciné (par exclusion de ceux qui accèdent aux soins).
Biais n°9 – E-value faible
La E-value est un chiffre qui sert à répondre à une question :
Combien faudrait-il qu’un facteur oublié (non mesuré) influence la santé pour expliquer le résultat à la place du vaccin ?
Dans cette étude, la E-value vaut 1,99.
Cela veut dire que s’il existe un seul facteur, non pris en compte, qui augmente le risque de mourir d’un facteur 2 (c’est-à-dire ×2), et qui est aussi environ deux fois plus fréquent dans un groupe que dans l’autre…
…Alors ce seul facteur suffit à faire disparaître l’effet “protecteur” observé dans l’étude.
En d’autres termes :
Un simple biais “moyen”, pas énorme, pourrait suffire à expliquer que les vaccinés semblent mourir moins.
Ce n’est pas un chiffre très élevé.
Dans une étude vraiment solide, la E-value serait beaucoup plus forte (par exemple 5, 8, 10…), ce qui indiquerait que seuls des biais énormes pourraient fausser les résultats.
Ici, comme la E-value est faible, cela signifie :
Les conclusions de l’étude sont fragiles
Elles peuvent être annulées par un facteur non mesuré assez courant
(par exemple : niveau de stress, alimentation, accès au soin, hygiène de vie, situation sociale…)
Biais n°10 – Échantillon peu représentatif de la population à risque
Ce biais semble évident, mais il est important que je le précise à nouveau.
Les chercheurs étudient seulement les individus de 18 à 59 ans, vivant en France au 1er novembre 2021.
Les moins de 18 ans et les plus de 60 ans sont exclus (alors que les enfants et les séniors sont particulièrement fragiles).
Ceux décédés avant le 1er novembre 2021 sont exclus.
Ceux qui ont reçu leur dose avant le 1er mai 2021 et après le 31 octobre 2021 sont exclus.
Le tabac met 20, 30 ans à tuer.
Mais les chercheurs de l’étude étudient les décès survenus jusqu’au 31 décembre 2023.
Comment peut-on dire, avec autant d’assurance, qu’un vaccin n’est pas dangereux seulement 2 ans après les injections ?
Bref, il n’y a aucune rigueur méthodologique.
L’étude affirme que les vaccinés meurent moins… mais ne peut pas dire pourquoi
L’étude conclut à une mortalité plus faible chez les vaccinés.
Mais elle ne peut pas déterminer si cela vient :
du vaccin,
du mode de vie,
du contexte social,
de la qualité des soins,
ou d’autres facteurs jamais mesurés (stress, alimentation, isolement, hygiène de vie…).
D’ailleurs, les auteurs eux-mêmes écrivent noir sur blanc qu’un simple facteur non mesuré, avec un effet modéré, pourrait annuler complètement l’effet observé.
L’étude ne montre pas que le vaccin “protège de tout” ni qu’il “allonge la vie”.
Elle montre surtout les différences énormes entre les groupes sociaux vaccinés et non vaccinés.
Elle ne peut pas répondre à la question : “le vaccin augmente-t-il ou diminue-t-il la mortalité globale ?”
Elle ne tient pas compte de l’hygiène de vie, du mode de vie, ni de l’état de santé réel des gens.
En clair : l’étude parle plus de sociologie que de biologie.
Donc, désolé l’ANSM, mais non : votre étude ne me convainc pas de la sûreté des vaccins ARN !
À bon entendeur,
Thibaut Masco de Santé Non Censurée
P.S. : Qu’avez-vous pensé de cette étude ? Vous pouvez me le dire ICI.
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