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vendredi 5 décembre 2025
La Santé avec Pure Santé - PFAS dans l’eau potable : ce que l’Anses vient de révéler est beaucoup plus grave qu’on ne le croit
La
Santé
PFAS dans l’eau potable : ce que l’Anses vient de révéler est beaucoup plus grave qu’on ne le croit
Chère lectrice, cher lecteur,
J’aimerais vous annoncer une bonne nouvelle.
Mais aujourd’hui, c’est une alerte sanitaire majeure qui vient d’être confirmée.
Et elle nous concerne tous, sans exception.
L’Anses — l’agence officielle chargée de la sécurité sanitaire — vient de publier la plus vaste campagne d’analyses jamais menée en France sur les PFAS, ces fameux « polluants éternels »1.
Et les résultats sont sans appel.
92 % de l’eau du robinet analysée contient du TFA, la version la plus répandue de ces substances chimiques, réputée indestructible et potentiellement toxique pour la santé2.
Oui, 92 %.
Quasiment tout le pays.
Le TFA (acide trifluoroacétique) : le PFAS dont personne ne parlait… jusqu’à maintenant
Si l’on parle souvent du PFOS (perfluorooctane sulfonate) ou du PFOA (acide perfluorooctanoïque), le TFA, lui, passe discrètement sous les radars.
C’est pourtant le plus petit, le plus mobile… et, malheureusement, le plus présent.
Plus de 600 prélèvements ont été analysés entre 2023 et 2025 : captages, usines de traitement, réseaux d’eau potable3…
À chaque niveau, le même constat : le TFA est partout, y compris dans des zones que l’on croyait encore préservées.
Même les eaux minérales en bouteille ont été testées l’an dernier : elles aussi contenaient du TFA.
Ce n’est plus une infiltration ponctuelle.
C’est une contamination généralisée.
Des niveaux record… et des traitements inefficaces
La concentration moyenne détectée en France dépasse 1 000 ng/l, avec des pics qui atteignent un niveau jamais observé jusqu’ici : 25 000 ng/l4.
Pour vous donner une idée : l’ancien « record » français — déjà considéré comme inquiétant — était de 13 000 ng/l.
Ces concentrations extrêmes proviennent souvent d’eaux situées en aval d’usines produisant du TFA… preuve que nos systèmes de traitement actuels ne filtrent pas ces molécules ultracourtes.
Comme un moustique qui traverserait une moustiquaire censée le retenir.
Pourquoi c’est si grave ?
Parce que le TFA :
est en passe d’être classé toxique pour la reproduction par l’Union Européenne5 ;
présente des signaux de toxicité pour le foie6 ;
s’accumule année après année dans l’environnement — sans jamais disparaître7 ;
provient aussi de la dégradation de pesticides massivement utilisés dans les champs8.
Et ce point change tout.
Car si le TFA était officiellement considéré comme un métabolite de pesticide « pertinent » — c’est-à-dire préoccupant — alors le seuil réglementaire applicable serait de 100 ng/l.
Or tous les échantillons testés en France dépassent ce seuil.
En moyenne… dix fois plus.
Autrement dit :
Si le TFA était classé comme il devrait l’être, l’eau du robinet serait considérée comme non conforme pour une immense majorité des Français.
Et maintenant ? Rien, ou presque…
Dans une note discrète publiée fin 2024, la Direction générale de la santé a choisi de s’aligner sur un seuil provisoire allemand :
60 000 ng/l — un niveau astronomiquement élevé, conçu pour n’exclure quasiment aucune eau9.
Pendant ce temps, les Pays-Bas, eux, fixent leur seuil à 2 200 ng/l10.
Presque 30 fois plus strict.
La France, elle, préfère temporiser.
On attend la décision finale de l’EFSA… reportée à 202611.
Et comme si cela ne suffisait pas, la redevance « pollueur-payeur » prévue pour responsabiliser les industriels a été… repoussée à 202712.
Résultat ?
Les collectivités vont devoir payer, les citoyens vont boire…
Et les pollueurs, eux, gagnent du temps.
Face à cette réalité, une seule question demeure : que faire ?
Je vous l’ai déjà dit, et je le redis avec plus de force que jamais :
Aujourd’hui, l’État n’est plus en mesure de garantir une eau totalement saine.
Les PFAS — et en particulier le TFA — traversent les sols, les nappes, les usines de traitement, et même les bouteilles.
Alors il reste une seule solution réaliste : filtrer soi-même son eau, chez soi.
Certains systèmes sont sophistiqués et coûteux.
D’autres, bien plus simples, accessibles et efficaces, permettent déjà de réduire drastiquement l’exposition quotidienne.
Si vous voulez comprendre comment choisir une filtration adaptée, quelle technologie fonctionne vraiment contre les PFAS et comment protéger votre foyer, j’ai préparé une vidéo complète à ce sujet.
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La lettre de Florent Cavaler est un service d'information gratuit de PureSanté Éditions.
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