Le retour du Poulpe On vous avait prévenu que le patrimonial revenait en force dans le polar, entre le retour de la Série noire ancienne formule et les «Iconiques de François Guérif» chez Rivages/Noir. Eh bien on nous annonce aujourd'hui la renaissance… du Poulpe! Vous avez bien lu, le bon vieux Poulpe imaginé par Jean-Bernard Pouy, lequel avait inauguré en 1995 cette collection publiée par la maison d'édition Baleine avec La petite écuyère a cafté. Dans le sillage de Pouy, c'est Stéfanie Delestré (aujourd'hui patronne de la Série noire) puis Gwenaëlle Denoyers (qui vient d'intégrer HarperCollins après avoir quitté le Seuil) qui avait géré l'affaire. Après quelques années d'interruption, une nouvelle maison d'édition vient d'être créée, Moby Dick, par Jean-Christophe Lopez (éditeur du Poulpe en BD dans les années 1990-2000) avec l’appoint d’Antoine de Kerversau (qui avait cofondé les éditions Baleine avec Pouy). Elle a commencé à republier d’anciens Poulpe et va surtout publier les nouvelles aventures de la Poulpette… ou plutôt de «la Fille du Poulpe», dénommée Gabriella. Le principe est le même: à l'aide d'une «bible», un auteur ou une autrice différente à chaque histoire se prête à l'exercice, et un jeune illustrateur s'inspire du style des couvertures originelles, avec toujours des jeux de mots dans les titres. C'est Thomas Cantaloube qui ouvrira le bal le 7 juin avec les Cols des Amériques (tome 1 de la Fille du Poulpe), en même temps que Faut pas prendre les enfants de la rue pour des connards sauvages (tome 2) de Maryssa Rachel.
Voilà de quoi occuper nos longues soirées d'hiv... non, pardon, de printemps.
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