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SNCF : le bras de fer a commencé ! #cdanslair 14.03.2018
Ajoutée le 14 mars 2018
La réforme de la SNCF entre dans le dur. La ministre des Transports Elisabeth Borne a présenté ce mercredi en Conseil des ministres le projet de loi d'habilitation "pour un nouveau pacte ferroviaire" lui permettant de recourir aux ordonnances pour faire adopter sa réforme du rail français.
Evoqué par le président Macron en juillet, esquissé dans le rapport Spinetta et détaillé fin février par le Premier ministre Edouard Philippe, le document présenté n’est en rien une surprise. Il liste les thèmes qui seront abordés lors des concertations : les modalités de l’ouverture à la concurrence, la transformation de la SNCF en société anonyme à capitaux publics et la fin du statut de cheminot pour les nouveaux embauchés.
Des contours qui avaient déjà été dessinés ces dernières semaines par l’exécutif. Mais là, c’est, clairement, le processus législatif qui est enclenché et la méthode est vivement contestée par les syndicats. "On a un pistolet sur la tempe. ‘Si vous ne discutez pas de ce que je veux, on tire'. C'est ça les ordonnances", a dénoncé le secrétaire général de la CGT. Reçu hier par le Premier ministre, Philippe Martinez accuse le gouvernement de vouloir choisir l’affrontement. En clair, la grève s’annonce "inévitable et c'est eux qui en porteront la responsabilité".
Une action est déjà prévue le 22 mars prochain, le même jour que la manifestation des fonctionnaires. La CGT-RATP vient d'annoncer un préavis de grève pour cette même journée. D’autre part, l'intersyndicale de la SNCF pourrait aussi choisir de se mobiliser pendant le week-end de Pâques.
"Le vrai sujet aujourd'hui, ce n'est pas la question de savoir s'il y aura un mouvement social (...), c'est la question (de) comment on l'évite», a estimé le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. "Il y a ceux qui voudraient à tout prix le faire, comme ça, on montrerait les gros bras de chaque côté. Je me demande si parfois le gouvernement n'est pas dans cette stratégie-là aussi pour essayer de montrer que finalement il y aurait des privilégiés qui feraient grève" afin de pouvoir ensuite "revoir les choses plus en profondeur".
Le bras de fer est cette fois engagé et la menace d’un conflit dur plane. Mais les conditions sont-elles réunies ? Se dirige-t-on vers un "automne 1995" bis ?
Invités :
- Fanny GUINOCHET, journaliste en charge des questions économiques et sociales à L’Opinion
- Bernard VIVIER, directeur de l’Institut Supérieur du Travail
- Pascal PERRI, économiste
- Gilles DANSART, journaliste spécialiste du transport ferroviaire, directeur de "Mobilettre"
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.france5.fr/emissions/c-dan...
| Facebook : https://www.facebook.com/Cdanslairf5/
| Twitter : https://twitter.com/CdanslairF5
Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.
Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Evoqué par le président Macron en juillet, esquissé dans le rapport Spinetta et détaillé fin février par le Premier ministre Edouard Philippe, le document présenté n’est en rien une surprise. Il liste les thèmes qui seront abordés lors des concertations : les modalités de l’ouverture à la concurrence, la transformation de la SNCF en société anonyme à capitaux publics et la fin du statut de cheminot pour les nouveaux embauchés.
Des contours qui avaient déjà été dessinés ces dernières semaines par l’exécutif. Mais là, c’est, clairement, le processus législatif qui est enclenché et la méthode est vivement contestée par les syndicats. "On a un pistolet sur la tempe. ‘Si vous ne discutez pas de ce que je veux, on tire'. C'est ça les ordonnances", a dénoncé le secrétaire général de la CGT. Reçu hier par le Premier ministre, Philippe Martinez accuse le gouvernement de vouloir choisir l’affrontement. En clair, la grève s’annonce "inévitable et c'est eux qui en porteront la responsabilité".
Une action est déjà prévue le 22 mars prochain, le même jour que la manifestation des fonctionnaires. La CGT-RATP vient d'annoncer un préavis de grève pour cette même journée. D’autre part, l'intersyndicale de la SNCF pourrait aussi choisir de se mobiliser pendant le week-end de Pâques.
"Le vrai sujet aujourd'hui, ce n'est pas la question de savoir s'il y aura un mouvement social (...), c'est la question (de) comment on l'évite», a estimé le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. "Il y a ceux qui voudraient à tout prix le faire, comme ça, on montrerait les gros bras de chaque côté. Je me demande si parfois le gouvernement n'est pas dans cette stratégie-là aussi pour essayer de montrer que finalement il y aurait des privilégiés qui feraient grève" afin de pouvoir ensuite "revoir les choses plus en profondeur".
Le bras de fer est cette fois engagé et la menace d’un conflit dur plane. Mais les conditions sont-elles réunies ? Se dirige-t-on vers un "automne 1995" bis ?
Invités :
- Fanny GUINOCHET, journaliste en charge des questions économiques et sociales à L’Opinion
- Bernard VIVIER, directeur de l’Institut Supérieur du Travail
- Pascal PERRI, économiste
- Gilles DANSART, journaliste spécialiste du transport ferroviaire, directeur de "Mobilettre"
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Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
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Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
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