Chère lectrice, cher lecteur,
Elle est l’un des très rares vignerons suisses à être connus à l’étranger. En février, Marie-Thérèse Chappaz a été sanctifiée par le Wine Advocate, qui l’a qualifiée de «Romanée-Conti de la Suisse».
Aujourd’hui, la Valaisanne s’engage dans un débat brûlant, la lutte contre les pesticides chimiques utilisés massivement par la viticulture conventionnelle. Elle annonce son soutien à l’initiative «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse», dont le délai de récolte de signatures échoit fin mai.
Mais elle admet que «la transition vers une agriculture biologique n’est pas simple». Lessivés pas la chimie, les sols mettent des années à redevenir fertiles. Le combat de «Marie-Thé» pour convertir ses collègues vignerons s’annonce long et difficile.
– Sylvain Besson, rédacteur en chef adjoint
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