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Bernard Thibault (CGT) : "Bien sûr que la partie est gagnable !"
Ajoutée le 22 mars 2018
En cette grande journée unitaire de mobilisation des fonctionnaires et des cheminots, Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT et actuel administrateur de l'OIT, était l'invité de la Midinale.
http://www.regards.fr
Sur la mobilisation du 22 mars
« Nous sommes à une étape très importante du débat public, du débat social, du débat économique quant à l’orientation que notre pays va prendre. »
« Bien sûr que la partie est gagnable. »
« Il n’y a aucune mobilisation sociale qui, au point de départ, est assurée de la victoire. »
Sur le gouvernement actuel face à la mobilisation
« Ce gouvernement veut mettre à bas un certain nombre de références, de conceptions du service public sur les statuts sociaux des personnels, les conventions collectives et les droits sociaux – qui sont jugés aujourd’hui comme des privilèges. »
« La notion de privilège selon le gouvernement est très critiquable : il distribue de l’argent aux plus fortunés tout en remettant en cause les droits les plus élémentaires. »
Sur le rapport syndicats/partis politiques
« Je souhaite que l’unité syndicale, qui est une des conditions de la réussite, soit préservée. »
« Aucun responsable politique digne de ce nom ne peut ignorer les aspirations et les revendications sociales. »
« Le mouvement syndical est à même d’apprécier quels sont les partis ou les responsables politiques qu’il a plutôt en soutien et ceux qu’il a en face de lui. »
« Les responsables politiques devraient se garder de donner des leçons au mouvement social et au mouvement syndical. »
« Tout le monde a à gagner à respecter l’indépendance d’analyse, d’opinion, d’initiative du mouvement syndical. »
« Ca ne veut pas dire qu’il ne faille pas échanger entre responsables syndicaux et politiques. »
« Dans les pays où les partis politiques ont des syndicats à leurs ordres, ça ne marche pas parce qu’on ne respecte pas une indépendance dans l’élaboration des aspirations des travailleurs. »
Sur la jeunesse dans la mobilisation
« Il faut que la jeunesse s’empare de ce moment, de ces aspirations. »
« L’avenir de la jeunesse dans le milieu du travail selon les décideurs, c’est la précarité. »
« Je ne pense pas que les jeunes hommes et les jeunes femmes peuvent se faire à l’idée d’une société où c’est l’instabilité qui domine. »
Sur les différences entre la France et le reste du monde
« [Dans le monde,] 60% du travail n’est pas déclaré. »
« Il n’y a pas de protection sociale pour 74% de la population dans le monde. »
« La question est de savoir si l’avenir de l’économie mondiale va se faire sur la base de normes et de droits sociaux pour les travailleurs ou si, au contraire, ça va être la jungle où chacun va devoir se battre voire chercher à éliminer son voisin pour s’en sortir. »
Sur le rapport de la CGT au productivisme
« Il y a besoin de produire pour nourrir, il y a besoin de produire pour loger, il y a besoin de produire pour permettre à une population d’accéder aux biens les plus fondamentaux. »
« Le mouvement syndical est bien conscient qu’il faut modifier les paramètres à partir desquels on produit. »
« Il faut que les travailleurs puissent intervenir sur la nature et les modalités des productions. »
« Ce qui est condamnable et critiquable, c’est un mode de production capitaliste qui cherche à produire pour tirer le meilleur profit financier des productions. »
« La nécessité de produire demeure une nécessité incontournable pour répondre aux besoins sociaux des populations. »
« La CGT fait partie des organisations qui a des revendications pour produire autrement. »
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Sur la mobilisation du 22 mars
« Nous sommes à une étape très importante du débat public, du débat social, du débat économique quant à l’orientation que notre pays va prendre. »
« Bien sûr que la partie est gagnable. »
« Il n’y a aucune mobilisation sociale qui, au point de départ, est assurée de la victoire. »
Sur le gouvernement actuel face à la mobilisation
« Ce gouvernement veut mettre à bas un certain nombre de références, de conceptions du service public sur les statuts sociaux des personnels, les conventions collectives et les droits sociaux – qui sont jugés aujourd’hui comme des privilèges. »
« La notion de privilège selon le gouvernement est très critiquable : il distribue de l’argent aux plus fortunés tout en remettant en cause les droits les plus élémentaires. »
Sur le rapport syndicats/partis politiques
« Je souhaite que l’unité syndicale, qui est une des conditions de la réussite, soit préservée. »
« Aucun responsable politique digne de ce nom ne peut ignorer les aspirations et les revendications sociales. »
« Le mouvement syndical est à même d’apprécier quels sont les partis ou les responsables politiques qu’il a plutôt en soutien et ceux qu’il a en face de lui. »
« Les responsables politiques devraient se garder de donner des leçons au mouvement social et au mouvement syndical. »
« Tout le monde a à gagner à respecter l’indépendance d’analyse, d’opinion, d’initiative du mouvement syndical. »
« Ca ne veut pas dire qu’il ne faille pas échanger entre responsables syndicaux et politiques. »
« Dans les pays où les partis politiques ont des syndicats à leurs ordres, ça ne marche pas parce qu’on ne respecte pas une indépendance dans l’élaboration des aspirations des travailleurs. »
Sur la jeunesse dans la mobilisation
« Il faut que la jeunesse s’empare de ce moment, de ces aspirations. »
« L’avenir de la jeunesse dans le milieu du travail selon les décideurs, c’est la précarité. »
« Je ne pense pas que les jeunes hommes et les jeunes femmes peuvent se faire à l’idée d’une société où c’est l’instabilité qui domine. »
Sur les différences entre la France et le reste du monde
« [Dans le monde,] 60% du travail n’est pas déclaré. »
« Il n’y a pas de protection sociale pour 74% de la population dans le monde. »
« La question est de savoir si l’avenir de l’économie mondiale va se faire sur la base de normes et de droits sociaux pour les travailleurs ou si, au contraire, ça va être la jungle où chacun va devoir se battre voire chercher à éliminer son voisin pour s’en sortir. »
Sur le rapport de la CGT au productivisme
« Il y a besoin de produire pour nourrir, il y a besoin de produire pour loger, il y a besoin de produire pour permettre à une population d’accéder aux biens les plus fondamentaux. »
« Le mouvement syndical est bien conscient qu’il faut modifier les paramètres à partir desquels on produit. »
« Il faut que les travailleurs puissent intervenir sur la nature et les modalités des productions. »
« Ce qui est condamnable et critiquable, c’est un mode de production capitaliste qui cherche à produire pour tirer le meilleur profit financier des productions. »
« La nécessité de produire demeure une nécessité incontournable pour répondre aux besoins sociaux des populations. »
« La CGT fait partie des organisations qui a des revendications pour produire autrement. »
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