| Moody's dégrade l'Ukraine et croit à un défaut de paiement |
| L'agence financière Moody's a abaissé mardi la note de l'Ukraine, jugeant quasi inéluctable un défaut de paiement à l'issue des négociations sur la dette engagées par Kiev avec ses créanciers."La probabilité (…) d'un défaut de paiement sur la dette du gouvernement est quasiment de 100 %", écrit l'agence, abaissant la note du pays à "Ca", à un cran du défaut de paiement. Depuis le 12 mars, Kiev a commencé des négociations avec ses créanciers privés et publics avec l'objectif de dégager 15 milliards de dollars d'allégements qui doivent abonder un plan d'aide international de 40 milliards de dollars. Ces discussions pourraient déboucher sur un effacement de dette, ont prévenu les autorités ukrainiennes aux prises avec un conflit armé qui asphyxie leur économie. Selon Moody's, les détenteurs de dette ukrainienne devraient essuyer "des pertes substantielles" à l'issue de ces discussions, qui pourraient également se traduire par une restructuration "désordonnée"s'assimilant à un défaut de paiement. Moody's conserve par ailleurs la perspective "négative" pour l'Ukraine assurant que les réformes engagés dans le pays sous pression du Fonds monétaire international (FMI) n'empêcheront pas la dette ukrainienne de rester à des "niveaux très élevés". |
| Selon le FMI, la dette publique ukrainienne doit grimper à 94 % du produit intérieur brut (PIB), contre 40,6 % en 2013, avant de commencer à décliner lentement à partir de l'année prochaine. |
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| Réchauffement des relations entre les Etats-Unis, l'Union européenne et Cuba |
| Le département américain du Trésor a levé mardi ses sanctions contre une soixantaine d'entreprises et d'individus commerçant avec Cuba, à l'heure d'un rapprochement diplomatique entre les Etats-Unis et l'île communiste. La plus grande partie de ces entreprises sont installées hors de Cuba, notamment à Panama, où opèrent des navires battant pavillon de complaisance, notamment chypriote. Elles travaillent entre autres dans les secteurs du tourisme, de l'agriculture et de la pêche. Cuba est placé sous embargo total par les Etats-Unis depuis 1962. Traditionnellement, les entreprises américaines ne sont pas autorisées à entrer en affaires avec les individus et entités sanctionnées par le Trésor. Cette annonce est faite en plein réchauffement diplomatique américano-cubain. |
| L'Union européenne (UE) et Cuba ont décidé d'accélérer le rythme de leurs discussions visant à améliorer leurs relations bilatérales et espèrent aboutir pour la fin 2015, a déclaré mardi la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. L'UE et Cuba ont commencé à renégocier leur accord politique bilatéral en avril 2014, dans le cadre de l'amélioration des relations entre les Vingt-Huit et l'île communiste après la levée des sanctions diplomatiques, en 2008. Mais trois réunions seulement ont eu lieu en onze mois. C'est pourquoi les deux parties veulent accélérer le rythme. |
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| Heinz rachète Kraft Foods |
| Le fonds d'investissement brésilien 3G Capital, qui possède H. J. Heinz, associé avec Berkshire Hathaway, la société du milliardaire américain Warren Buffett, rachète Kraft Foods et va fusionner ensuite cette entreprise avec Heinz. 3G et Berkshire Hathaway s'étaient unis pour racheter Heinz, le fabricant du célèbre ketchup, en 2013 pour 28 milliards de dollars. Cete fusion créera la troisième plus grande société alimentaire et de boissons en Amérique du Nord. L'opération doit encore être approuvée par les actionnaires de Kraft. |
| Kraft Foods commercialise toute une gamme de produits alimentaires allant de la moutarde (Grey Poupon), aux saucisses (Oscar Mayer) en passant par les cafés (Maxwell et Gevalia). Sa capitalisation boursière s'élève à environ 37 milliards de dollars et le groupe emploie plus de 22 000 personnes. |
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| Garantie jeunes : bilan incertain |
La garantie jeunes, nouveau dispositif d'accompagnement des jeunes décrocheurs, augmente leurs chances de trouver un emploi ou une formation, selon un projet d'avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) publié mercredi. "Quarante-huit pour cent des jeunes sont en emploi ou en formation après une année de suivi, contre 38 %" pour ceux qui ne bénéficient pas de la garantie jeunes, écrit le CESE. "Les sorties anticipées du dispositif ne concernent que 7 % des bénéficiaires", ajoute le CESE, dans un premier bilan chiffré de ce dispositif créé àla fin 2013. Bémol : "La moitié est en contrat à durée déterminée, mais peu d'entre eux sont en formation certifiante", selon le CESE. Et, "96 % des jeunes qui entrent dans l'expérimentation étaient déjà connus des missions locales". La garantie jeunes n'a donc pas permis d'identifier les jeunes les plus éloignés de l'emploi. |
| Le gouvernement espère une bonne nouvelle sur le front du chômage avec la publication mercredi à 18 heures des inscrits à Pôle emploi à la fin de février. Fin janvier, Pôle emploi recensait en métropole 3,48 millions de demandeurs d'emplois sans activité, soit 19 100 de moins sur un mois (– 0,5 %). Sur le mois, la situation des jeunes s'était nettement améliorée (– 1,4 %), tandis que celle des seniors s'était stabilisée (+ 0,1 %). Mais la baisse de janvier avait été gâchée par une hausse des demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite (+ 2,1 %) et par une nouvelle aggravation du chômage de longue durée. Les chiffres de février, eux, sont d'autant plus sensibles qu'ils s'invitent entre les deux tours des départementales où le le gouvernement a subi un revers cinglant au premier tour… |
| TEXTOS |
Chine : Pékin a donné son accord à la création de trois nouvelles zones franches, ont annoncé mercredi des médias d'Etat — sur le modèle de celle de Shanghaï, qui est cependant loin de tenir ses promesses dix-huit mois après son ouverture. En l'absence de "big bang" de réformes, les responsables d'entreprises étrangères se disent déçus par le manque de visibilité et beaucoup affichent une attitude attentiste.
Nucléaire : la Jordanie a annoncé mardi avoir signé un accord avec la Russie, pour la construction de sa première centrale nucléaire, qui devrait coûter 10 milliards de dollars.
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Santé : les traitements de l'hépatite C n'auront finalement coûté "que" 650 millions d'euros à la Sécurité sociale en 2014, au lieu de 1,2 milliard, grâce à un accord sur le prix du médicament Sovaldi et à un mécanisme de régulation, a annoncé mardi le secrétaire d'Etat au budget.
France : en mars, le climat des affaires s'améliore. L'indicateur, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, augmente de 94 à 96, après trois mois de stabilité. Il reste inférieur à son niveau moyen de long terme.
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"Pour assurer une amélioration constante des niveaux de vie de toute la population du pays, il sera nécessaire de maintenir la stabilité macroéconomique, d'adopter toute une série de réformes structurelles et de créer une marge de manœuvre budgétaire afin d'accroître les dépenses publiques dans des domaines prioritaires comme l'éducation, la santé, la réduction de la pauvreté et les infrastructures." |
Recommandation de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui a publié mercredi matin son rapport sur l'économie de l'Indonésie. L'organisation du château de la Muette à Paris note toutefois les progrès accomplis par ce géant démographique asiatique :"L'économie indonésienne a été exceptionnellement performante durant toute la décennie qui a suivi la crise asiatique, aidée en cela par un cadre macroéconomique prudent et par les solides réformes stratégiques alors engagées, dont les effets positifs continuent de se faire sentir." Mais elle note que"la croissance a marqué le pas ces dernières années" nécessitant des réformes… |
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Ne nous réjouissons pas trop vite d'un euro faible. C'est le dollar qui est fort
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Le président Hollande a estimé bon de considérer que l'euro avait atteint une bonne parité avec le dollar. Outre que l'on se demande d'où l'Elysée tient sa prescience du marché des devises, force est de constater que le professeur Hollande a oublié qu'un des principes cardinaux du leadership politique est de ne pas se mêler du cours des devises. Même la BCE s'est abstenue de tout commentaire. Qui plus est, ce n'est pas l'euro qui est au centre des changements de cours, mais le dollar. Cette hausse est spectaculaire : 20 % en six mois. Que ce soient les Japonais qui se préoccupent de la faiblesse du yen ou les Européens qui se réjouissent de la faiblesse de l'Euro, cette myopie ne répond pas à la vraie question.
Pourquoi le dollar est fort C'est en effet le dollar qui a décroché par rapport à toutes les devises. Cette hausse était attendue depuis longtemps et s'est mise en route à la fin de 2014.
Plusieurs facteurs contribuent à cette force : Les Etats-Unis sont le seul pays industrialisé à avoir renoué avec la croissance, et ce, depuis le début de l'an dernier. C'est cette croissance qui fait cruellement défaut au Japon et à l'Europe. Les Etats-Unis ont retrouvé le niveau d'emploi d'avant la crise, proche du plein emploi avec un taux de chômage de 5 %. Les taux d'intérêt américains sont largement supérieurs à ceux du Japon et de l'Europe, ce qui est attrayant pour les investisseurs dans le billet vert. Le taux des US Treasuries est cinq fois celui des Bunds allemands. Ces facteurs dominent les flux financiers et commerciaux. Depuis toujours, l'administration américaine et la Federal Reserve regardent le cours de leur monnaie avec une « bienveillante négligence » qui s'est rarement démentie.
A qui profite le crime ?
Pour répondre à cette question, il faut se rappeler que la balance des paiements de la France est négative alors que celle de l'Allemagne est positive…
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Lu sur Démystifier la finance
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| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : Mardi noir dans le ciel français |
| Le Figaro économie : Radio France dans la tourmente |
| Financial Times : Athènes puise dans les caisses de réserve de la santé publique |
| The Wall Street Journal : La BCE fait la pression sur la Grèce pour son plan de sauvetage |
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