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samedi 7 mars 2015

L'ECONOMIE en BREF , jeudi 5 mars 2015


L'ECONOMIE en BREF , jeudi 5 mars 2015

                                                               Sources le MONDE 

Hausse du chômage qui atteint la barre des 10 % fin 2014
Le taux de chômage, au sens du Bureau international du travail (BIT), a progressé de 0,1 point au quatrième trimestre 2014 en France métropolitaine pour s'inscrire à 10,0 %, retrouvant son niveau du printemps 2013, selon les chiffres de l'Insee publiés jeudi. En incluant les départements d'outre-mer, sa progression est également de 0,1 point, à 10,4 %, également un plus-haut depuis le deuxième trimestre 2013. L'Insee a révisé à 10,3 %, contre 10,4 % en première estimation, le taux du troisième trimestre. Calculé selon la méthode BIT, qui permet les comparaisons internationales, le nombre de chômeurs atteignait 2,877 millions en France métropolitaine au quatrième trimestre 2014, soit 36 000 de plus qu'au troisième trimestre. Ce chiffre se compare avec celui du nombre d'inscrits à Pôle emploi de catégorie A, qui s'élevait à 3 500 700 à la fin de décembre. La hausse du quatrième trimestre est imputable à la seule classe d'âge 25-49 ans, dont le taux de chômage a augmenté de 0,2 point à 9,5 % (9,9 % avec les DOM). Celui des jeunes (23,7 %) comme celui des seniors (6,8 %) sont restés stables. Toujours selon l'Insee, le taux d'emploi des 15-64 ans a progressé de 0,1 point au quatrième trimestre à 64,2 %.
L'institut compte d'autre part 1,4 million de personnes recherchant un emploi qui ne sont pas comptées dans la population au chômage au sens du BIT. Ce nombre, qualifié de "halo" autour du chômage, progresse de 20 000 sur le trimestre et de 78 000 sur un an.
Ralentissement chinois
La Chine prévoit une croissance réduite à"environ 7 %" pour 2015, a annoncé jeudi le premier chinois, Li Keqiang, en ouvrant les travaux de la session annuelle du Parlement chinois. Placés cette année sous la bannière de la lutte anticorruption et de l'invocation d'un"gouvernement respectueux de la loi", les travaux des 2 907 délégués de l'Assemblée nationale populaire (ANP) feront chorus avec les décisions déjà prises par le Parti communiste chinois (PCC), grand maître de cette chambre d'enregistrement du parti unique. Le chiffre de 7 % était attendu, après les 7,4 % de l'an dernier et une perte de vitesse pour la locomotive chinoise sans précédent depuis vingt-cinq ans. Due à un environnement économique intérieur et international "compliqué et difficile", a dit le premier ministre, cette croissance plus modérée doit permettre "l'édification de la société de moyenne aisance", plus orientée vers la consommation et les services — "nouveaux moteurs de relance" — que vers les grands travaux d'infrastructure. Puissance exportatrice, "l'atelier du monde" va promouvoir la "montée en gamme de son commerce extérieur", a prévenu M. Li, et favoriser les investissements étrangers"en réduisant de moitié le nombre de secteurs dont l'accès fait l'objet de restrictions". (Lire l'article d'Harold Thibault)
Dans ce contexte, la Chine prévoit un budget militaire en hausse de 10,1 % en 2015, soit la plus basse augmentation annuelle de celui-ci depuis cinq an. Pékin conjecture pour cette année des dépenses militaires d'un montant de 886,9 milliards de yuan (141,4 milliards de dollars). Désireuse de conforter son statut de puissance sur la scène politique mondiale et en Asie, la Chine avait opté pour des budgets militaires en hausse de 11,2 % en 2012, de 10,7 % en 2013, puis de 12,2 % l'an dernier. Le Pentagone a estimé que la Chine avait consacré en 2012 entre 135 milliards et 215 milliards de dollars (de 120 milliards à 192 milliards d'euros) pour l'Armée populaire de libération, la plus grande du monde avec 2,3 millions de soldats. 
BCE : Draghi attendu
La Banque centrale européenne (BCE) sera attendue au tournant ce jeudi à Nicosie concernant les détails de son vaste programme de rachats de dettes, dont le coup d'envoi est imminent, de même que sur la Grèce. Les analystes n'attendent guère d'annonce nouvelle de la part de l'institution monétaire de Francfort, qui a déjà décidé à la fin janvier de recourir à son arme ultime : un vaste programme de rachats massifs de dette publique et privée, sur le modèle de la Réserve fédérale américaine (Fed). Ce programme d'"assouplissement quantitatif" (ou QE, pour "quantitative easing" en anglais) prévoit le rachat de quelque 1 140 milliards d'euros de dette publique et privée d'ici à septembre 2016, au rythme de 60 milliards par mois, afin de relancer la très faible dynamique des prix en zone euro. Reste à savoir si le président de l'institution, l'Italien Mario Draghi, dévoilera davantage de détails sur cette opération, version moderne de la "planche à billet". Si son coup d'envoi a été annoncé pour mars, la date exacte reste à ce stade inconnue.
Le banquier central tiendra sa traditionnelle conférence de presse à 13 h 30 GMT, juste après la réunion de son conseil des gouverneurs, organisée cette fois-ci à Nicosie, sur l'île de Chypre. "Draghi risque d'éviter de donner trop d'informations sur le QE, alors que la BCE veut se laisser un maximum de flexibilité" et que "certaines catégories d'investisseurs semblent peu désireuses de vendre" leurs titres de dette, estime Marco Valli, économiste chez Unicredit. La BCE actualisera jeudi ses prévisions économiques pour 2015 et 2016, et dévoilera pour la première fois ses attentes pour 2017.
Le moral des Français remonte
Même si les Français restent encore très majoritairement pessimistes quant à l'avenir de la situation économique dans l'Hexagone, leur moral économique progresse constamment depuis cinq mois, selon un sondage Odoxa publié jeudi. Ainsi, 71 % des sondés se sont déclarés "défiants" dans l'avenir de la situation économique en France au cours des dernières semaines, contre 28 % qui assurent être "plutôt plus confiants", révèle le baromètre de l'économie d'Odoxa pour le mois de mars, réalisé pour BFM-Business, Challenges et Aviva Assurance. Mais pour le cinquième mois consécutif, le moral économique des Français, mesuré par l'écart entre ces deux catégories de sondés, est donc à la hausse, même si cette progression a été moins prononcée en mars qu'auparavant (+ 4 points). "Sur cette période de cinq mois, l'indice de moral s'est amélioré de plus de 30 points, passant de – 74 en novembre 2014 à – 43 en ce mois de mars 2015", analyse Gaël Sliman, le président d'Odoxa.
Une remontée à mettre, selon lui, sur le compte d'indicateurs macroéconomiques (cours du pétrole et de l'euro) plus favorables et de l'amélioration des chiffres du chômage. Autre enseignement du baromètre : les Français sont de plus en plus enclins à soutenir des mesures économiques radicales comme la possibilité de contourner les trente-cinq heures ou l'assouplissement des conditions d'embauche et de licenciement. Ils sont en effet 76 % à se dire favorables à ce que les entreprises puissent déroger aux trente-cinq heures en cas d'accord avec les organisations syndicales, une proportion en hausse de 14 points par rapport au mois d'août. 
TEXTOS
Santé : le groupe pharmaceutique américain AbbVie a annoncé mercredi le rachat du laboratoire Pharmacyclics pour 21 milliards de dollars, le soufflant ainsi à plusieurs de ses concurrents qui avaient été cités comme acquéreurs potentiels.
Retraites : le patronat français propose d'équilibrer les régimes de retraite complémentaires du secteur privé à l'horizon 2020 en recourant à une panoplie de mesures qui permettraient, selon lui, d'économiser 7,1
milliards d'euros d'ici à cette échéance.
Alimentation : le prix du sandwich jambon-beurre, le plus vendu en France, a augmenté de 1,05 % en 2014, s'établissant à 2,74 euros en moyenne, quand le prix moyen de la pizza Reine, la plus consommée en France, s'établit à 10,54 euros
(+ 2,90 %), selon un indice publié jeudi.
Le tarif du sandwich emblématique a constamment progressé pendant les quatre dernières années, avec une hausse de 8,22 % depuis 2010. Il s'établissait à 2,52 euros en 2010.
Presse : les attentats de Paris et la ruée surCharlie Hebdo dans les kiosques ont dopé en janvier les ventes duMonde et encore plus de Libération, qui a doublé ses exemplaires vendus au numéro, selon l'OJDLibération, qui a accueilli les survivants de Charlie Hebdo dans ses locaux, a réalisé son meilleur mois de janvier depuis 11 ans, avec 62 545 exemplaires vendus par jour en moyenne en kiosque, deux fois plus qu'en janvier 2014, et au total
125 496 exemplaires.
Les ventes en kiosque du Monde ont, elles, bondi de 17,3 %, à
75 200 exemplaires, et de 6,6 % au total (289 488 ex.). 
Embraer : l'avionneur brésilien, troisième fabricant au monde d'avions commerciaux, a annoncé mercredi un bénéfice net quasi-stable (+ 0,4%) pour l'année 2014, à 347,7 millions de dollars. 
Carrefour : le groupe de grande distributiona annoncé jeudi avoir enregistré en 2014 un benéfice net de 1,24 milliard d'euros, en baisse de 1,5 %, et un bénéfice opérationnel en hausse de 6,7 %.
POINTS MARCHÉS
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"Malheureusement, si la Grèce ne peut pas accéder aux marchés d'ici à juin, ce qui est très probable, nous devrons établir un nouvel accord avec la Grèce : nous pouvons l'appeler accord, pacte, programme, mais c'est ça"
Luis de Guindos, le ministre de l'économie espagnol, a réaffirmé mercredi qu'il considérait comme "très probable" l'octroi d'un nouveau plan d'aide à la Grèce, "qui n'a pas accès aux marchés"pour se financer. Ces nouvelles déclarations sont faites alors que Simone Boitelle, la porte-parole du président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijssebloem, a assuré mardi que les ministres des finances de la zone euro, qui se réuniront lundi, "ne sont pas en train de discuter d'un troisième plan d'aide". Le porte-parole du ministre des finances allemand a lui aussi démenti hier toutes discussions au niveau européen sur un tel 3e plan. "Nous ne nous occupons absolument pas" d'une telle hypothèse, et ce d'autant moins qu'"il y a un message clair en provenance d'Athènes" qu'une nouvelle aide "n'est pas souhaitée". M. Guindos avait déjà fait débat lundi en laissant entendre que des évaluations étaient en cours en Europe sur un éventuel troisième programme d'aide, dont la fourchette serait comprise entre 30 et 50 milliards d'euros.

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Loi Macron : les petits ruisseaux font-ils de grandes rivières ?

Il est évidemment désolant de voir que le Parlement français a traité la Loi Macron d'une manière à la fois cavalière, inefficace et obstructionniste. Le combat d'Emmanuel Macron donnait une image lamentable de vieux routiers de la politique mettant à mort un novice. L'erreur est la culpa in eligendo (expression utilisée pour l'élection des papes) de l'Elysée et de Matignon. Il eût mieux valu mettre le ministre de l'économie aux finances (un banquier d'affaires n'y serait pas déplacé) et éviter à Michel Sapin de se discréditer une fois sur deux en donnant le spectacle d'une erreur de casting : ses interventions sont d'une telle incompétence qu'elles discréditent la France, particulièrement dans le concert européen et international. Autant pour une classe politique qui pense plus aux élections départementales qu'au bien de la France.

Les petits ruisseaux…

Les 12 mesures principales pédagogiquement décrites par Samuel Laurent et Marie Cassel dansLe Monde sont en effet de petits ruisseaux. Qui plus est, ils semblent provenir de montagnes différentes : les transports en autocar et le permis de conduire sont, certes importants, mais peut-on vraiment parler de ruisseaux ? Ne seraient-ils pas plutôt des petits rus?

A y regarder de plus près, on peut légitimement se demander ce qu'ils ont à voir avec l'objectif de« croissance et activité ». A-t-on vraiment mesuré l'impact sur l'activité et la croissance de ces mesures ? On chercherait en vain un chiffrage.
La question de la cohérence se pose également. Y a-t-il entre ces ruisseaux des synergies qui permettraient de les regrouper ? Pourraient-ils, à quelques-unes, avoir un impact synergétique ? Il n'y a aucune vision sociétale derrière ces mesures. Tout se passe comme si l'on avait pris une série de mesures disparates dans les différents rapports de Jacques Attali et d'autres. Nous devons des lors considérer que ces ruisseaux arriveront en ordre séparé et n'affecteront la rivière qu'en petites quantités.

… ne font pas toujours de grandes rivières.

La question qui se pose est l'impact que ces mesures pourraient avoir sur la rivière France. Il n'est pas inutile de jeter un coup d'œil sur la situation actuelle. Le tableau ci-dessous nous donnera une idée des masses en présence en ce qui concerne les ménages.
Lu sur Démystifier la finance
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Nucléaire français : les défis du sauvetage 
Le Figaro économie : Retraites complémentaires : les propositions chocs du patronat 
Financial Times : Le PDG d'Exxon "s'installe" pour une longue période de prix bas du pétrole
The Wall Street Journal : Citigroup prend les devants sur les tests de résistance
ÉTUDES
REVENUS
Les écarts de salaire hommes-femmes
Source : Association pour l'emploi des cadres (APEC).
EUROPE (1)
L'Allemagne : la locomotive de la croissance de la zone euro en 2015 et 2016 ?
Source : Natixis.
EUROPE (2)
Energie, l'Europe en réseaux – Douze propositions pour une politique commune en matière d'infrastructures énergétiques
Source : Présidence de la République.
DIVERS
La pédagogie numérique : un défi pour l'enseignement supérieur
Source : Conseil économique, social et environnemental (CESE).

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