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dimanche 8 mars 2015

Fermeture brutale de la clinique parisienne Montmartre : 81 employés jetés à la rue

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Fermeture brutale de la clinique parisienne Montmartre : 81 employés jetés à la rue

Fermeture clinique privée Monmartre salariés à la rue
s'informerLes portes de la clinique privée Montmartre sont murées, le bloc opératoire et les salles d’examen vidés depuis le 16 février, sur décision du préfet qui donne comme raison officielle de la fermeture de la clinique, des loyers impayés.
Pierre Fabreguettes, l’un des anciens gestionnaires, quant à lui, affirme, au contraire avoir réglé 85 % de la dette qui se serait élevée, dit-il, à 580 000 €. «La clinique demandait un délai pour surseoir à l’expulsion, mais la police est intervenue sans nous prévenir ».
Le 5 mars, pour la première fois depuis leur éviction manu militari le 16 février, les 81 employés de la clinique privée du 18° arrondissement de Paris ont pu franchir le portail de l’établissement pour récupérer leurs affaires personnelles sous l’œil d’un huissier et du vigile. Stupeur et colère des personnels et des patients qui avaient rendez-vous car la clinique fonctionnait notamment en ORL, obstétrique et ophtalmologie. Les médecins sont en total désaccord avec la fermeture de la clinique.
Sans que le personnel en ait été informé, la clinique a changé de main. Elle est désormais la propriété de Mapad Santé, société agréée par l‘ARS (Agence Régionale de Santé) qui envisage la construction d’une maison de retraite dans deux ans.
L’ARS précise que « compte tenu de la faible activité de la structure et de l’offre par ailleurs présente sur cette zone, sa fermeture ne prête pas à conséquence pour la bonne prise en charge de la population ».
Mais il y a un plan de restructuration décidé par le directeur de l’AP-HP Martin Hirsch et la ministre Touraine pour le nord de Paris: 400 lits en moins par la restructuration des hôpitaux Bichat et Beaujon en un seul hôpital et 108 lits en moins par la restructuration de l’hôpital Lariboisière (hôpital Nord 2). Les syndicats CGT et Force ouvrière de l’Assistance publique qui ont voté contre ce plan de restructuration dénoncent «la diminution sans précédent de l’offre de soins et des capacités d’hospitalisation».

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