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samedi 28 mars 2015

Deux articles de R M J , jeudi 25 mars 2015

http://www.jennar.fr


25 mar2015

Clarification (nouvelle version)


Clarification

Puisqu’il semble que les mots utilisés ne suffisent pas pour comprendre ce que signifie, « clore une séquence dans ma vie », je précise que j’estime que dans les combats que j’ai menés, contre les accords de l’OMC (AGCS, ADPIC,…), contre le TCE, pour l’éco-socialisme, pour la relocalisation de l’économie, contre les accords APE, le traité transatlantique et autres instruments du genre, les années passées au NPA, puis au PG, n »ont rien apporté en terme d’efficacité dans ces combats-là.
Par contre, mes adhésions à ces partis m’ont fait perdre énormément de temps en d’interminables réunions internes où l’essentiel de l’énergie dépensée est gaspillée en veines palabres et en petits et médiocres enjeux de pouvoirs entre égos surdimensionnés.
Je vais poursuivre mes combats, bien plus efficaces en termes d’éducation populaire quand je le fais en compagnie d’Attac, des Amis du Monde diplomatique, des Amis de Politis et autres associations citoyennes, que dans le cadre d’un parti politique.
 J’ai le droit de choisir comment je consacre mon temps et j’emploie ma santé.
Je n’ai plus de temps à perdre pour me laisser distraire dans des structures où ce qui domine, ce sont soit d’interminables querelles idéologiques (le NPA), soit des enjeux de pouvoir et des petites ou grandes ambitions personnelles (le PG).
Je clos donc cette séquence de ma vie où je me suis, à deux reprises, égaré dans des partis politiques.
rmj
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25 mar2015

La grève à Radio France

Par principe, je suis toujours solidaire des grévistes. Parce que nul ne part en grève par plaisir. C’est la contrainte patronale qui provoque la grève. Les seuls mouvements sociaux dont je me désolidarise, ce sont ceux qui sont inspirés par les patrons, comme on a pu le voir en Bretagne ou dans certaines actions qui répondent aux attentes de l’agro-business.
Je comprends parfaitement les raisons qu’ont les personnels de Radio France de faire grève.
Mais ce qui me met très mal à l’aise, ce qui suscite ma colère, ce sont les appels de ces grévistes-là à la solidarité. Parce que je ne peux pas m’empêcher de me souvenir de ce que j’ai entendu sur les ondes de France Inter, de France Info et de France Culture, lorsque d’autres agents du secteur public, donc d’autres confrères, se sont vus contraints de recourir à la grève.
« Encore une journée de galère dans le métro parisien », « une nouvelle fois les usagers de la SNCF sont pris en otages », ces formules-là, dignes de RTL, d’Europe n°1 et autres stations privées, on les a entendues à satiété sur les ondes du service public.
Lors des conflits de l’an passé, qu’il s’agisse, par exemple, des cheminots ou des intermittents, les journalistes de Radio France ont systématiquement discrédité les grévistes, allant même jusqu’à parler de corporatisme ; ils ont relayé avec complaisance les propos méprisants du P$ Jean-Marie Le Guen, des propos dignes de la droite extrême.
Quelle fut la solidarité des personnels de Radio France lorsque Daniel Mermet fut jeté dehors ?
Alors, vous,  journalistes de Radio France, même si vous n’êtes pas à l’origine de cette grève, n’est-ce pas le moment de vous rendre compte que la solidarité de classe, ce n’est pas une expression d’autrefois ?
rmj
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