| MARDI 24 MARS 2015 | |||
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| Stratégies divergentes pour le second tour |
| Manuel Valls a appelé hier la droite et le centre à refuser le "ni-ni", et au"rassemblement de toute la gauche", déjà éliminée dans un quart des cantons, pour sauver les meubles au second tour des élections départementales face à une droite largement en tête et à un FN à 25 %. "Nicolas Sarkozy commet une faute politique et morale majeure. (...) Nous appelons à faire barrage partout au Front national" en cas de duels FN-UMP, a déclaré M. Valls. Nicolas Sarkozy avait renouvelé dimanche la consigne "ni FN ni PS" dans les cantons où la droite est éliminée. Au plan national, au vu des résultats publiés par le ministère de l'intérieur et selon le PS, la gauche devrait conserver une vingtaine de départements sur les 61 qu'elle détenait. La droite ou le centre droit, bien placés pour conserver ses bastions, pourrait ravir à la gauche au minimum une quinzaine de départements. Nicolas Sarkozy et son homologue de l'UDI Jean-Christophe Lagarde ont affiché lundi leur alliance, malgré leurs divergences sur l'attitude à adopter face au FN. Alain Juppé, rival de Nicolas Sarkozy, a assuré "respecter" la position donnée par l'ancien président à ce sujet, même si sa "priorité" demeure de "faire barrage au FN", a rappelé l'ex-premier ministre, qui voit dans le succès des listes d'union UMP-UDI la validation de sa stratégie pour 2017. Même s'il n'est pas arrivé premier dimanche au niveau national, le Front national, présent dans près de 3 cantons sur 5 restants, dont plus de 770 duels, s'impose pour sa part comme l'acteur incontournable du second tour, Marine Le Pen voyant comme "hypothèse crédible"une victoire dans le Vaucluse et l'Aisne. En recueillant plus de 4,9 millions de voix, soit 25,25 %, le FN affirme avoir réalisé le meilleur score de son histoire en pourcentage, en augmentant légèrement sa marque des européennes (24,86 %). Le parti de Marine Le Pen "continue sa progression", a reconnu Manuel Valls. |
| Le Yémen aspiré vers l'abîme de la guerre civile | ||||
| Quo non descendet ? Où donc s'arrêtera la déchéance du Yémen, ce pays de 26 millions d'habitants, le plus pauvre de la péninsule Arabique ? Deux jours après l'attentat-suicide supposément perpétré par les affidés de l'Etat islamique (EI) contre deux mosquées de Sanaa (142 morts, plus de 350 blessés), les houthistesse sont emparés dimanche de l'aéroport et de plusieurs bâtiments gouvernementaux de Taëz, verrou stratégique ouvrant la voie vers Aden, plus au sud, où est actuellement retranché le président, Abd Rabbo Mansour Hadi. Cette offensive des miliciens zaïdites (une branche de l'islam chiite), qui contrôlent de facto la capitale depuis le mois de septembre, a été menée au lendemain de l'appel à la "mobilisation générale" lancé contre les forces fidèles au chef de l'Etat, rapporte le Washington Post. Pour le New York Times, le Yémen, miné par le chaos politique, glisse inexorablement vers la guerre civile. Au regard des lignes de fracture béantes qui le parcourent – Nord contre Sud, chiites soutenus par l'Iran contre sunnites appuyés par l'Arabie saoudite –, l'Hindustan Times évoque le spectre d'un Etat failli. La fulgurante progression des houthistes vers Aden – contre laquelle le ministre des affaires étrangères yéménite a appelé les Etats du Golfe à intervenir militairement (BBC) – fait craindre une radicalisation des sunnites, ce qui jetterait de nouvelles recrues dans les bras d'Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA) et de l'EI, souligne le Guardian. Alors que les Etats-Unis, par mesure de sécurité, viennent de retirer leurs derniers personnels diplomatiques et militairesencore présents sur place, le magazine Commentary fustige "l'échec lamentable"de la politique antiterroriste américaine menée dans le pays. Dans une tribune àThe National, Farea Al-Muslimi, défenseur des droits de l'homme yéménite, s'en prend plus largement à la communauté internationale. Et conclut : "Elle a brisé le Yémen. Il est temps qu'elle en subisse les conséquences." | ||||
| Peuplade.fr, le premier réseau social de quartier | ||||
| Dans le dictionnaire, une "peuplade" désigne un "petit groupe d'hommes formant une communauté non structurée". Cette expression est aussi le nom d'une astucieuse découverte de Grégoire Even, le fondateur du site Peuplade.fr, le premier réseau social de quartier. Cette idée révolutionne le principe de réseau social et les inépuisables critiques de virtualité qui lui collent à la peau. Ainsi, contrairement à Facebook, il n'est pas question sur Peuplade de tout-virtuel et de voyeurisme dérangeant en surfant sur les profils d'amis imaginaires. L'objectif est de "recréer des échanges bien réels entre les individus au niveau micro-local, dans nos quartiers", détaille le manifeste du site. Le concept est des plus simples : l'utilisateur entre son adresse postale et est immédiatement rattaché à une peuplade, une communauté de personnes habitant le quartier, dans un périmètre de dix minutes à pied. Trois choix s'offrent ensuite à l'internaute, en trois clics : "Bonjour" lui permet d'entrer en contact avec un autre "peupladien" afin de découvrir ses centres d'intérêt ; "Rendez-vous" lui donne la possibilité de consulter les événements à venir dans le quartier ou même de proposer une nouvelle activité à laquelle les peupladiens pourront adhérer. Enfin, la troisième et dernière rubrique, intitulée "Merci", offre à la communauté l'occasion de rendre service et de développer le vivre-ensemble du quartier, en écrivant un court article pour proposer son aide ou indiquer ses besoins. Le site Peuplade.fr est actif à Paris, Marseille et Grenoble depuis le 19 mars et prévoit de s'ouvrir au reste de la France d'ici peu. | ||||
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