Ouverture du procès du marathon de Boston |
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"C'était lui." Au premier jour du procès des attentats du marathon de Boston, la défense a reconnu mercredi la responsabilité de l'accusé Djokhar Tsarnaev, mais, dans un effort pour lui éviter la peine de mort, a insisté sur l'influence majeure de son frère aîné. Dans une salle du tribunal fédéral de Boston pleine à craquer, qui a ensuite entendu plusieurs victimes amputées raconter en larmes leurs souffrances, l'avocate de Djokhar Tsarnaev, 21 ans, n'a pris que 20 minutes pour présenter sa ligne de défense dans sa déclaration d'ouverture. Judith Clarke, qui a évité à plusieurs de ses clients la peine capitale, a affirmé que Tsarnaev avait été radicalisé par son frère aîné Tamerlan, 26 ans, tué quelques jours après les attentats lors d'une confrontation avec la police. "C'était Tamerlan Tsarnaev qui s'était auto-radicalisé. C'était Djokhar qui suivait." Plusieurs victimes, certaines amputées, ont ensuite raconté leurs souvenirs du 15 avril 2013, les cris, le chaos, la fumée, la peur de mourir et la souffrance. Dans la matinée, le procureur William Weinreb avait durant 50 minutes ravivé les souvenirs douloureux du carnage qui avait fait 3 morts et 264 blessés quand deux bombes artisanales déposées par les frères Tsarnaev près de la ligne d'arrivée du marathon avaient explosé à quelques secondes d'intervalle. "Le but était de tuer autant de personnes que possible", a-t-il asséné. "Certaines ont saigné à mort sur le trottoir pendant que l'accusé s'enfuyait", a-t-il ajouté. Le procureur a rappelé la fuite des deux frères après qu'ils eurent été identifiés et comment ils avaient tué à bout portant un policier, avant de braquer le propriétaire d'un 4 X 4. Le procès doit durer jusqu'en juin. |
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