Hausse du marché automobile français en janvier |
Les immatriculations de voitures neuves ont continué à progresser en janvier en France, de 0,5% en données brutes, grâce à la bonne performance des constructeurs nationaux, a annoncé lundi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). 125 477 voitures ont été écoulées le mois dernier, selon un communiqué. En décembre, les immatriculations avaient déjà augmenté de 9,4%. Les groupes français ont connu un bon début d'année. PSA Peugeot Citroën et Renault ont représenté à eux deux près de 60% des ventes. Les immatriculations de PSA se sont inscrites en hausse de 6% et celles du groupe Renault (marques Renault et Dacia) de 12,4%, tirées par leurs nouveaux modèles comme la Peugeot 208, la Renault Clio IV ou encore le Citroën C4 Picasso. La part diesel a représenté 64% du marché (–7% par rapport à janvier 2013). Côté constructeurs étrangers, en baisse moyenne de 9,5%, le numéro un européen, le groupe Volkswagen, a vu ses ventes reculer de 9,1%. Chez les constructeurs japonais, le groupe Toyota a progressé de 10,5% (dont +50,2% pour sa marque de luxe Lexus) et le groupe Nissan de 4,5%. Hormis l'italien Fiat (+1,7%), les autres groupes reculent, notamment Mercedes (–36,8%) et le groupe sud-coréen Hyundai (–27%). |
Pour 2014, "on pense que le marché va être stable", après une chute de 5,7% en 2013, a rappelé un porte-parole du CCFA. Le marché est tombé l'an dernier à ses plus bas niveaux depuis quinze ans. |
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Zone euro : l'industrie au plus haut en trente-deux mois, selon Markit |
L'indice PMI final de la société Markit pour l'industrie manufacturière de l'Union monétaire s'établit à 54 en janvier (52,7 en décembre), selon la société d'études Markit. L'indice PMI signale la plus forte expansion du secteur manufacturier depuis mai 2011. L'indice, qui indique aussi une croissance du secteur depuis juillet 2013, se redresse par ailleurs pour le quatrième mois consécutif. Le renforcement de la croissance manufacturière résulte des fortes expansions de la production, du volume des nouvelles commandes et des nouvelles commandes à l'export, ces trois variables affichant leurs plus forts taux d'expansion depuis avril 2011. La reprise s'étend à la Grèce en janvier, observe Markit, qui rejoint ainsi la liste des pays ayant renoué avec la croissance, dont la France ne fait cependant pas (encore) partie, mais dont la contraction industrielle ralentit. |
Chris Williamson, économiste en chef à Markit, souligne : "La forte reprise du secteur manufacturier de l'Eurozone se poursuit en janvier, les indices PMI français et allemands ainsi que l'indice global de la région se redressant en outre par rapport à leur dernière estimation flash. Les dernières données sont conformes à une croissance trimestrielle de la production supérieure à 1 %, cette expansion étant menée par l'Allemagne dont la croissance pourrait atteindre un taux de 3 % au premier trimestre. On peut également se réjouir des signes de stabilisation enregistrés en France, les nouvelles commandes à l'export repartant à la hausse en janvier. Le secteur manufacturier de la deuxième économie de la zone euro reste toutefois ancré en contraction, freinant ainsi l'expansion de la région." (Lire l'article :"Comment les indices PMI de Markit se sont imposés") |
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Offres d'emploi : silence inquiétant |
Plus de la moitié des personnes à la recherche d'un emploi affirment qu'elles ont rarement ou n'ont jamais de réponse lorsqu'elles se portent candidates à un poste, selon un sondage OpinionWay publié lundi. L'enquête, réalisée pour le site JOBaProximite, montre que 46 % des sondés, qu'ils soient salariés, indépendants, étudiants ou demandeurs d'emploi, disent avoir régulièrement des réponses (4 % de manière systématique et 42 % souvent mais pas toujours) lorsqu'ils postulent, et ce qu'elles soient positives ou négatives. Mais ils sont 47 % à dire qu'ils en ont rarement et 6 % jamais (1 % étant sans opinion). Chez les chômeurs, la proportion de candidats n'ayant pas de réponse grimpe à 72 %, tandis qu'elle est de 51 % pour les salariés ou de 50 % pour les étudiants. Par tranches d'âge, elle est de 57 % chez les 50 ans et plus et de 43 % pour les 25-34 ans. |
Lorsqu'une entreprise refuse leur candidature, 89 % jugent pourtant important de connaître les raisons de cette décision. Pour mieux comprendre ce qui leur fait encore défaut et s'améliorer (cité par 79 % des sondés) et pour améliorer leur recherche d'emploi (62 %). Ils sont aussi 41 % à y voir une question de respect et 17 % une façon de garder le moral. |
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Réforme des liens entre fisc et entreprises en 2015 |
Le ministre de l'économie et des finances, Pierre Moscovici, a indiqué dimanche qu'il espérait voir votée en 2015 une loi refondant les relations entre les entreprises et le fisc, pour y introduire la notion de confiance. A Bercy, on a indiqué qu'il fallait comprendre l'échéance mentionnée par le ministre comme d'ici à la fin de l'année 2015. Ce projet, en test depuis quelques mois avec quelques entreprises volontaires, consiste à faire valider a priori par l'administration fiscale les choix en matière de déclaration d'impôts. Si les deux parties arrivent à s'entendre, l'entreprise s'épargne le risque d'un contrôle fiscal ultérieur. C'est là l'un des trois grands chantiers engagés par le gouvernement en matière de fiscalité des entreprises, avec la réforme de l'impôt sur les sociétés et l'audit de nombreuses petites taxes d'un faible rapport, a rappelé le ministre. |
Le groupe de travail sur la remise à plat de la fiscalité des ménages devra réfléchir à une fusion entre le RSA et la prime pour l'emploi ainsi qu'à l'instauration d'un prélèvement à la source, a aussi déclaré Pierre Moscovici. |
TEXTOS |
Automobile : les ventes de véhicules neufs au Japon (hors Mini) ont bondi de 27,5 % en janvier sur un an, de nombreux clients choisissant d'acheter avant la hausse d'une taxe sur la consommation le 1er avril.
Finance : à l'instar des autres banques japonaises, le groupe Mitsubishi UFJ a annoncé lundi un bond de son bénéfice net lors des neuf premiers mois de l'exercice en cours, pendant lesquels il a conclu le rachat de la Bank of Ayudhya thaïlandaise pour près de 4 milliards d'euros. Entre le 1er avril et le 31 décembre, ce mastodonte qui recouvre diverses activités bancaires et financières a dégagé un bénéfice net en hausse de 47 %, à 785,4 milliards de yens (5,8 milliards d'euros au taux de change moyen). Pour l'exercice clos le 31 mars, il prévoit toujours un bénéfice net annuel de 910 milliards de yens (6,6 milliards d'euros au taux de change actuel), soit 7 % de plus que l'an passé.
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Espagne : la banque espagnole nationaliséeBankia a annoncé lundi un bénéfice net de 509 millions d'euros pour 2013 et de 818 millions pour l'ensemble du groupe BFA-Bankia, après avoir été sauvée de la faillite par une aide européenne de 18 milliards en 2012. La banque, quatrième en Espagne par sa capitalisation et qui avait enregistré une perte record de 19,2 milliards d'euros en 2012.
Ukraine : les Etats-Unis et l'Union européenne mettent au point un important programme d'assistance financière pour l'Ukraine, a déclaré la responsable de la diplomatie européenne Catherine Ashton dans une interview au Wall Street Journal.
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"Nous avons un écart de 1 milliard de dollars entre nos besoins identifiés et nos recettes prévues" |
Le Programme alimentaire mondial (PAM), qui a drastiquement réduit ses missions ces derniers mois faute de moyens financiers, estime à 1 milliard de dollars (740 millions d'euros) ses besoins non couverts pour 2014, a affirmé lundi sa directrice Ertharin Cousin en Australie, étape d'une grande tournée dans les pays donateurs. Le PAM manque de nourriture pour les déplacés en République centrafricaine, au Zimbabwe, en République démocratique du Congo (RDC), à Madagascar, au Mali, au Niger, au Kenya ou encore en Haïti. L'agence de l'ONU doit supporter le coût de ses interventions en Syrie – 40 millions de dollars par semaine – où 4,25 millions de personnes ont besoin d'aide alimentaire. Le PAM cherche à mobiliser davantage de donateurs privés et individuels comme l'Unicef qui se finance ainsi à 60 %, contre 5 % seulement pour le PAM. L'agence onusienne entend aussi élargir sa base de donateurs traditionnels comme le Royaume-Uni, la France ou les Etats-Unis, en sensibilisant des pays comme la Chine et l'Arabie saoudite. |
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BLOG |
Que peut-on avoir envie d'imprimer en 3D ? |
Début décembre 2013, La Poste a inauguré une nouvelle offre d'impression 3D dans trois de ses bureaux parisiens. Pour le groupe et comme le précise cet article, l'opération est un test grandeur nature afin de tester le marché et évaluer l'opportunité de se placer en intermédiaire sur un service innovant. Mais que peut-on avoir envie d'imprimer en 3D ?
Une imagination grandeur nature
Après sept semaines d'expérimentation, La Poste affirme que cette opération intéresse 60 % de clients professionnels, et 40 % de particuliers.
Pour les pros, l'usage est assez vite vu : prototypage rapide, cadeaux d'entreprise, opération marketing. Passer par un tel service permet d'avoir un conseil de visu, de venir avec son projet sur clé USB, de le retravailler sur place si besoin, puis de passer commande et obtenir l'objet désiré en quelques jours. Sur Cresilas, on a aussi un bon aperçu de ce qui peut être réalisé dans ce cadre, ainsi que sur cette liste de Topito.
Pour les particuliers, l'usage est plus difficile à cerner. Si certains spécialistes du sujet, tel Chris Anderson, affirment que chacun possédera son imprimante à objets à la maison dans quelques années, pour l'instant le grand public y voit flou – voir notamment les réponses dans la vidéo suivante que nous avons réalisée avec Karim ElHadj.
Première observation : tout le monde ne sait pas encore de quoi il s'agit. Ou pas trop. Entre ceux qui ne savent pas de quoi il s'agit, ceux qui savent sans trop savoir, et ceux qui trouvent ça génial, la question est plus difficile qu'on ne le croit de prime abord.
Deuxième observation, les réactions spontanées des personnes que j'ai pu interroger depuis quelques semaines relèvent bien souvent de quatre grands registres :
– Le rêve. On veut imprimer ce que l'on ne possède pas (une grosse bagnole, une île, des robes de créateurs...) sous prétexte que cela serait moins cher. – Les sentiments. On veut imprimer ce qui nous manque, souvent un être cher, le double de son chien, voire sa femme... – La fiction. On veut imprimer un truc un peu fou, la réplique d'un objet de film ou de dessin animé. – Le quotidien. On répond spontanément qu'on aimerait imprimer un objet de la vie courante, de la vaisselle ou des vêtements par exemple...
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Lu sur Même pas mal !
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TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : La croissance française privée de son dernier moteur |
Le Figaro économie : Comment Facebook a révolutionné Internet |
The Wall Street Journal : Les Etats-Unis ouvrent une enquête approfondie sur les accords avec le fonds d'investissement souverain libyen |
Financial Times : Le ministre du commerce américain cherche à calmer l'Union européenne et l'Asie |
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