Zone euro : accélération de l'activité privée en août |
L'accélération de la croissance de l'activité privée dans la zone euro, signalant une intensification de la reprise, s'est confirmée en août, selon l'indice final PMI publié mercredi par le cabinet Markit, même s'il est légèrement inférieur à sa première estimation. L'indice PMI composite ressort à 51,5 contre 51,7 lors de la première estimation, et à 50,5 en juillet. Il s'agit de son plus fort taux de croissance depuis un peu plus de deux ans, souligne Markit. Lorsque cet indice dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse, et qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil. "La reprise économique de la zone euro continue de se généraliser, de nouveaux secteurs et de nouveaux pays sortant de la récession en août", se réjouit Chris Williamson, chef économiste de Markit. Après les chiffres publiés lundi par Markit et faisant état de la plus forte hausse de la production depuis plus de deux ans dans le secteur manufacturier, ces nouvelles données"indiquent la première croissance de l'activité des services depuis un an et demi dans la zone euro", souligne-t-il. Ce renforcement de la croissance repose principalement sur une reprise de la demande, le volume de nouvelles affaires enregistrant sa première hausse depuis juillet 2011. Par pays, l'Irlande, avec un indice à 57,6, affiche un plus haut de 77 mois. L'Allemagne atteint un plus haut de sept mois avec un indice à 53,5. L'activité repart en Espagne, où l'indice est à 50,8, son plus haut niveau en 28 mois, et en Italie où il est à 50,3, son plus haut niveau en 27 mois. La France reste à la traîne, avec un repli de l'activité et un indice à 48,8, mais elle affiche "un taux de contraction nettement inférieur à ceux observés en début d'année", souligne Chris Williamson. |
L'activité a progressé de 0,3 % dans la zone euro au deuxième trimestre 2013, après un repli de 0,2 % au trimestre précédent, a confirmé mercredi l'office européen de statistiques Eurostat dans sa deuxième estimation. La sortie de la récession se confirme donc, cette progression mettant fin à six trimestres consécutifs de baisse du produit intérieur brut (PIB) pour l'union monétaire. |
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Heures supplémentaires : Matignon ne fera pas marche arrière |
Le gouvernement ne "reviendra pas sur la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires", "il n'y aura pas de retour en arrière", a assuré mercredi la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, sur RMC et BFM-TV. Elle ajoute que "dans cette période où l'objectif prioritaire du gouvernement est d'inverser la courbe du chômage", une telle mesure "ne va pas dans le bon sens" alors qu'un débat s'est engagé à gauche sur les moyens de soutenir le pouvoir d'achat des plus modestes. Selon la ministre, "réduire les cotisations des employeurs sur le temps supplémentaire effectué par des salariés déjà en activité, c'est les désinciter à embaucher de nouveaux salariés". "Nous n'avons aucune raison aujourd'hui de nous reposer la question", a-t-elle dit. |
Des médias affirmaient mardi que le président François Hollande et le gouvernement n'étaient plus opposés au retour d'une partie du dispositif de défiscalisation des heures supplémentaires mis en place par Nicolas Sarkozy et annulé par la gauche après son retour au pouvoir en 2012. |
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Kodak sort de la faillite avec des ambitions réduites |
Eastman Kodak, légende déchue de la photographie, est sorti mardi de la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillitesavec l'intention de se relancer sur le seul marché de l'imagerie numérique. Le "nouveau" Kodak concentrera ses efforts sur des produits tels que l'impression numérique à grande vitesse ou l'impression sur des emballages flexibles destinés à des produits de grande consommation. Fondée en 1880 par George Eastman, Kodak a été pendant des décennies le nom le plus connu du marché mondial de la photographie grand public. Mais après avoir raté le virage du numérique, l'entreprise avait dû déposer son bilan en janvier 2012. La société sortie de la faillite prévoit un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros) cette année, a déclaré son directeur général, Antonio Perez. |
Avec plus de 60 000 salariés à son apogée, Kodak a été l'un des plus importants employeurs de l'Etat de New York, et l'envolée des coûts des retraites de ses ex-employés a d'ailleurs fortement contribué à sa chute. |
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Affaire Hermès : LVMH ne fera pas appel |
Le groupe de luxe français a finalement renoncé à faire appel de sa condamnation dans l'affaire Hermès, acceptant de payer l'amende record de 8 millions d'euros que lui avaient infligée les autorités boursières pour être entré masqué au capital de son concurrent. Si cette décision clôt une partie du dossier, elle est loin de mettre un terme à l'épais contentieux qui oppose les deux géants du luxe français. Car, outre une plainte auprès du parquet de Paris pour "délit d'initiés et manipulation de cours", Hermès a également assigné LVMH devant le tribunal de commerce de Paris. De son côté, LVMH a déposé une plainte contre le fabricant des sacs Birkin et des fameux carrés de soie pour "dénonciation calomnieuse". |
Le numéro un mondial du luxe avait fait une entrée fracassante dans le capital de son concurrent le 23 octobre 2010, annonçant à la stupéfaction générale détenir 14,2 % et bientôt 17,1 % d'Hermès, coté en Bourse depuis 1993 mais détenu en majorité par les héritiers du fondateur, Thierry Hermès. |
TEXTOS |
Bulgarie : le PIB bulgare s'est contracté de 0,1% au 2e trimestre 2013 par rapport au trimestre précédent, selon un chiffre définitif publié mercredi par l'Institut national des statistiques. Au premier trimestre, le PIB avait augmenté de 0,1%.
Latécoère :l'équipementier aéronautique annonce une chute de 37 % de son bénéfice au 1er semestre de cette année, malgré la progression de ses ventes. Des mouvements sociaux en Tunisie ont obligé le groupe à transférer une partie de son activité vers la France et le Mexique, et pesé sur ses résultats 2012.
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Océanie : l'Australie a affiché une croissance de 0,6 % sur le 2e trimestre de l'année en cours par rapport aux trois mois précédents, et de 2,6 % sur un an, selon les chiffres officiels publiés mercredi. L'Australie bénéficie depuis plusieurs années de la forte demande des pays émergents en matières premières qui lui a permis d'être le seul grand pays occidental à échapper à la récession en 2008.
Japon : la Banque du Japon envisagera de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire si le premier ministre, Shinzo Abe, décide de relever, comme prévu, la TVA de 5 % à 8 % en avril prochain, rapporte le quotidien Asahi.
Japon : plusieurs voix se sont élevées mercredi dans l'Archipel pour enjoindre au gouvernement de faire appel à des compétences étrangères face à la débâcle des fuites d'eau à la centrale accidentée de Fukushima.
Entrepreneuriat : le conseil des ministres examine mercredi un projet de loi visant à accélérer la simplification et la sécurisation de la vie des entreprises.
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+ 4,8 % |
C'est la croissance des ventes automobiles mondiales en 2014 que prévoit l'agence de notation financière Moody's, "essentiellement attribuable à une demande chinoise plus forte qu'attendue", dans une étude publiée mercredi."En Chine, la croissance du marché automobile demeurant supérieure au taux de croissance du PIB, nous avons révisé à la hausse nos prévisions de croissance de la demande pour les véhicules particuliers à 10 % après avoir tablé en janvier sur une croissance de 7 % pour 2013 et 2014", indique Falk Frey, l'auteur de cette publication, cité dans un communiqué. Cette demande chinoise permet d'assurer "le maintien, dans les douze à dix-huit prochains mois, de la perspective stable attribuée au secteur mondial de la construction automobile",souligne Moody's. En Europe, l'agence continue à anticiper une contraction de 5,0% des ventes de véhicules particuliers en 2013 par rapport à l'année précédente. |
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BLOG |
Trop de finance tue-t-il la croissance ?
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Existe-t-il un niveau optimal de financiarisation de l'économie ? Un document de travail du FMI écrit par Arcand, Berkes et Panizza (2012) s'intéresse à cette question et tente d'évaluer empiriquement ce niveau. Il met en avant les effets négatifs engendrés par une financiarisation trop approfondie.
La financiarisation renvoie à la place prise par les services financiers dans une économie et par conséquent au niveau d'endettement des agents économiques. Traditionnellement, l'indicateur du niveau de financiarisation se mesure en calculant le ratio entre les crédits au secteur privé et le PIB. Jusqu'au début des années 2000, cet indicateur ne prenait en compte que les crédits octroyés par les banques de dépôt, mais le développement du shadow banking (Bakk-Simon et al., 2012) incite dorénavant à prendre également en compte les prêts accordés par l'ensemble des institutions financières. Cet indicateur nous permet d'appréhender l'intermédiation financière (Beck et al., 1999)[1]. Le graphique ci-dessous présente l'évolution de la financiarisation dans la zone euro, en France et aux Etats-Unis depuis les années 1960. Cette dernière a plus que doublé dans les trois économies. Avant le déclenchement de la crise des subprime à l'été 2007, les crédits accordés au secteur privé dépassaient 100% du PIB dans la zone euro et 200% aux Etats-Unis...
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Lu sur le blog de l'OFCE
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TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Comment l'Europe a perdu la guerre du mobile |
Le Figaro Economie : Microsoft rachète Nokia, la star déchue des mobiles |
The Wall Street Journal : Microsoft décroche Nokia |
Financial Times : L'Indonésie met les Etats-Unis en garde quant à l'incertitude qui pèse sur l'assouplissement quantitatif (de la Fed) et le risque de ralentir la croissance des marchés émergents |
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