Syrie : ce qu'il faut retenir du discours de Hollande
Le président de la République a fixé la position de Paris sur la Syrie, mardi 27 août, au moment où les Occidentaux se préparent à une intervention contre le régime de Bachar Al-Assad.
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"Le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse", a affirmé François Hollande. "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" en Syrie, a assuré le chef de l'Etat devant les ambassadeurs français réunis dans le cadre solennel de la salle des fêtes de l'Elysée, mardi 27 août. Le président de la République a ainsi fixé la position de Paris, au moment où les Occidentaux se préparent à une intervention militaire alliée contre le régime de Bachar Al-Assad.
Francetv info résume ce qu'il faut retenir de son discours.
L'utilisation d'armes chimiques dénoncée
Alors qu'une attaque chimique présumée a fait des centaines de morts, le 21 août dans la banlieue de la capitale syrienne, "tout porte à croire que c'est le régime qui a commis cet acte abject qui le condamne définitivement aux yeux du monde", a estimé le président. François Hollande a dénoncé "une ignominie".
La France "prête" à intervenir militairement
François Hollande a martelé que ce massacre "ne peut rester sans réponse". Le président a invoqué "la responsabilité de protéger les civils", telle que définie par les Nations unies. Le chef de l'Etat a donc annoncé que Paris accroîtrait son soutien militaire à l'opposition syrienne.
"Cette guerre civile menace aujourd'hui la paix du monde", a jugé François Hollande. Et de noter que "le conflit se propage désormais à l'ensemble de la région, au Liban par des attentats, en Jordanie et en Turquie par l'afflux des réfugiés, en Irak par le déchaînement de violences meurtrières".
La décision sur une action "dans les prochains jours"
François Hollande réunira mercredi un conseil de défense consacré à la crise syrienne."Le Parlement sera informé de la situation dans les meilleurs délais", a ajouté le président de la République. "Engager ou ne pas engager la France, agir ou ne pas agir, décider ou ne pas décider, intervenir ou laisser faire, cette question (...) va revenir dans les prochains jours", a ensuite précisé le chef de l'Etat devant les ambassadeurs français.
"Tout va se jouer cette semaine", avait confié François Hollande au quotidien Le Parisien paru lundi. "La France a décidé d'exercer partout sa responsabilité", a-t-il conclu, mardi.
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