"Nous avions fait
des propositions de réforme de fond avec des mesures de court terme et de long
terme, mais le Premier ministre a balayé d'un revers de main les propositions
de la CGT", a affirmé Eric Aubin, secrétaire confédéral.
"Plus que jamais
la manifestation du 10 septembre", appelée par plusieurs centrales, dont
la CGT, contre la réforme, "est nécessaire pour peser sur les choix et
faire en sorte que d?autres choix soient faits", a-t-il ajouté.
Selon lui, "la
première conséquence de l'allongement de la durée de cotisation à 43 ans"
à horizon 2035 prévu par la réforme "sera une baisse du niveau des
pensions" car on aura de "moins en moins" de salariés qui auront
la durée de travail nécessaire et "se verront appliqués la décote".
"On n'est pas sur
une réforme de fond", ni sur une réforme qui "rétablit l'équilibre
entre capital et travail", a déclaré M. Aubin.
Par ailleurs, a-t-il
dit, la CGT "est formellement opposée à un transfert des cotisations
famille vers l'impôt, c'est une revendication de longue date du patronat".
Le gouvernement a laissé entendre que la hausse des cotisations vieillesse
prévue par la réforme, serait compensée par un geste en faveur du patronat.
Pour le syndicat,
"certaines dispositions qui pourraient apparaître favorables aux salariés,
au sujet de la pénibilité des femmes et des jeunes n'auraient qu'une portée
très limitée".
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