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vendredi 23 août 2013

Deux positions sur les retraites : "résoudre les problèmes" ou "bloquer les mesures"


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Deux positions sur les retraites : "résoudre les problèmes" ou "bloquer les mesures"

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F. Hollande, J-M. Ayrault, et les ministres Sapin et Touraine défendent l’allongement des cotisations et l’augmentation de la CSG, les membres du gouvernement se prononcent pour l’introduction d’un "compte retraite" qu’ils justifient par la pénibilité du travail, une revendication portée par la Cfdt qui conduit à l’individualisation des retraites et dont se réjouit le Medef et son secteur assurance.
Dans la majorité qui soutient le gouvernement, le PCF répond en relayant différentes propositions sur les retraites comme la pétition des collectifs qui titrait "on peut faire autrement". Le 13 août, il demandait lui-même des "mesures claires" concernant les retraites des salariés exerçant des métiers pénibles. Le lendemain, il citait et soutenait le sociologue Bernard Friot qui veut saisir "l’occasion de faire émerger d’autres idées". Mi-juillet Pierre Laurent se félicitait de la déclaration du PS s’exprimant pourtant pour l’allongement de la durée de cotisation pour les générations qui ont aujourd’hui 55 ans et moins.
Sur le terrain syndical, c’est le refus de la réforme, de tout nouveau recul social qu’expriment les nombreux appels syndicaux unitaires préparant la mobilisation du 10 septembre appelée par CGT, FO et la FSU. Ainsi l’un d’eux précise : " Toutes nouvelles mesures, quelles qu’elles soient, contre nos retraites doivent être bloquées".
Thierry Lepaon, le secrétaire général de la CGT, avait dénoncé en juillet la perspective d’"un recul social sans précédent" sur la retraite.
Pour Force ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly a redit mardi son opposition à l’allongement de la durée des cotisation qu’il juge "stupide, dangereux et inefficace", produit d’une politique d’austérité qui obéit à la " logique européenne ".
Le 1er ministre recevra les 26 et 27 août les syndicats sur ce projet qui devrait être présenté le 18 septembre au conseil des ministres puis examiné par l’Assemblée nationale la semaine du 7 octobre qui "sera entièrement consacrée au projet de loi réformant les retraites", vient d’annoncer le gouvernement.

                                                                       

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