Un "comité international d’accueil" pour la délégation syndicale du Bangladesh à l’OIT
Près de Dacca (Bangladesh), le 26 juin, un bâtiment industriel de huit étages a été fermé après l’apparition de fissures jugées dangereuses. Elles étaient similaires à celles qui avaient précédé l’effondrement du bâtiment de Savar, enfouissant tous les ouvriers qui y travaillaient, et faisant 1229 morts.
« Nous avons visité le complexe et nous en avons interdit l’entrée jusqu’à ce qu’il soit inspecté par les experts », a indiqué Kamsul Hasan Molla, le représentant du gouvernement local. « Nous l’avons fermé par mesure de précaution car nous ne pouvons prendre aucun risque après l’horrible tragédie du Rana Plaza. »
La tragédie de Savar a braqué les feux des projecteurs sur les conditions de sécurité, mais aussi de travail. Là étaient employés 3500 ouvriers parfois payés moins de 40 dollars par mois.
Le Bangladesh est le deuxième exportateur de vêtements du monde.
Les conditions d’exploitation de cette main d’œuvre font la fortune de grands groupes de distribution : Carrefour, Tesco, H&M, Walmar.
Après l’accident de Savar, les autorités du Bangladesh avaient fermé une vingtaine d’usines pour les mêmes raisons. 17 ont été réouvertes après l’avis des experts.
L’entente Internationale des travailleurs a lancé un appel à soutenir le comité international d’accueil de la délégation syndicale du Bangladesh à l’Organisation Internationale du Travail (OIT)
Elle publie sur son site la liste des 56 premiers signataires.
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