Le P-DG d’Orange découvre les règles de la « concurrence libre et non faussée » et leurs dangers pour son entreprise
Dans le quotidien Le Figaro paru hier, Stéphane Richard, le P-DG d’Orange, a déclaré que « dans le transport aérien, l’énergie, les télécoms, Bruxelles fait de la concurrence sauvage l’alpha et l’oméga de la politique économique » et que « cette idéologie a provoqué beaucoup de dégâts ».
M. Richard proteste notamment contre les inspections surprise menées le 11 juillet par la Commission européenne dans les locaux de plusieurs groupes de télécommunications européens, dont le français Orange, l’allemand Deutsche Telekom et l’espagnol Telefonica. Il les qualifié d’ « acharnement » et relève que « c’est la quatrième fois » que cela se produit depuis qu’il est à la tête du groupe.
L’Union Européenne soupçonne les opérateurs historiques d’avoir contrevenu aux règles européennes sur l’abus de position dominante.
M. Richard, avant d’être nommé P-DG d’Orange en février 2011, était le directeur de cabinet de l’ancienne ministre de l’Économie Christine Lagarde. Il a été mis en examen en juin dernier pour « escroquerie en bande organisée » dans l’enquête sur l’arbitrage grâce auquel Bernard Tapie a touché 403 millions d’euros dans le cadre de son litige avec le Crédit Lyonnais.
Sa carrière marquée par des allers et retours entre le public et le privé, s’est signalée, en 1991, par sa nomination comme conseiller technique au cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, Dominique Strauss-Kahn. C’était un an avant le référendum sur le Traité de Maasticht, qui a fait date dans la série des traités qui ont imposé la « concurrence libre et non faussée ».
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