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mercredi 24 juillet 2013

L' ECONOMIE à MI-JOURNÉE , mercredi 24 juillet 2013


L' ECONOMIE à MI-JOURNÉE , mercredi 24 juillet 2013
                     
                                       (Sources le MONDE )

UE-France: vers une reprise de la croissance au 2e semestre ?
La contraction de l'activité continue de ralentir dans le secteur privé français en juillet. Se redressant de 47,4 en juin à 48,8, l'Indice PMI de l'activité globale de la société Markit s'établit à son plus haut niveau depuis février 2012 et ne signale qu'un faible taux de contraction en juillet. Dans le secteur des services, l'activité affiche son plus faible recul depuis onze mois tandis que la production augmente pour la première fois depuis février 2012 dans l'industrie manufacturière, enregistrant en outre sa plus forte hausse depuis plus de deux ans. L'affaiblissement du repli de l'activité reflète un ralentissement similaire de la contraction du volume des nouvelles affaires dans le secteur privé. Le recul de l'emploi s'affaiblit en juillet dans le secteur, le taux de contraction affichant un plus bas de quinze mois en juillet. Les suppressions de postes ralentissent tant chez les prestataires de services que chez les fabricants. Jack Kennedy, économiste senior à Markit, commente : "Le secteur privé français se rapproche davantage de la stabilisation en ce début de troisième trimestre, les fabricants signalant en effet la première hausse mensuelle de leur production depuis près d'un an et demi tandis que la contraction de l'activité des prestataires de services ralentit en juillet. La modération du repli de certaines variables fondamentales, telles que les nouvelles affaires, l'emploi et le travail en attente, et le renforcement de la confiance des prestataires de services quant à leur volume d'activité à douze mois sont autant de pas dans la bonne direction pour l'économie française et pourraient annoncer une reprise de la croissance dans la deuxième partie de l'année."
La croissance au deuxième trimestre devrait être de 0,2 % et la France est en sortie de récession, selon Pierre Moscovici, qui revendique une politique de l'offre et assure vouloir limiter les hausses d'impôts en 2014. Dans "Le Figaro" de mercredi, le ministre de l'économie annonce également une réforme de l'assurance-vie en septembre et la mise en œuvre du PEA-PME annoncée par le président François Hollande. L'activité privée dans la zone euro s'est redressée en juillet et a atteint son plus haut niveau en dix-huit mois, laissant entrevoir une sortie de récession, selon le cabinet Markit qui publie l'indice PMI mercredi.
Chine : forte contraction industrielle
La Chine a enregistré en juillet sa plus forte contraction de la production manufacturière depuis onze mois, nouveau signe d'un ralentissement de l'activité dans le pays, a annoncé mercredi la banque HSBC. L'indice provisoire PMI des directeurs d'achat publié par la banque est tombé à 47,7 en juillet contre 48,2 en juin. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction. Le repli fait lui-même suite à une contraction plus forte que prévu en juin, l'indice final s'étant avéré encore inférieur à la prévision initiale de 48,3. Cette contraction, qui reflète notamment "une baisse des nouvelles commandes" pour l'industrie manufacturière,"accroit encore la pression sur le marché du travail", a commenté Qu Hongbin, chef économiste pour la Chine chez HSBC. "Le gouvernement a récemment insisté pour dire qu'il fallait maintenir un niveau de croissance minimal pour stabiliser le niveau de l'emploi [dans le pays], et cet indice PMI renforce la nécessité d'adopter des mesures supplémentaires pour stabiliser la croissance", a-t-il poursuivi.
Selon des remarques publiées cette semaine par des médias officiels, le premier ministre Li Keqiang a indiqué que Pékin "ne permettrait pas" à la croissance de descendre sous le seuil de 7 %, et qu'un niveau de 7,5 % était un objectif "raisonnable", correspondant aux exigences d'une stabilisation de l'emploi. Avec une croissance de 7,8 %, le pays avait enregistré l'an dernier sa performance la plus faible depuis treize ans.
Obama et sa vision de l'économie
Le président Barack Obama devait défendre mercredi sa vision de l'économie face à un Congrès toujours hostile, en lançant une campagne de terrain sur le thème de la revitalisation de la classe moyenne américaine. Le dirigeant démocrate, après s'être beaucoup consacré à la politique étrangère ces deux derniers mois, est attendu en milieu de journée à Galesburg, petite agglomération de son ancien fief de l'Illinois, pour un discours-cadre sur ses ambitions économiques. C'est également à Galesburg, ville particulièrement touchée par la désindustrialisation, que Barack Obama avait prononcé il y a huit ans sa première intervention d'envergure au sujet de l'économie sur la scène nationale, quelques mois après avoir pris ses fonctions au Sénat. Il y avait déjà parlé du renforcement de la classe moyenne comme garant de la prospérité du pays tout entier.
Depuis, les Etats-Unis ont subi la pire récession en deux générations, avec plus de 10 millions d'emplois perdus. Le taux de chômage, de 5 % début 2008, a bondi à 10 % en moins de deux ans avant de retomber actuellement à 7,6 %. 
Gros contrats militaires dans les EAU
Les Emirats arabes unis (EAU) ont passé une commande de 17 radars de défense anti-aérienneau groupe français Thales, portant à 1 milliard d'euros les contrats décrochés lors de la visite du ministre français de la défense, Jean Yves Le Drian, à Abou Dhabi, a annoncé mardi le ministère. C'est le second contrat conclu lors de la visite éclair du ministre aux Emirats, où il a rencontré le prince héritier, cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, patron de l'armement. Lundi soir, il avait signé une commande de plus de 700 millions d'euros pour deux satellites d'observation militaires fabriqués en France, par Astrium, division du groupe européen EADS, et Thales Alenia Space, coentreprise de Thales et de l'italien Finmeccanica.
"A la suite de leur rencontre hier soir, cheikh Mohammed a donné son accord à M. Le Drian pour l'achat de 17 radars Thales GM 200, conçus à Limours", a précisé le porte-parole du ministre. Avec les deux satellites, cela représente 1 milliard d'euros d'exportation vers les Emirats, a-t-il ajouté.
TEXTOS
Apple : le groupe informatique américain a annoncé mardi undeuxième recul consécutif de son bénéfice net, mais a quand même dépassé les attentes, grâce à de bonnes ventes de l'iPhone. Au troisième trimestre de son exercice décalé (avril-juin), le groupe a dégagé un bénéfice net de 6,9 milliards de dollars, en baisse de 22 % sur un an.
Il avait reculé au trimestre précédent pour la première fois en dix ans, de 18 %.
Le chiffre d'affaires a aussi augmenté un peu plus que prévu, de 0,9 % à 35,3 milliards de dollars, quand le consensus était de seulement 35,1 milliards.
M6 : le groupe de télévision affiche un repli de sa rentabilité et de son activité au premier semestre 2013 et se dit"prudent" pour le second, au vu d'"un marché dégradé",auquel il a jusqu'ici plutôt bien résisté mais qui devrait peser sur la fin de son exercice.
Liberia : la société minière canadienneAureus Mining Inc. a annoncé mardi à la presse à Monrovia avoir découvert dans l'ouest de ce pays une zone aurifère avec des réserves estimées à plus de 31 tonnes.
Social : le projet de loi sur l'économie sociale et solidaire, mercredi au menu du conseil des ministres, vise à créer des milliers d'emplois en apportant au secteur une reconnaissance et des financements, via une kyrielle de mesures, dont certaines hérissent le patronat. Promis depuis un an par le ministre chargé du sujet, Benoît Hamon, ce texte a pour ambition première de"favoriser l'emploi". 
Zone euro : les banques ont durci les conditions d'octroi de prêts pour les entreprises et pour le crédit immobilier, mais elles les ont au contraire assouplies pour le crédit à la consommation, une première depuis 2007,a fait savoir la BCEmercredi.
Japon : le déficit commercial de l'archipel a atteint 180,8 milliards de yens (1,39 milliard d'euros) en juin, à cause d'un renchérissement des importations sur fond de dépréciation du yen, a annoncé mercredi le ministère des finances.
ÉTUDES
TRAVAIL
Vers une amélioration du marché de l'emploi cadre ?
Source : APEC.
INTERNATIONAL (1)
Entre la France et les Etats-Unis, les échanges de produits similaires dominent
Source : Douanes.
INTERNATIONAL (2)
Dette publique de la zone euro en hausse à 92,2 %
Source : Eurostat.
TRANSPORTS
Refonder les programmes Marco Polo
Source : Cour des comptes européenne.

236 milliards de dollars
C'est la capitalisation boursière mardi de la banque américaine Wells Fargo, sise à San Francisco, selon les chiffres du New York Stock Exchange, où l'établissement est coté. La banque chinoise ICBC (Industrial and Commercial Bank of China) a perdu son titre de première banque mondiale en termes de capitalisation boursière, au profit de l'américaine. Selon des chiffres chinois, ICBC est
actuellement valorisée à 223 milliards de dollars.
Le règne d'ICBC en tant que plus grosse banque mondiale par la valeur de marché avait débuté en 2007, année où sa capitalisation s'était hissée à 374 milliards de dollars, sur fond d'expansion rapide de l'économie chinoise, a rappelé l'agence Dow Jones Newswires. ICBC était à l'époque considérée comme le symbole de la montée en puissance économique de la Chine, mais, depuis, le géant asiatique a vu sa croissance ralentir. Et sa rivale américaine Wells Fargo a finalement ravi à ICBC sa couronne le 12 juillet dernier, selon Dow Jones. Ce changement intervient alors que la Chine connaît un ralentissement marqué de son activité économique et que son secteur financier apparaît fragilisé après une sévère crise de liquidités en juin sur le marché interbancaire du pays. Wells Fargo avait annoncé il y a deux semaines avoir augmenté son bénéfice net de 20 % au deuxième trimestre et dépassé les attentes du marché, profitant notamment d'une amélioration du marché immobilier.

CAC 40

12:11 24/07/20133 958,35 + 0,90 %
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PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 ACCOR  28,295  + 3,06 % 
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 SCHNEIDER ELECTRIC  57,700  + 1,80 % 
 ESSILOR INTERNATIONAL  81,660  + 1,77 % 
 KERING (EX-PPR)  166,500  - 0,39 % 
 SAFRAN  43,030  - 0,39 % 
 BOUYGUES  21,750  - 1,14 % 
 VIVENDI  15,840  - 1,46 % 
 DEXIA  0,020  - 33,33 % 
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Thales

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DEVISES ET MATIERES PREMIERES
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BLOG
Belgique : la signification d'une succession monarchique réussie



Je me permets de sortir de mon domaine strict de compétence financière et économique pour saluer une transition monarchique qui fait honneur à la Belgique et qui me touche personnellement. Ce matin, le roi Philippe succédera à son père, le roi Albert II. Même si l'événement ne constitue pas un bouleversement qui lui vaut l'attention des médias internationaux, il constitue pour le pays une évolution monarchique remarquablement réussie.

Une monarchie dans un pays divisé

Quelques jours après l'annonce de l'abdication du roi Albert II, le gouvernement di Rupo était en mesure de mettre sur la table du Parlement fédéral une réforme institutionnelle qui précise les périmètres de l'Etat, des régions et des communautés. Ce n'est pas un hasard si le roi quitte après avoir eu l'assurance que ce projet avait le consensus politique le plus large possible. Le roi Albert II renonce au trône à un moment où les forces politiques belges sont arrivées à un accord. Il aura été un facteur de cohésion essentiel au cours de son règne de 20 ans.

Dans un pays de 10 millions d'habitants qui a quatre gouvernements, parlements et trois  communautés, la fragmentation des pouvoirs et les conflits « communautaires » constitue un défi de tous les jours.

Lors de la crise gouvernementale de 500 jours qui a précédé la mise sur pied du gouvernement fédéral, le roi a joué un rôle essentiel : sans l'insistance qu'il a mise sur l'adoption d'un budget et l'exercice par le gouvernement existant de fonctions essentielles, la crise politique et économique aurait été beaucoup plus grave.

La signature royale a du poids

Même si certaines forces tentent d'amoindrir ce poids, le fait que toutes les lois soient contresignées par le roi force le pouvoir exécutif à présenter à la signature royale des textes qui remplissent les conditions de constitutionnalité. Le respect des institutions assure un fonctionnement plus consensuel des pouvoirs législatifs et exécutifs. Tous les premiers ministres belges ont témoigné aussi de l'importance de leur visite hebdomadaire et de leurs entretiens avec le roi.

La Belgique est une monarchie constitutionnelle : le roi n'étant pas élu, ses actes doivent également avoir le contreseing gouvernemental. Il n'y a dès lors aucun risque de dérapage ou de pouvoir personnel. Cette situation assure le respect par le roi des institutions démocratiquement élues.
Lu sur Démystifier la finance

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Impôts : ce que les groupes du CAC 40 paient vraiment
Le Figaro Economie : Moscovici : "Le cap est tracé, l'action se déploie"
Financial Times : Les Etats-Unis veulent avoir accès aux données des banques européennes
The Wall Street Journal : Les ressorts de l'économie néerlandaise faiblissent, elle fait face à la stagnation

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