À Gaza, la justice internationale comme boussole
Un coup de tonnerre de la CPI lundi, un coup de semonce de la CIJ vendredi. Cette semaine, la justice internationale a resserré l’étau autour du pouvoir israélien et du Hamas.
Ce vendredi, la Cour internationale de justice sommait à nouveau Israël de cesser le feu à Gaza, mais surtout de stopper son offensive en cours à Gaza, tout en demandant au Hamas de libérer les otages du 7 octobre. (LIEN papier de Jérôme à venir).
Quelques jours plus tôt, c’est Karim Khan, le procureur de la Cour pénale internationale, qui demandait des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et son ministre de la défense Yoav Gallant, ainsi que contre les principaux responsables du Hamas, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
En Israël, l’annonce de Karim Khan a divisé parmi les opposants à Nétanyahou rencontrés par Mediapart lors d’une manifestation pour la décision du premier ministre, devant la Knesset à Jérusalem : « une décision écœurante », dont « l’infamie retombe sur l’ensemble du pays ». Rares étaient ceux à la soutenir. « La société israélienne n’a pas compris et ne pouvait pas comprendre », analyse de son côté le professeur de sciences politiques Menachem Klein. |
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