Bonjour, À l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs, le département de sociologie de l’Institut La Boétie publie une note intitulée « Accidents du travail : les victimes invisibles du libéralisme ». Depuis des décennies, les politiques libérales appliquées au travail se multiplient : intérim, apprentissage, rémunération à l’activité, sous-traitance… Mais connaissiez-vous leurs effets en terme de dangerosité quotidienne au travail et de morts ? Pourquoi la France est-elle la 3e pire élève de l’Union européenne en matière d’accidents du travail, avec plus de 2000 accidents et plus de 3 morts du travail chaque jour ? Pourquoi l'argent de la branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP), excédentaire chaque année – près de 2 milliards en 2023 –, ne permet pas d'indemnisation massive, des critères de pénibilité protecteurs et une inspection du travail en nombre suffisant ? Dans cette note, vous pourrez voir comment les réformes ont volontairement désarmé les salarié·es face aux exigences de production imposées par les employeurs ! Cette nouvelle note de l’Institut La Boétie propose un travail inédit d’analyse des chiffres de l’évolution des accidents du travail. Avec Anaïs Bonanno, sociologue spécialiste de l’inspection du travail, et Hadrien Clouet, député et sociologue du travail, elle vous propose des chiffres chocs à diffuser dans les mobilisations du 1er mai. Retrouvez cette note sur notre site internet. Partagez la sur Twitter, Telegram, Facebook. |
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