Le capitalisme néolibéral aurait-il fait son temps ? C'est l'hypothèse de Patrick Artus, chef économiste de la banque Natixis, qui prévoit une inflexion du mode de fonctionnement actuel. Selon lui, le Coronavirus a mis en évidence « la fragilité des chaînes de valeur mondiales » et la dépendance vis-à-vis de la Chine ou de l’Inde pour les médicaments. Il prévoit donc un renforcement des modèles sociaux et la "fin de l’austérité budgétaire et de la concurrence fiscale". Si c'est le cas, que restera-t-il à l'UE ?Le modèle néo-libéral a pourtant de beaux restes. Le groupe Total, qui a toujours eu un sens assez particulier de la division, vient de le prouver en versant aujourd'hui 1,8 milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires, contre 50 millions d'euros de bons d'essence pour le personnel hospitalier. Qu'est-ce que ça aurait été si l'entreprise n'avait pas fait preuve, comme Bruno Le Maire l'avait si gentiment demandé, de « la plus grande modération » ?
Chaque jour de la semaine, Marianne met en avant ceux qui sont en première ligne face à la crise du Coronavirus. Alexa, qui élève une quarantaine de chèvres près de Tarbes, raconte ses difficultés à vendre ses fromages depuis la fermeture de nombreux marchés, les pertes financières qui en découlent ainsi que le gâchis : « 120 litres de lait à la poubelle, et les traites de ce matin et d'hier (...) directement dans le caniveau ». Bref, difficile de ne pas en faire tout un fromage quand on fait tout pour nous rendre chèvre.
En période de confinement, il faut maintenir son corps en forme pour renforcer ses défenses immunitaires et résister au stress physique et psychologique. Face à l'avalanche d'apéros, remplaçons le gin tonic par de la gym tonique et soyons des résistants au règne du flasque tout en évitant le surentraînement. L'idéal ? Un cocktail endurance, force, souplesse, et surtout, Macron n'a cessé de vous le répéter: mo-bi-li-té !
Enfin, la bonne nouvelle du jour, c'est la distribution gratuite par le gouvernement d'engrais et de terreau de potager testés et approuvés par Monsanto pour faire face à la pénurie alimentaire qui se profile. Grâce aux conseils de Sibeth Ndiaye et à l'expertise de Bruno Le Maire, le jardin n'aura plus de secret pour vous. Et les profs auront tout le loisir de continuer à glander puisqu'il n'y aura plus besoin d'eux pour aller récolter des fraises !
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