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jeudi 30 avril 2020

Marianne - Confinés, déconfinés, surveillés - mercredi 29 avril 2020



VOTRE LETTRE SPÉCIALE CONFINEMENT

29 avril 2020
Confinés, déconfinés, surveillés
Cette crise aura finalement eu pour mérite de rappeler aux pays occidentaux que la politique, plus encore en démocratie, ne consiste pas à gérer l'existant à...
DÉGÂTS COLLATÉRAUX
Joignez votre signature à celles d'Arnaud Montebourg, de Jean-Louis Borloo ou d'Henri Guaino pour réclamer la nationalisation de l’usine Luxfer de Gerzat, en Auvergne, où étaient produites des bouteilles d’oxygène médical.

Pour Natacha Polony, cette crise nous rappelle que qui Excel dans la présentation powerpoint ne fait pas nécessairement un bon politique. Certes, le mal du gouvernement vient de plus loin : d'une idéologie bornée sur « l'ouverture », la culture centralisatrice et une incapacité à penser la démocratie. Reste que le confinement a été un choix par défaut. Il est temps de trouver un équilibre entre liberté individuelle et sécurité collective. Et de ne plus être fermé à l'ouverture du débat.

Plusieurs députés européens, ainsi que Jean-Luc Mélenchon, dénoncent l'appel du Commissaire européen à l’agriculture à faciliter la circulation des travailleurs détachés en ces temps de crise. Ils dénoncent « la logique du profit, des prix en chute libre – particulièrement du fait des grandes surfaces », la vulnérabilité de ces travailleurs sans assurance maladie ou « le manque de valorisation des professions agricoles ». Ils souhaitent arrêter de laisser le champ libre à l'exploitation.

La crise du coronavirus a freiné un marché de l'immobilier en plein essor. En raison d'une difficulté à se projeter sur le long terme et une « précarisation » de nombreux salariés, une baisse des transactions se profile, baisse accentuée par la période habituellement propice. La propension des Français à consacrer une bonne partie de leur budget à l'immobilier va toutefois limiter la baisse des prix. Mais certains ménages risquent d'être exclus du marché. Et les inégalités entre les territoires en seront renforcées. Ce serait un comble que l'immobilier aille dans le mur.

Dans un "Tract de crise", le haut fonctionnaire Didier Leschi rappelle que les lois de 1881 et 1884 ont mis un terme à la séparation entre confessions dans les cimetières. La possibilité de faire des regroupements confessionnels existe mais la sépulture est individuelle. N'en déplaise aux professionnels de la polémique, chacun est en droit d’être enterré à côté de ses proches, même s’ils n'ont pas la même religion. Bref, n'hésitons pas à enterrer la hache de guerre au cimetière.

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Religions : "La crise ne doit pas servir de prétexte à la réorganisation d'un séparatisme dans les cimetières"
Dans un "Tract de crise", le haut fonctionnaire Didier Leschi revient sur l'importance de la mixité religieuse dans les cimetières.
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