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jeudi 30 avril 2020

Au sommaire de Mediapart - mercredi 29 avril 2020




                                                  

La lettre quotidienne
mercredi 29 avril 2020
À la une de Mediapart
La dynamique d’union se précise entre responsables écologistes, hamonistes, communistes, une partie du PS et un bout de La France insoumise. Mais avant la ligne d’arrivée de la présidentielle 2022, le contexte reste incertain et le chemin escarpé.
Au programme de notre émission quotidienne : les tests, l'autre fiasco national ; le maire de Grenoble et le premier adjoint d'Anne Hidalgo sur les modalités concrètes du déconfinement ; le point sur les incendies à Tchernobyl ; la galère des familles monoparentales.
Le choc économique provoqué par la pandémie va mettre à l’épreuve tout le système bancaire international. Les banques américaines s’y préparent en constituant d’énormes réserves. Les banques européennes tergiversent, fragilisées par leurs choix passés.
Une nouvelle étude italienne, contestée, a trouvé des traces d’ARN du Covid-19 sur des particules fines à Bergame, la ville de la péninsule la plus touchée par l’épidémie. Une étude américaine montre que le virus peut rester viable trois heures dans l’air. Tour d’horizon des dernières publications scientifiques.
Le gouvernement, incapable à ce jour de connaître les capacités des laboratoires sur son territoire à réaliser des tests, s’est tourné vers un cabinet privé pour réaliser un audit. Enquête sur le désastreux pilotage des tests Covid-19.
Par Jade Lindgaard et Marie Barbier (Reporterre)
L’enquête pénale ouverte en juillet 2017 sur les opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo dans la Meuse, accusés d’avoir tenté de mettre le feu à un hôtel-restaurant, a nécessité l’engagement de moyens financiers considérables par la justice et la gendarmerie, comme le révèle une enquête de Reporterre et Mediapart.
En présentant le plan de déconfinement du gouvernement, le Premier ministre Édouard Philippe a largement nuancé la date du 11 mai promise par Emmanuel Macron. Au plus haut niveau de l’État, la confusion est totale. Partout ailleurs, la défiance est immense.
Le premier ministre a annoncé un déconfinement différencié selon les territoires, à partir du 11 mai. Il sera probablement retardé dans les zones dites rouges, là où le virus circule toujours activement.
En mars, 246 100 personnes supplémentaires se sont inscrites à Pôle emploi. C’est le plus mauvais mois enregistré depuis 1996. Et la situation devrait empirer, car le chômage partiel, déployé pour un salarié sur deux, ne protégera les emplois que temporairement. 
Le patron de la compagnie a annoncé qu’il réduisait son salaire fixe de 25 % et qu’il renonçait à son salaire variable. Mais il a omis de préciser qu’il va garder, en accord avec Bercy, son colossal bonus de 2 millions d’euros par an. Un plan social est en outre en préparation.
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30 personnalités du monde judiciaires, provenant de toute l'Europe, exhortent les Présidents des Institutions européennes à décréter une amnistie immédiate « pour protéger, parmi celles et ceux qui sont privés de leur liberté, les plus vulnérables, notamment les femmes enceintes, les plus âgés, les enfants, les handicapés… » Et de mettre en place des alternatives à la privation de liberté, à l'instar d'autres pays du monde.

«Pourquoi, depuis une vingtaine d’années, d’abord par l’artefact terroriste, puis maintenant par cette pandémie, le sécuritaire s’enfonce-t-il si facilement dans le beurre de nos libertés ? De libertés aussi fondamentales que pouvoir sortir, bouger sans être géolocalisé, se réunir, manifester, tenir un rond-point, exprimer sa colère ?» Seconde partie des «coronavigations» : pourquoi cette orgie sécuritaire ? 
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