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jeudi 30 avril 2020

La Tribune des Travailleurs - Le fil des informations - jeudi 30 avril 2020


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Il reste un secteur qui ne semble pas touché par la crise : l’industrie de l’armement

29 avril 2020 – Le ministère allemand de la Défense annonce que les gouvernements français et allemand viennent de signer deux accords lançant le développement du futur char européen, destiné à remplacer dans les années 2030 les chars Leclerc et Leopard 2. Le futur char de combat est un des principaux projets menés dans le domaine de l’industrie de défense par les deux pays. 

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Les compagnies aériennes annoncent des suppressions d’emplois par milliers

29 avril 2020 – Les compagnies aériennes assommées par la crise du coronavirus et sans perspectives de rebond avant longtemps, suppriment des emplois par milliers :  Virgin Australia, British Airways annonce la suppression de 12.000 emplois, sur un total de 42.000, la scandinave SAS de 5000 et l’islandaise Icelandair de 2.000. L’Association internationale du transport aérien (Iata) estime que 25 millions d’emplois dans le secteur de l’aviation et les activités associées sont menacés dans le monde.

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Le gouvernement annonce une diminution de l’indemnisation du chômage à temps partiel

29 avril 2020 – La ministre du Travail interviewée sur France Inter a annoncé une diminution de l’indemnisation du chômage partiel à compter de début juin. Actuellement, le chômage à temps partiel permet au salarié d’être indemnisé à hauteur de 70% du salaire brut, soit 84% du salaire net (100% pour le Smic). La ministre a déclaré que les conditions de cette diminution de l’indemnisation sont « à discuter avec les partenaires sociaux ».

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Les écoles de la communauté d’agglomération de Lens-Liévin resteront fermées le 11 mai

29 avril 2020 – Un communiqué des maires des 36 communes de l’agglomération annonce « Nous prenons la décision de ne pas rouvrir nos écoles, garderies et cantines le 11 mai prochain selon les préconisations du comité scientifique (…) Force est de constater que nous n’avons toujours pas connaissance des modalités de mise en œuvre suffisamment détaillées pour garantir la sécurité de tous : élèves et personnels. Le flou est encore total, notamment sur le protocole sanitaire à appliquer par les collectivités ».

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Des PV de confinement abusifs

Plusieurs habitants du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), et de cités de Seine-Saint-Denis, assurent avoir reçu par courrier des amendes pour non-respect du confinement… sans jamais avoir été contrôlés, rapporte Le Parisien. Un avocat au barreau de Bobigny (Seine-Saint-Denis) qui a de nombreux dossiers de personnes affirmant ne pas se souvenir d’avoir été verbalisées et qui se retrouvent, pourtant, en comparution immédiate, poursuivies pour violation réitérée du confinement, déclare :  «Ils ont été verbalisés en un clic sur une tablette par un policier, sans être contrôlés, ni avisés »,et aucune information sur les circonstances de l’infraction, ni de signature, ne figure dans ces PV.

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Alors que le blé est devenu plus cher que le pétrole, la Russie décrète un embargo sur ses exportations de céréales

27 avril 2020 – À dater du 27 avril, la Russie, premier exportateur mondial de blé, suspend ses exportations de céréales jusqu’au 1er juillet. La mesure concerne le blé, le seigle, le méteil (mélange de céréales), l’orge et le maïs, et ne s’applique pas à l’exportation vers les pays de l’Union économique eurasiatique (qui compte, autour de la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Arménie et le Kirghizistan). La constitution de stocks devrait permettre de faire baisser les prix et d’assurer la sécurité alimentaire.

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Les Etats-Unis d’Amérique, pays le plus touché par la pandémie du Covid-19

28 avril 2020 – Plus d’un million de cas diagnostiqués soit environ le tiers du nombre total de cas recensés dans le monde, d’après l’université Johns Hopkins. 58.365 personnes sont décédées, soit plus que les 58.220 militaires américains morts lors de la guerre du Vietnam (1955-1975), selon le bilan officiel publié aux Archives nationales.

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Calendrier de réouverture des établissements scolaires.

28 avril 2020 – Le Premier ministre a déclaré que Les enfants pourront retourner à l’école maternelle ou primaire dès le 11 mai, sur la base du volontariat et dans la limite de 15 élèves par classe. Les collèges ne seront rouverts qu’à partir du 18 mai, et seulement dans des départements peu touchés par l’épidémie, en commençant par les classes de 6e et de 5e. Il a ajouté : « Nous déciderons fin mai si nous pouvons rouvrir les lycées, en commençant par les lycées professionnels, début juin. »

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Le Premier ministre annonce une différenciation entre départements rouges et verts

28 avril 2020 – Dès le 30 avril, le directeur général de la santé présentera chaque jour une carte de la France colorée des départements, classés en vert ou en rouge. A partir du 11 mai, le déconfinement sera donc différencié entre les départements colorés en vert, où il sera appliqué largement, et ceux colorés en rouge, où il prendra une forme plus stricte. Cette carte continuera ensuite à être mise à jour quotidiennement, pour ajuster les mesures de restriction, en fonction de la couleur du département. Trois critères seront pris en compte pour le classement : « Le taux de cas nouveaux dans la population sur une période de sept jours», « la tension des  capacités hospitalières régionales en réanimation » et le degré de préparation du « système local de tests et de détection des cas contacts »

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Le coronavirus et les perspectives d’un État unique en Palestine


 Le « mur de séparation » ou « clôture de sécurité » a été érigé par l’État d’Israël depuis 2002 et doit atteindre 708 kilomètres. Appelé « Mur de l’apartheid » par ses détracteurs palestiniens et juifs, il grignote, notamment autour de Jérusalem, les terres agricoles palestiniennes, transformant le territoire en une multitude de confettis. 
 
« Face à la propagation du virus de l’occupation en Cisjordanie, à la démolition des maisons sur l’ensemble de la terre historique de la Palestine de Kfar Qasim, en passant par Jérusalem jusqu’à Umm al-Hiran, au Néguev, au nivellement des terres agricoles, à la destruction des cultures, aux raids contre les camps et les villages, certains se cachent derrière le coronavirus pour ne pas poser la question de la nécessité d’une nouvelle forme de lutte : la lutte pour en finir avec les structures racistes et coloniales de l’actuel État, pour construire à la place un seul État palestinien laïque et démocratique pour tous ses citoyens. » Naji El Khatib


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Dans le cadre d’une tribune libre, La Tribune des Travailleurs publie sur une page entière la contribution de Naji El Khatib, écrivain et militant palestinien.

« Dehors, Bolsonaro… et toute sa politique ! »


Dehors Bolsonaro !
Tandis que le président d’extrême droite, Bolsonaro, a, pendant des mois, minimisé l’épidémie, qualifiée de « petite grippe » et s’est opposé à toute mesure de confinement, dans les favelas, où s’entassent treize millions de travailleurs parmi les plus pauvres, la faim s’ajoute aux ravages du Covid-19, car il n’y a plus de travail.
« Le coronavirus est un problème de plus pour la favela. Ici, on meurt de balles perdues et de problèmes de santé », dit un habitant d’une favela de Rio.
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Les correspondants de La Tribune des Travailleurs font le point sur la situation au Brésil et nous informent sur les positions au sein du Parti des Travailleurs (PT) au sein duquel des militants et responsables ont, dès le 9 avril, proposé une plate-forme d’urgence, incluant, entre autres, l’arrêt immédiat du paiement de la dette.

Plus de 20 millions de licenciements en cinq semaines !


Distribution d’aide alimentaire par une association caritative dans le quartier de Boyle Hights
(Los Angeles), début avril.

Tandis que les hôpitaux publics ne font plus face à la pandémie, avec un taux de mortalité disproportionné qui frappe les Noirs et les plus pauvres, les États- Unis s’enfoncent dans la crise.
Le ministère du Travail annonce que, entre le 15 mars et le 18 avril, 26,5 millions d’Américains étaient inscrits au bureau du chômage, un bond spectaculaire dû aux plus de 20 millions de licenciements en cinq semaines. 
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Lire l’article des correspondants de La Tribune des Travailleurs aux Etats-Unis qui publie des extraits du journal ouvrier américain The Organizer.
On peut lire également sur la même page une article intitulé Trump et le « virus chinois »dans lequel on voit que le président américain tente de faire oublier les 22 millions d’Américains jetés au chômage en un mois, l’impréparation des autorités face à la pandémie et les chiffres gigantesques de victimes.

Ordonnances. Temps de travail, congés : « L’accord ne cessera qu’en décembre 2021 »

Une des ordonnances concerne les congés, le temps de travail quotidien ou hebdomadaire et le repos le dimanche. En matière de congés payés, des accords doivent être établis par branche ou par entreprise.
Le patronat s’est précipité pour préparer ces accords pour assurer la reprise au plus vite, en exploitant au maximum les travailleurs. 
La Tribune des Travailleurs explique la remise en cause que constituent ces mesures et en détaille des conséquences concrètes à partir de plusieurs exemples d’accords signés.
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L’ordonnance qui s’en prend aux plus fragiles :
Une autre ordonnance est relative aux établissements sociaux et médico-sociaux (n° 2020-313, 25 mars).
Elle « adapte » les règles d’organisation et de fonctionnement de ces établissements. 

Des salariés du secteur expliquent dans La Tribune des Travailleurs les modifications introduites par cette ordonnance.

École «Que va-t-il se passer le 11 mai?


Une réunion à l’initiative de La Tribune des travailleurs a rassemblé quarante-sept enseignants, agents d’entretien des établissements scolaires, Atsem, animateurs, parents d’élèves de Seine-Saint-Denis, le 25 avril, qui ont cherché à répondre à cette question. 
« On risque de passer tout notre temps à faire du nettoyage,alors que ce n’est pas notre travail », (Sophie, Atsem)
« Ça fait des années qu’on se bat pour avoir du savon dans les toilettes dans notre école, on n’en a jamais » (Juliette, professeur des écoles à Bagnolet.)
Après le 11 mai, aura-t-on les masques, les produits pour se laver les mains ? (travailleur au service des restauration)
Ils veulent nous faire rentrer le 11 mai, mais ne nous disent pas comment on va être protégés… »(Marie-Gisèle, une agente de lycée)
« Notre proviseure nous a dit qu’elle ne rouvrirait le lycée le 11 mai que si elle avait les moyens d’assurer la sécurité sanitaire »  (Maria, enseignante en lycée)
« Quand on voit l’état des toilettes du collège ou la largeur des couloirs, cela me paraît impossible d’envisager la réouverture(parent, élue FCPE)
« On va aller au charbon sans savoir» (Lilla, agent d’entretien dans les collèges de Seine-Saint-Denis, secrétaire départementale du syndicat FO des personnels du département)
…….
On lira avec beaucoup d’intérêt dans La Tribune des Travailleurs les interventions des participants à la réunion ainsi que plusieurs témoignages et les réactions syndicales.
La conclusion est claire : l’urgence est là, vitale. L’État doit garantir que tous les élèves pourront être sur un pied d’égalité pour aborder leur future année scolaire. Un plan de rattrapage doit être impulsé, des moyens extraordinaires doivent être débloqués. Pour ce faire, le journal  avance quatre pistes pour reconstruire l’école.

Vers une « révolte de la faim » ?


Des habitants font la queue pour recevoir des colis alimentaires, le 22 avril 2020 à Clichy-sous-Bois, en Seine-St-Denis (250 personnes lors de la première distribution, 500 lors de la troisième…)
En 2020, en France, des familles ont faim. Des familles chaque jour plus nombreuses.
A tel point que le préfet de Seine-Saint-Denis redoute, après un mois de confinement, des « émeutes de la faim » et s’inquiète d’un « risque alimentaire » menaçant les habitants les plus pauvres du département…
Des ouvriers, femmes de ménage, retraités, salariés, chômeurs, etc. de Maisons-Alfort décrivent leur situation : « Nos salaires ne suffisent plus pour vivre ». Ils demandent
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La Tribune des Travailleurs publie plusieurs témoignages souvent dramatiques et se fait l’écho de l’indignation de maires ou de responsables associatifs.
Alors oui, il faut réquisitionner les 400 milliards offerts aux banques et aux patrons ! 

Non à l’union nationale, oui à l’unité ouvrière !

Par Daniel Gluckstein —
Que retenir du fastidieux exposé d’Édouard Philippe devant une poignée de députés ce 28 avril ? Que le déconfinement sera « progressif », régionalisé et plus long que prévu ; qu’il n’y aura toujours pas de tests, de gel et de protections pour tout le monde ; et que, pour les masques, ce sera la grande débrouille (payante).
Sur deux points, le Premier ministre a été net : le travail doit impérativement reprendre, en présence physique ou en télétravail (c’est sans doute pourquoi le retour à l’école commencera par les plus jeunes) ; et les conditions de cette reprise du travail, et plus généralement du déconfinement, seront mises au point le 30 avril avec « les partenaires sociaux ».
Démarche typiquement totalitaire et corporatiste. Avant le confinement, ce gouvernement n’a cessé de s’attaquer aux travailleurs. À peine l’épidémie déclarée, il s’est empressé de faire voter des ordonnances qui permettent d’allonger la semaine de travail, de réduire le temps de repos et de supprimer congés et RTT. Les 400 milliards d’aide aux banques et aux entreprises qu’il a fait adopter sont une arme de destruction des emplois, comme on le voit déjà à la FNAC et à Air France. Son plan de déconfinement lui-même est une exigence du Medef, au mépris de toute préoccupation de la santé des travailleurs et plus généralement de la population. Et il ose en appeler aux syndicats de travailleurs ! Pourquoi ces derniers devraient-ils accepter d’aider Macron et son gouvernement ?
La même question se pose au plan politique. Édouard Philippe veut faire voter les députés au pas de charge. L’opposition proteste. D’un strict point de vue démocratique, elle a raison. Mais y a-t-il de quoi s’étonner ? La Ve République est un régime antidémocratique et bonapartiste où tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains du président. Faire voter un plan au pas de charge par cette Assemblée croupion, c’est dans la logique de ces institutions. Quant à réclamer un temps de débat plus long, comme le font les députés de « gauche »… À quoi serviraient quelques jours de plus de discussion dans une Assemblée privée de tout pouvoir ?
Face à la violence de ce pouvoir de plus en plus isolé, face à l’arrogance avec laquelle il prétend malgré tout continuer à frapper les travailleurs et la jeunesse alors que la faim s’étend, qu’une majorité de salariés est en chômage partiel et que des centaines de milliers de suppressions d’emplois sont annoncées, la logique démocratique voudrait que les députés qui, à l’Assemblée nationale, incarnent la « gauche » refusent toute aide à Macron. La logique démocratique voudrait qu’à la place de cette Assemblée croupion soit élue une Assemblée constituante donnant au peuple le pouvoir de décider des formes et du contenu social de la démocratie.
Ce pouvoir se sait faible, isolé et rejeté par la majorité du pays. Il lui faut chercher à élargir sa base. La veille du discours d’Édouard Philippe, Le Figaro est entré en campagne pour un « gouvernement d’union nationale ». Et de s’en expliquer ainsi : « Jamais un gouvernement d’union nationale ne s’est réellement constitué sous la Ve République. Le dernier date de la fin de la Seconde Guerre mondiale, sous la IVe, il était réuni sous Charles de Gaulle entre 1944 et 1947 et regroupait des gaullistes, des centristes et des communistes. Après la victoire des Alliés et un pays à reconstruire, les circonstances étaient exceptionnelles… comme aujourd’hui avec la crise sanitaire ? »
Au nom de « la crise », il s’agirait d’associer droite et gauche à une politique visant à en faire payer les conséquences aux travailleurs : par l’étranglement des services publics au nom du remboursement de la dette faramineuse qui se constitue, par la remise en cause de leurs droits acquis, par l’allongement du temps de travail et la baisse des salaires, par le démantèlement de l’assurance chômage et de la Sécurité sociale. Tel est le contenu social de l’appel à l’union nationale.
Sous cette forme, cette proposition a peu de chance d’aboutir : à ce stade, les différents partis de « gauche » l’ont écartée. Mais on note que les députés du Parti socialiste votent avec les députés macronistes tous les plans donnant des centaines de milliards aux capitalistes. On note aussi que le Parti communiste français – dont les députés ont voté le plan de 300 milliards puis refusé son augmentation à 400 milliards – a proposé à Macron la création d’un« Comité d’urgence nationale » associant « forces politiques, syndicales et patronales » (L’Humanité, 16 avril). On notera enfin que, la veille du discours de Philippe, La France insoumise – dont les députés ont voté comme ceux du PCF s’agissant des 300 puis des 400 milliards – a rendu publiques ses « propositions » visant à « la planification du déconfinement » dans lesquelles on peut lire :« Notre volonté à cette étape n’est pas la polémique avec le gouvernement (…). Nous voulons mettre à disposition un plan et des principes pour guider une action cohérente et argumentée à nos yeux (…). La maîtrise de la crise sanitaire que nous vivons doit être impérativement une cause commune pour notre peuple. Il faut rendre possible l’unité d’action contre l’épidémie. »
L’unité d’action avec un gouvernement qui offre 400 milliards aux banques et aux capitalistes pour licencier, restructurer, jeter des centaines de milliers de travailleurs au chômage ? On ne peut pas séparer la manière dont le gouvernement agit au plan sanitaire et la manière dont il déchaîne les plans de restructuration et de licenciements. C’est une même politique, anti-ouvrière et antipopulaire. Dans aucun domaine, il n’est pas possible, à qui se réclame de la cause des travailleurs, d’apporter la moindre aide à Macron. Les intérêts de la classe ouvrière commandent de dire non à un gouvernement d’union nationale, mais oui à un gouvernement d’unité ouvrière, un gouvernement d’unité des travailleurs et des organisations ouvrières prenant les mesures d’urgence qu’appelle la situation : l’interdiction des licenciements et des suppressions d’emplois ; le maintien intégral des salaires pris en charge par les entreprises elles-mêmes ; la confiscation des 400 milliards offerts aux banques et aux capitalistes et leur affectation à des mesures d’urgence en matière d’emploi, de santé, d’école, de services publics, de pouvoir d’achat ; la nationalisation sans indemnité ni rachat des banques et de toutes les entreprises à même de développer la production en masse des tests, des masques et de tous les moyens de protection ; la planification de la production pour répondre à ces besoins urgents ; la distribution gratuite de denrées alimentaires de base et le blocage des prix à la consommation ; l’annulation des charges et des loyers ; la garantie pour toutes les familles d’une alimentation correspondant aux besoins.
C’est pour faire aboutir une telle politique ouvrière, conforme aux besoins vitaux de la majorité, que nous appelons toutes celles et ceux qui en partagent la nécessité à construire ensemble le parti ouvrier.

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La Tribune des travailleurs malgré la crise sanitaire, le confinement et la dispersion de ses moyens, réussit ce tour de force de paraître, d’être imprimé, d’être distribué, d’accroître de façon sensible ses abonnements. Le journal renforce ainsi la chaîne ouvrière de résistance dans la lutte des classes, et de combat contre l’union sacrée, pour un gouvernement des travailleurs.

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