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dimanche 29 mars 2020

Edition spéciale: De quoi avons-nous besoin ? La pandémie au scanner. Le concours d'hypocrisie autour des nationalisations… Au sommaire de Mediapart, ce samedi 28 mars.2020




                                                          

La lettre quotidienne
samedi 28 mars 2020
À la une de Mediapart
Avions cloués au sol, effondrement de la production industrielle, chute de la pollution… La crise du coronavirus a des effets jamais observés sur la qualité de notre environnement. Une occasion à saisir, une fois la pandémie passée, pour tout repenser.
Douze vols par semaine pour Wuhan, 31 pour Ibiza, 17 pour Punta Cana, 20 décollages par jour pour Atlanta : le business as usual de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle avant l’épidémie de Covid-19 n’est plus compatible avec le monde détoxifié devant surgir de la catastrophe.
Alors que foires et les grands salons d'art sont reportées ou annulées sous l’effet du Covid-19, des voix se font entendre pour en finir avec ces grands-messes culturelles polluantes et trop insérées dans l’économie de marché. Et plaident pour une démondialisation des arts.
Le sociologue Razmig Keucheyan explore les pistes ouvertes par la crise sanitaire pour repenser nos besoins. Le défi à relever est double : les satisfaire de manière égalitaire, mais limiter ceux qui ne sont pas soutenables. 
Bruno Le Maire n’exclut pas des nationalisations partielles, visant notamment Renault ou Air France. Des responsables de gauche invitent, eux, à « nationaliser la santé ». Mais la propriété étatique est-elle une vraie alternative à la propriété privée ?
Samedi en fin de journée, le premier ministre a laissé transparaître son inquiétude. « Les 15 premiers jours d'avril seront encore plus difficiles que ceux que l'on vient de vivre ». Notre fil d’actualités en accès libre.
Par Donatien Huet et Mathieu Lehot
La moitié de l’humanité confinée, la courbe de mortalité qui continue de s’envoler en Europe, l’épicentre en train de se déplacer aux États-Unis, des pays du Sud qui passent sous les radars : Mediapart fait le point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 à travers le monde.
Le nombre d’élus locaux et de militants atteints par le Covid-19 explose. D’aucuns font le parallèle entre le maintien du premier tour, le 15 mars dernier, et l’affaire du sang contaminé.
Depuis le début du confinement, les quartiers populaires essuient un pénible débat sur leur irrespect supposé des consignes. Mais le traitement policier qui leur est réservé mérite d’être examiné.
Mediapart suit au quotidien plusieurs internes mobilisés face à la crise sanitaire du Covid-19. Ces étudiantes et étudiants en troisième cycle parlent de leur ressenti, de leurs craintes, mais aussi de ces solidarités nouvelles qui surgissent. Témoignage à La Réunion.
En Irlande, où un confinement total a été décidé vendredi, les poids-lourds de l’économie comme Google et Facebook avaient renvoyé leurs employés à la maison depuis le 16 mars. Mais du côté des sous-traitants, ce n’était pas la même histoire.
Par Claude Grimal (En attendant Nadeau)
Dans son billet de blog du mercredi 18 mars, Éric Chevillard, triste et narquois, se félicite de ses stratégies éditoriales et dit son soulagement que son dernier livre, Monotobio, dérogeant aux principes de marketing qui sont les siens, ait été sauvé in extremis par un heureux alignement de virus.





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Tout plan pour la sortie de la crise sanitaire apparait aujourd'hui prématuré. Même si la politique budgétaire soutient l'activité, le PIB devrait chuter de 6% en 2020. Le risque est de repartir comme avant. Peut-on utiliser la crise pour s'engager résolument dans la transition écologique et sociale?

Karim Tabbou, figure du Hirak en Algérie, qui venait de purger sa peine de prison, s'est vu condamner à nouveau à de la prison ferme. Un large ensemble de collectifs pour la démocratie condamne la «mise à mort programmée d’un militant politique», demande la fin de cet acharnement judiciaire ainsi que la «libération inconditionnelle et sans délai de tou·te·s les détenu·e·s du Hirak».

Chaque jour depuis le début de la crise sanitaire liée à l’épidémie du coronavirus, l’Observatoire des prisons reçoit des dizaines d’appels téléphoniques de détenus ou de leurs proches. Ils nous alertent sur la situation en détention, mais aussi, et surtout, nous font part de leurs angoisses, nourries par un cruel manque d’informations.

Par emmiod
On décrit souvent le coronavirus Covid-19 comme un être invisible et maléfique. En fait, c’est juste un trader, «un être polyglotte et engageant». Notre envoyé spécial confiné a pu le rencontrer.
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