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lundi 30 mars 2020

Marianne - C'est la guerre, malheur à celui qui se pose des questions ! - lundi 31 mars 2020





                                  

C'est la guerre, malheur à celui qui se pose des questions !
« Union nationale ». Ça sonnerait presque comme une injonction. Malheur à qui viendrait rompre cette belle union. C'est vrai, on est en guerre, il ne faudrait... Lire plus
30 MARS 2020PRENDRE L'AIR ET DE LA HAUTEUR
Doit-on se contenter de hennir contre ceux qui veulent désunir ? Certes, en cette période, les tensions sont exacerbées. Mais cela ne doit pas empêcher de poser certaines questions. Celle de la capacité réelle de nos présidents à agir. Celle de notre modèle politique et économique. Car à défaut de prévoir l'imprévisible, il faut se donner les moyens d'y faire face. Et être capable de répondre à l'épidémie de fake news par autre chose que le virus de la démagogie.

Bien qu'il soit de plus en plus moutonnier, papy Cohn-Bendit est convaincu de faire de la résistance. Après avoir invité Raoult à « fermer sa gueule », il a estimé qu'Angela Merkel avait, "en tant que femme", une "communication protectrice" sur le Covid-19 mais était trop tendre pour la scène internationale. Il a au moins raison sur un point : on manque cruellement de personnalités mesurées et au langage châtié.

Depuis quelques jours, Marianne interroge les vrais premiers de cordée, ceux qui œuvrent face à l'épidémie. Aujourd'hui, c'est le maire Marc Kerrien, de Noyal-Pontivy (Morbihan) qui témoigne. Dans ce qu'il décrit lui-même comme un petit village gaulois, il n'est pas toujours aisé de raisonner les réfractaires ni de faire comprendre aux habitants qu'ils sont à l'abri de l'envahisseur. Surtout lorsque les premiers décès liés à la maladie arrivent et qu'il faut déjà préparer la suite. Un élu n'est pas toujours heureux, mais il se doit d'être au service de ses concitoyens.

Retrouvez également notre entretien avec Romain Dureau, agroéconomiste et cofondateur du laboratoire d'idées Urgence transformation agricole et alimentaire (UTAA). L'occasion d'évoquer la remise en cause de notre modèle agricole, la durée des denrées, le manque de pérennité des emplois saisonniers, la prison du libre-échange et l'importance de ne plus mettre le local au placard. Et d'ouvrir la voie à un autre champ : celui des possibles.

Les concerts de Goldman and co peuvent-ils changer la vie ? C'est ce que plusieurs chanteurs et leurs fans M à croire. Alors ils chantent pour tous ceux qui déchantent, ils créent des ballades pour ceux qui ne peuvent plus se promener et proposent de nouveaux airs aux confinés. En ces temps difficiles, un peu de légèreté ne peut pas faire de mal. N'hésitez pas à vous offrir quelques grammes d'Insta pour toujours rester Young.

Pour sortir vous procurer notre dernier numéro "Vivre!", n'oubliez pas de vous procurer ici la dernière attestation de déplacement dérogatoire.
"J'ai scellé un cercueil, puis un autre, puis un autre" : la semaine de Marc Kerrien, maire dans le Morbihan
Depuis le début du confinement, de nombreux citoyens sont en demande d'une écoute et de conseils. Marc Kerrien, notre maire "premier de cordée" de Noyal-Pontivy... Lire plus
Romain Dureau : "La crise du coronavirus est le grain de sable qui bloque l'agriculture mondialisée"
L'agroéconomiste tire le bilan des conséquences de l'épidémie sur notre modèle agricole et lance des pistes pour profondément réformer un système structuré par... Lire plus
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