Chère lectrice, cher lecteur,
Les autorités passent la vitesse supérieure pour déterminer si le public respecte ses consignes contre le coronavirus. Le Temps a appris que la Confédération a demandé à Swisscom d’identifier les zones comptant au moins 20 cartes SIM dans un espace d’une superficie de 100 mètres sur 100.
Le but, pour Berne, sera de déterminer si la population respecte l’interdiction de rassemblements de plus de cinq personnes dans l’espace public, à savoir les places publiques, les promenades et les parcs, comme le stipule l’article 7c, alinéa 1 de l’ordonnance 2 Covid-19. Les téléphones des Suisses seront ainsi utilisés pour lutter contre la pandémie.
Les analyses seront effectuées uniquement dans les espaces publics, et pas, par exemple, dans les immeubles d’habitation. Ces données ne seront pas communiquées en direct à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), mais dans un délai de vingt-quatre heures environ. Les autorités ne sauront pas ce qui se passe en temps réel, mais avec un certain décalage.
Le but sera sans doute de déterminer si des rassemblements illégaux ont lieu plusieurs jours de suite dans des endroits publics, afin, ensuite, de prendre des mesures pour les disperser. Mercredi, l’OFSP n’a pas pu répondre de manière précise à nos questions. «Nous confirmons la collaboration avec Swisscom, s’est contenté de dire un porte-parole. Un premier test a eu lieu les jours passés. Les processus à venir sont en train d’être discutés.»
– Anouch Seydtaghia, journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies
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