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mardi 26 mars 2019

Gilets jaunes: ces Insoumis réclament le départ du préfet de Gironde après le "matraquage" d'un des leur - le 3.03.2019



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Gilets jaunes: ces Insoumis réclament le départ du préfet de Gironde après le "matraquage" d'un des leur

Loïc Prud'homme dit s'être fait "matraquer" par la police en marge du XVIe acte des gilets jaunes



Par Anthony Berthelier
Gilets jaunes: Les Insoumis réclament le départ du préfet de Gironde après le "matraquage" d'un des leurs


POLITIQUE - "Ce n'est plus la France." Depuis que leur collègue Loïc Prud'homme dénonce s'être fait "matraquer" par des forces de l'ordre samedi 2 mars à Bordeaux en marge d'un cortège de gilets jaunes, les députés Insoumis, Jean-Luc Mélenchon en tête, s'insurgent des violences policières et de la dérive autoritaire du pouvoir. Plusieurs sont ceux -et pas uniquement dans les rangs LFI- à réclamer le départ du préfet de Gironde, Didier Lallement, qui a immédiatement apporté son soutien aux policiers dans cette affaire.
"Dans une manifestation non déclarée, sur un axe interdit par arrêté préfectoral et après sommations, les forces de l'ordre ont dispersé des gilets jaunes cours Pasteur. Elles ont correctement fait leur travail. Je les soutiens totalement", avait tweeté le Préfet de Nouvelle-Aquitaine et préfet de la Gironde quelques heures après que Loïc Prud'homme se soit plaint.

L'empressement du préfet dénoncé

Une réaction insensée pour plusieurs députés de la France insoumise, mais également d'autres bords politiques. "Je demande immédiatement la démission du préfet, qui a validé sans même enquêter le matraquage de Loïc Prud'homme!", s'est par exemple indigné l'élu de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel au micro de LCI.
Le principal intéressé estime lui aussi que "le préfet, au regard de la conduite de ces forces de l'ordre, soit relevé de ses fonctions." "Le plus étonnant, incroyable, inacceptable dans cette affaire, c'est surtout la réaction du préfet, Didier Lallement, qui dit que les policiers n'ont fait que leur travail, (...) alors que dans une manifestation non-déclarée, seuls les organisateurs peuvent avoir à répondre de cette organisation, et qu'aucune contrainte physique ne peut être exercée contre un parlementaire. (...) Les policiers ont agi hors du cadre de la loi, et le préfet cautionne ces agissements, c'est ce qui me semble le plus grave", a-t-il dénoncé auprès de France 3 Nouvelle Aquitaine.

Sur les images publiées par Loïc Prud'homme, on distingue une tache de sang sur l'oreille gauche du député de Gironde. "Je viens de me faire matraquer par les forces de l'ordre alors que je rentrais tranquillement récupérer mon vélo. Voilà le travail de la police, quand on se replie gentiment, qu'on est député de la République", expliquait-il dans la vidéo que vous pouvez retrouver ci-dessous.
Jean-Luc Mélenchon a, pour sa part, réclamé une nouvelle fois le départ du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner coupable selon lui, d'avoir mis en place une doctrine de maintien de l'ordre répressive à l'encontre des manifestants.
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