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"Il était fiché S..." #cdanslair 26.03.2018
Ajoutée le 26 mars 2018
Alors que les responsables politiques avaient dans leur ensemble fait preuve de retenue après les attaques de Carcassonne et de Trèbes dans l’Aude, qui ont entraîné la mort de quatre personnes dont un lieutenant-colonel de gendarmerie, vendredi 23 mars, l’heure est désormais à l’offensive du côté de l’opposition et la polémique enfle sur la lutte contre le terrorisme ainsi que le suivi des personnes "fichées S".
Laurent Wauquiez a ainsi exigé, ce lundi matin, dans une déclaration à la presse, le rétablissement de l’état d’urgence, dénonçant ce qu’il appelle "la coupable naïveté" d’Emmanuel Macron dans la lutte contre le terrorisme. Face à l’"ennemi intérieur" que représente à ses yeux "la barbarie islamiste", le président des Républicains a par ailleurs réclamé l’internement des "fichés S" de nationalité française "les plus dangereux" et l’expulsion des ressortissants étrangers qui font l’objet de la même surveillance.
Une position qui le rapproche de Marine Le Pen qui prône également ces mesures. La présidente du Front National a, de son côté, également demandé la démission du ministre de l’Intérieur "dont les premiers mots devant la caméra c’est de dire "nous ne savions pas qu’il était radicalisé"". "Manifestement Gérard Collomb est complètement dépassé par les événements", a ajouté la députée du Pas-de-Calais.
Dimanche, l'ancien Premier ministre Manuel Valls avait lui aussi évoqué plusieurs pistes, comme l’interdiction du salafisme, et suggéré de regarder "de près les questions liées à la rétention administrative" pour les "fichés S" "dont on considère qu’ils représentent un danger".
Radouane Lakdim, l’auteur des attaques meurtrières de Carcassonne et Trèbes, aurait-il pu être placé en rétention lui qui était fiché S depuis 2014 mais ne montrait aucun "signe précurseur pouvant laisser présager un passage à l'acte terroriste" selon le procureur de la République de Paris François Molins. Impossible répond le gouvernement et la majorité, la suspicion ne suffit pas dans un Etat de droit. "On va en prison quand on est condamné, pas quand éventuellement on est suspecté", a ainsi plaidé Christophe Castaner le délégué général de La République en marche. D’autre part, l'assignation à résidence existe déjà, 600 personnes jugées suspectes y avaient été contraintes sous l'état d'urgence, la nouvelle loi antiterroriste le permet toujours.
Près de 20 000 personnes sont aujourd’hui inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Sur ce total, 11 000, les plus sensibles, sont "prises en compte" par les services, qui analysent leur dangerosité avec pour objectif de prévenir les passages à l’acte. Mais depuis vendredi le sort de ces fichés S est une question très discutée.
Alors que faire des fichés S ? Comment sont-ils surveillés par les autorités ? A partir de quel degré de "radicalisation" un individu peut-il être considéré comme dangereux ? Comment lutter contre le terrorisme ?
Invités :
- Éric PELLETIER, grand reporter au Parisien
- Soazig QUEMENER, rédactrice en chef du service politique de Marianne
- Jérôme FOURQUET, directeur du département Opinion de l’institut de sondages IFOP
- Fréderic PLOQUIN, journaliste, spécialiste des questions de sécurité
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.france5.fr/emissions/c-dan...
| Facebook : https://www.facebook.com/Cdanslairf5/
| Twitter : https://twitter.com/Cdanslair
Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.
Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Laurent Wauquiez a ainsi exigé, ce lundi matin, dans une déclaration à la presse, le rétablissement de l’état d’urgence, dénonçant ce qu’il appelle "la coupable naïveté" d’Emmanuel Macron dans la lutte contre le terrorisme. Face à l’"ennemi intérieur" que représente à ses yeux "la barbarie islamiste", le président des Républicains a par ailleurs réclamé l’internement des "fichés S" de nationalité française "les plus dangereux" et l’expulsion des ressortissants étrangers qui font l’objet de la même surveillance.
Une position qui le rapproche de Marine Le Pen qui prône également ces mesures. La présidente du Front National a, de son côté, également demandé la démission du ministre de l’Intérieur "dont les premiers mots devant la caméra c’est de dire "nous ne savions pas qu’il était radicalisé"". "Manifestement Gérard Collomb est complètement dépassé par les événements", a ajouté la députée du Pas-de-Calais.
Dimanche, l'ancien Premier ministre Manuel Valls avait lui aussi évoqué plusieurs pistes, comme l’interdiction du salafisme, et suggéré de regarder "de près les questions liées à la rétention administrative" pour les "fichés S" "dont on considère qu’ils représentent un danger".
Radouane Lakdim, l’auteur des attaques meurtrières de Carcassonne et Trèbes, aurait-il pu être placé en rétention lui qui était fiché S depuis 2014 mais ne montrait aucun "signe précurseur pouvant laisser présager un passage à l'acte terroriste" selon le procureur de la République de Paris François Molins. Impossible répond le gouvernement et la majorité, la suspicion ne suffit pas dans un Etat de droit. "On va en prison quand on est condamné, pas quand éventuellement on est suspecté", a ainsi plaidé Christophe Castaner le délégué général de La République en marche. D’autre part, l'assignation à résidence existe déjà, 600 personnes jugées suspectes y avaient été contraintes sous l'état d'urgence, la nouvelle loi antiterroriste le permet toujours.
Près de 20 000 personnes sont aujourd’hui inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Sur ce total, 11 000, les plus sensibles, sont "prises en compte" par les services, qui analysent leur dangerosité avec pour objectif de prévenir les passages à l’acte. Mais depuis vendredi le sort de ces fichés S est une question très discutée.
Alors que faire des fichés S ? Comment sont-ils surveillés par les autorités ? A partir de quel degré de "radicalisation" un individu peut-il être considéré comme dangereux ? Comment lutter contre le terrorisme ?
Invités :
- Éric PELLETIER, grand reporter au Parisien
- Soazig QUEMENER, rédactrice en chef du service politique de Marianne
- Jérôme FOURQUET, directeur du département Opinion de l’institut de sondages IFOP
- Fréderic PLOQUIN, journaliste, spécialiste des questions de sécurité
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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.
Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
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