Chère lectrice, cher lecteur,
Olga Feldmeier et sa start-up Smart Valor sont au cœur de la Crypto Valley, à Zoug, autant que de l’innovation blockchain. Le nom de cette «cryptofinancière» d’origine ukrainienne figure en couverture d’un magazine où elle est qualifiée de «reine du bitcoin». A l’évidence, le titre ne lui déplaît pas. N’a-t-elle pas réussi sa première mission qui était de négocier avec les autorités suisses l’octroi d’une licence d’intermédiaire financier pour Xapo, une société californienne cruciale pour les cryptomonnaies puisqu’il s’agit du «coffre-fort» des clés privées des détenteurs de bitcoins?
De l’Ukraine à Zoug en passant par la Silicon Valley, l’histoire d’Olga Feldmeier permet de mieux comprendre ses convictions et sa nouvelle mission. Née en Ukraine, elle a très tôt affronté les conséquences dévastatrices de la fin d’un régime autoritaire, celui de l’Union soviétique dans les années 1990. «Lors d’un pareil effondrement, il n’y a aucune protection de la propriété. Tout est perdu», constate-t-elle. Le bitcoin, pour elle, est «une protection en cas de catastrophe, une sorte de deuxième génération du système bancaire suisse, une défense contre les actes autoritaires de l’Etat», insiste-t-elle. C’est une question de sphère privée, pas de spéculation. Forte de ses relations avec les vedettes de la blockchain, elle organise cette semaine le Crypto Summit, à Zurich.
– Emmanuel Garessus,
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