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jeudi 30 mars 2017

HISTOIRE et MEMOIRE -La Galerie de l'Histoire -TRAPPIST-1

HISTOIRE et MEMOIRE

 La Galerie de l'Histoire.
   
Christian LE Moulec
30 mars, 22:15
TRAPPIST-1 


Dans le cadre des grandes découvertes de l’Humanité… 
Trappist-1a, c’est ainsi que l’on a baptisé une naine rouge. Une étoile parmi tant d’autres, sachant que les naines rouges représentent en gros 80% des étoiles de la Voie lactée. Mais autour de Trappist-1a gravitent sept planètes comparables à la Terre, en taille et en masse. Ce seraient donc des planètes rocheuses. Attention, trois d’entre elles pourraient présenter de l’eau en surface. 
« LA NAINE ROUGE ET LES SEPT PLANETES », ainsi a-t-on nommé ce système stellaire, prometteur pour d’aucuns. 
Une équipe internationale a découvert au cours du dernier automne ce système surprenant, évoluant à quelque 40 années-lumière de chez nous. 
Xavier Bonfils de l’Institut de planétologie souligne « C’est la première fois qu’on en trouve autant (de planètes) d’analogues à la Terre autour d’une étoile ». Et ce système est exceptionnel aussi par la très petite taille de son étoile dont le diamètre n’est guère plus grand que celui de Jupiter (environ 140 000 km), et la masse égale à 8% de celle du Soleil. 
La luminosité n’est que de 5 dix-millièmes de celle de notre étoile. C’est même une naine qualifiée d’ « ultrafroide ». La durée de révolution des sept planètes varie de 1,51 à 18,76 jours. Notons qu’il faut 88 jours à Mercure, la planète la plus proche du Soleil, pour faire le tour de ce dernier. 
C’est en pistant les transits (les passages d’exoplanètes devant leur étoile) que l’équipe dirigée par Michaël Gillon, de l’université de Liège, a découvert ce système. Maintenant, ces lointaines cousines peuvent-elles abriter la vie ? 
Attention, du fait de leur proximité avec leur étoile, ces planètes subissent d’énormes forces de marée qui les chauffent bigrement jusqu’à les rendre inhospitalières. 
Toutefois, e, f et g (voir la pièce jointe) sont dans la « zone habitable ». Dans cette région, le rayonnement émis par l’étoile rend possible la présence d’eau liquide à la surface des planètes hôtes. Mais cela ne suffit pas. En l’occurrence, ces objets sont en « rotation synchrone » ; ils présentent toujours la même face à leur étoile (comme c’est d’ailleurs le cas pour la Lune par rapport à la Terre). Ainsi, la face irradiée en permanence est brûlée tandis que l’autre dans une ombre glaciale est plongée. Cela n’arrange donc pas nos affaires. 
Cependant, la donne peut changer si ces planètes sont dotées d’une atmosphère suffisamment épaisse. 
En conclusion, il nous faut donc étudier avec plus de précisions ce système. Dès 2018, des instruments vont entrer en scène. Ainsi, Spirou nous renseignera plus exactement sur les masses. Le télescope spatial Cheops affinera les mesures. Enfin, un autre télescope spatial, James Webb, sera capable d’analyser l’atmosphère des planètes de Trappist-1, surtout celle des trois retenues. 
Alors, nous verrons ce que nous verrons… 
En tout cas, affaire à suivre ! 
Ci-dessous : 
Système planétaire de Trappist-1 en comparaison avec le système solaire interne. 
Transiting Planets and Planetisimals Small Telescope. C’est grâce à ce modeste télescope, installé au Chili, que les planètes précitées ont été repérées. 
Projet Spirou. 
Télescope spatial Cheops. 
Télescope spatial James Webb. 
Les onze bières trappistes labellisées « Authentic Trappist Product » en 2015. Trappist-1 est un clin d’œil à cette bière, belge pour beaucoup.
         

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