GUYANE Les travailleurs en grève générale contre le gouvernement Hollande-Cazeneuve
Ils sont travailleurs hospitaliers, électriciens, enseignants, chômeurs… Et depuis une semaine, avec parfois le renfort d’élus locaux, ils ont dressé des barrages sur les principales routes de Guyane.
Les travailleurs ont des revendications : elles ont été intégrées noir sur blanc dans la plate-forme du collectif « Pour la Gwiyann dékolé » (Sauvons la Guyane) : « Construction de 5 lycées, 10 collèges et 500 classes primaires en utilisant les ressources locales, y compris cantines, internats, logement du personnel et des enseignants », avec « introduction officielle dès la rentrée prochaine de l’étude des langues maternelles » ; la « gratuité des transports scolaires, routiers et fluviaux », création immédiate, « pour l’Université de Guyane, de 20 postes, personnels enseignants et administratifs » ; des « moyens de production immédiate de 40 megawatts pour Saint-Laurent » en matière d’énergie ; la « reconnaissance des droits des peuples autochtones », notamment « par la ratification de la convention 169 de l’OIT », et « l’arrêt définitif de la vente du centre médico-chirurgical de Kourou (CMCK) » par la Croix-Rouge, « annuler tout projet de privatisation » par la « transformation du CMCK en établissement de santé public », etc.
Mais ces revendications ne sont pas entendues. Alors, les travailleurs guyanais, comme tous les travailleurs du monde, utilisent le moyen d’action qui permet de les imposer : la grève.
La Tribune des travailleurs consacre cette semaine une page entière à la lutte des travailleurs de Guyane. Il y donne notamment la parole à un membre de la direction de l’Union des travailleurs de Guyane (UTG) dont le conseil national s’est réuni samedi 24 mars et a lancé un appel à la grève générale à partir de lundi 26 mars pour que les revendications soient satisfaites.
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