Ami-e-s, camarades, méditez ce que nous a dit Jean-Luc Mélenchon hier au Havre...

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Ami-e-s, camarades, méditez ce que nous a dit Jean-Luc Mélenchon hier au Havre... 

		V... C ... R... 30 mars, 08:55
Ami-e-s, camarades, méditez ce que nous a dit Jean-Luc Mélenchon hier au Havre...  Traçons notre route... Ne répondons plus aux attaques de ceux qui vont disparaître et qui hurlent à la mort de manière on ne peut plus pathétique...  Méprisons aussi ceux qui nous appellent encore et encore et encore, à une funeste alliance d'appareils et de personnalités, y compris parmi ceux qui disent appuyer le candidat des Insoumis, de l'Avenir en commun et de la force du peuple. Vous voyez sans doute à qui je fais allusion, hein ? Celui-là même qui a saboté le Front de Gauche et qui est l'esclave de son parti.  Si Mélenchon est si haut, ce n'est pas tant du fait de la qualité de son projet mais beaucoup plus en raison de son autonomie absolue à l'égard des partis dont il était l'émanation en 2012... Il ne pouvait alors être reconnu par une majorité de Français-e-s comme le candidat du peuple tout entier, justement parce qu'il était enfermé dans le pré-carré de la "gauche", voire de la "gauche de la gauche".  C'est de ce territoire au périmètre de plus en plus restreint et aux frontières de plus en plus floues qu'il s'est libéré depuis et ça paye. Il s'est évadé du "corral" de la "gauche" pour être davantage le candidat du peuple tout entier, sans rien renier pour autant - bien au contraire ! - du coeur de la philosophie politique qui l'a toujours pétri. Et c'est bien cela l'essentiel.  Parler à tous, sans être le candidat de quelques-uns - fussent-ils "les nôtres", avec au coeur un projet qui parle à tous bien qu'étant, soi-même, largement inspiré par une certaine philosophie et pas par celles des "autres", nos adversaires et ennemis politiques !  On ne peut gagner une élection présidentielle en France, sous la 5e République QUE si l'on n'est pas le candidat d'un parti ou d'un camp mais que l'on s'élève au-dessus des partis, pour incarner l'intérêt général qui nous dépasse tous.  Car il y a partout en France des citoyen-ne-s non engagé-e-s à gauche qui, pourtant, peuvent très bien nous reconnaître comme des alliés, et qui peuvent très bien voir en Jean-Luc Mélenchon le candidat qui saura les entendre, les comprendre et les servir.  C'est cela que l'on résumait par la formule traditionnelle "la rencontre d'un homme et d'un peuple".  Nous pouvons observer que cette "rencontre" est en train de se faire...