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lundi 20 mars 2017

Dans la presse étrangère - lundi 20 mars 2017

Dans la presse étrangère

Face à l’Europe, la croisade de Recep Tayyip Erdogan

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’adresse à ses partisans à Sakarya (nord-ouest), le 16 mars 2017.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’adresse à ses partisans à Sakarya (nord-ouest), le 16 mars 2017. KAYHAN OZER / AP
  • Jusqu’où ira-t-il dans l’anathème et la provocation ? Avoir jeté l’opprobre sur les responsables allemands et néerlandais, qualifiés de « nazis » pour n’avoir pas accédé à son désir de faire campagne sur leur territoire en vue du référendum constitutionnel du 16 avril censé élargir ses pouvoirs, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, vient de se livrer à une nouvelle saillie antieuropéenne.
  • Devant une foule conservatrice réunie à Eskisehir (Anatolie centrale) et acquise à sa cause, il a enjoint à ses compatriotes installés sur le Vieux Continent de faire davantage d’enfants – « non plus seulement trois, mais cinq » –, ce qui, à ses yeux, représente la meilleure réponse à « l’injustice » de l’Union européenne (UE).The Daily Telegraph
  • « Vous êtes l’avenir de l’Europe », a encore lancé le fondateur de l’AKP (Parti de la justice et du développement). En poussant ainsi les feux du nationalisme, il escompte obtenir un plébiscite lors du vote du mois prochain, juge The New York Times.
  • Le site d’informations Vox souscrit à la même analyse et souligne qu’en jouant à outrance la carte du sentiment antiturc et en vilipendant les hiérarques européens, M. Erdogan, par ailleurs partisan assumé du rétablissement de la peine de mort (abolie en 2004), espère un vote favorable à ses intérêts dans les urnes. Une tactique pas forcément inopérante, puisque le Parti républicain du peuple (CHP, opposition laïque) le soutient dans sa dénonciation de l’Europe…
  • Un an après l’accord migratoire scellé dans la douleur entre Ankara et l’UE, celui-ci a clairement failli. Et ce sont les enfants qui en paient le prix le plus élevé, déplore Sacha Myers, directrice de communication de l’ONG Save The Children en Grèce, dans une tribune à Euronews.
  • Cependant que le régime turc use sans pudeur du chantage migratoire et, comme le déplore le magazine américain Commentary, se livre à des « jeux démographiques » sournois, The Christian Science Monitor s’interroge : le flirt turc avec l’UE est-il terminé ? Sans doute, à en juger par l’éloignement vis-à-vis du bloc européen et le rapprochement avec la Russie. D’ailleurs, dans un entretien au magazine Der Spiegel, le chef de la diplomatie allemande, Sigmar Gabriel, a estimé samedi que jamais Ankara n’avait été aussi éloigné d’une adhésion à l’UE.
  • Pour Steven A. Cook, chercheur principal sur le Moyen-Orient et l’Afrique au Council on Foreign Relations, la crise diplomatique actuelle est symptomatique des mythes qui prévalent sur la Turquie. A commencer par celui qui veut que le pays soit une démocratie… The Washington Post
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Saignée démographique dans les Balkans. Région tourmentée de longue date, les Balkans ne souffrent pas seulement de l’équilibre précaire entre communautés. Depuis quelque temps, ils voient aussi leur population émigrer en masse. Des départs qui rappellent ceux des années 1990, lorsque la guerre faisait rage. Aujourd’hui, cependant, le motif de cet exode est différent : il est lié aux difficultés économiques d’une interminable transition. Le Temps
RT à la chasse aux « fausses informations ». Dans la guerre de l’information qui se joue aujourd’hui à l’échelle mondiale, chacun veut prendre sa part. RT, l’ex-Russia Today – chaîne lancée en 2005 pour être la voix du Kremlin à l’étranger –, ne fait pas exception à la règle. Elle vient d’ailleurs de lancer un outil baptisé « FakeCheck ». Objectif : séparer le bon grain de l’ivraie journalistique. The Moscow Times
L’EI, quelle menace pour l’Indonésie ? A mesure que l’emprise de l’organisation Etat islamique (EI) sur ses territoires irakien et syrien se racornit sous les coups de boutoir de la coalition internationale, la crainte de voir les djihadistes retourner dans leur pays d’origine grandit. Peuvent-ils représenter un péril pour l’Indonésie, le plus grand pays musulman de la planète par la population ? The Diplomat apporte des éléments de réponse.
Relève de la garde nord-coréenne ? Et s’il était l’avenir de la Corée du Nord ? A 21 ans, Kim Han-sol, fils de feu Kim Jong-nam (assassiné par empoisonnement à l’aéroport de Kuala Lumpur, le 13 février), a fait des études supérieures, parle couramment l’anglais et rêve de voir son pays s’ouvrir au monde. Mais ses chances d’accéder un jour au pouvoir sont minces, estiment les experts. D’autant qu’il qualifie son oncle Kim Jong-un de « dictateur »The New York Times


Sources Le Monde.fr

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