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vendredi 30 décembre 2016

Dans la presse étrangère - vendredi 30 décembre 2016



Dans la presse étrangère

Sam Rainsy, cible récurrente du pouvoir cambodgien

Le chef du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP, opposition), Sam Rainsy (à droite), s’exprime devant la presse, en présence de Kem Sokha, vice-président du CNRP, à Tokyo, le 10 novembre 2015.
Le chef du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP, opposition), Sam Rainsy (à droite), s’exprime devant la presse, en présence de Kem Sokha, vice-président du CNRP, à Tokyo, le 10 novembre 2015. YOSHIKAZU TSUNO / AFP
  • Sa vie d’exilé en France, Sam Rainsy va sans doute la poursuivre encore un long moment. Réprouvé en son pays, le chef de l’opposition cambodgienne, âgé de 67 ans, voit son temps de prison s’accumuler. Déjà sous le coup d’une peine de deux ans d’incarcération pour diffamation, il a été condamné cette semaine, par contumace, à cinq années de détention supplémentaires pour un post mis en ligne par une autre personne sur sa page Facebook. The Cambodia DailyVoice of America
  • Le tribunal municipal de Phnom Penh l’a reconnu coupable, lui et deux de ses collaborateurs, d’une publication faisant référence à une version falsifiée d’un traité signé par le Cambodge et le Vietnam en 1979. Un document apocryphe dans lequel les deux pays s’engagent prétendument à abolir leur frontière commune, longue de 1 270 kilomètres. The Khmer TimesIB Times
  • La question frontalière, très sensible, est au cœur des récriminations de l’opposition contre le régime autoritaire de Hun Sen – premier ministre depuis 1985 –, accusé de laisser le Vietnam empiéter sur le territoire national.
  • Chef du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP), Sam Rainsy a fustigé l’attitude du chef du gouvernement qui, selon lui, cherche à transformer le système judiciaire en « cour de justice fantoche »« Le Cambodge est un pays tristement singulier, où les innocents sont poursuivis et persécutés, tandis que les criminels sont libres et jouissent d’une impunité totale », a-t-il déploré.
  • Pour les observateurs, dont The Phnom Penh Post se fait l’écho, cette condamnation relève du procès d’intention. L’objectif sous-jacent est de faire obstacle par tous les moyens au retour de Sam Rainsy et à son éventuelle candidature aux élections législatives de 2018.
  • « La lourdeur de la peine n’a guère d’importance, puisqu’il se trouve à l’étranger, mais s’il veut se lancer dans la course politique, il doit d’abord obtenir une grâce », souligne l’analyste politique Ou Virak. Autant dire que sa marge de manœuvre est quasi nulle.
  • Pas de quoi cependant décourager M. Rainsy, qui a fait savoir que cette nouvelle avanie ne contribuait qu’à renforcer sa détermination à mener le combat pour provoquer un changement démocratique dans son pays d’origine lors des scrutins de 2017 (élections municipales) et 2018. Radio Free Asia
Fantômes de la Saint-Sylvestre en Allemagne. Patrouilles contre les migrants, attaques de mosquées : les agressions sexuelles de Cologne (ouest), l’an dernier lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, ont changé le visage de l’Allemagne. La grande ville de Rhénanie, réputée pour son carnaval, est devenue le symbole de l’échec des pouvoirs publics en matière de sécurité et des défaillances de la politique d’accueil des migrants d’Angela Merkel. La Tribune de Genève
Racisme ordinaire en Tunisie. En fin de semaine dernière, trois personnes d’origine congolaise étaient la cible d’une attaque au couteau dans le centre de Tunis. Ce triste fait divers a relancé le débat sur le racisme anti-Noir qui prévaut dans le pays. Pour Jeune Afrique, quatre étudiants racontent comment ils doivent, au quotidien, affronter les quolibets, les vexations, et, parfois, la violence physique. Témoignages édifiants.
Le sort inégal des chrétiens d’Iran. D’après certaines estimations, l’Iran compterait environ 150 000 chrétiens. Mais tous ne sont pas logés à la même enseigne. Si certains sont tolérés, comme ceux d’origine arménienne (et donc nés chrétiens, aux yeux du régime de Téhéran), d’autres ne sont pas acceptés, voire activement persécutés. C’est notamment le cas de ceux qui ont abdiqué leur foi mahométane pour se convertir au christianisme. The Daily Beast
Militaire-détective américain. Pour un militaire, une médaille revêt toujours une signification très particulière. Mais il arrive que ces décorations, symboles d’héroïsme et d’engagement, se perdent. C’est là que le major Zachariah Fike entre en scène. L’objectif de ce militaire américain : retrouver la trace des propriétaires de ces récompenses égarées. BBC
 Source le Monde.fr

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