Samedi 31 décembre 2016
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Lettre de Frida Kahlo à Nickolas Muray : « Ce tas de fils de pute que sont les surréalistes. »
Frida Kahlo (6 juillet 1907 – 13 juillet 1954) est l’une des figures les plus emblématiques de l’art mexicain du XXème siècle. Parmi les hommes de sa vie, on connaît surtout Diego Rivera, mais elle vécut également une aventure avec Nickolas Muray, un des photographes les plus en vogue de New-York à l'époque. Ils consomment ensemble un amour sans contrainte et sans lendemain, et il réalise les plus beaux portraits de sa muse. Dans cette lettre, elle lui fait part de son opinion sur les artistes surréalistes, auxquels elle s'est souvent trouvée affiliée… à tort ! En témoigne cette missive explosive où la belle ne ménage aucun de ses contemporains.
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Lettre de Cavanna aux culs-bénits : « Le vingt-et-unième siècle sera un siècle de persécutions et de bûchers. »
Écrivain, dessinateur et journaliste trouble-fête, François Cavanna s'est éteint mercredi 29 janvier 2014 à l'âge de 90 ans. Il était la figure de proue d'une génération et d'un journalisme provocateurs, subversif et irrévérencieux, de Hara Kiri à Charlie Hebdo. Hommage au maître disparu : cette « Lettre ouverte aux culs-bénits », publiée il y a vingt ans, n'a pas pris une ride.
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Lettre de Camille Claudel à Auguste Rodin : « Je couche toute nue pour me faire croire que vous êtes là. »
Si on se souvient de la tumultueuse sculptrice Camille Claudel (1864-1943), pour son œuvre d’une grande puissance expressive, pour les conditions désastreuses de son internement psychiatrique et pour sa relation passionnelle avec Auguste Rodin. Diagnostiquée d’une démence paranoïde en 1913, elle finira ses jours en asile, contrainte à l’enfermement, isolée de son art et des siens. Quelques années avant, pleine d'espoir et d'amour, elle écrit cette lettre tendre à Rodin, qui deviendra avec le temps, l'objet principal de sa paranoïa.
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Lettre de Freud à sa fille Mathilde : « Tu sais peut-être qu'aimer doit s'apprendre, comme tout le reste. »
Sigmund Freud (6 mai 1856 – 23 septembre 1939), médecin neurologue autrichien, est le père de la psychanalyse. Celui qui consacrera sa vie à sa discipline fut également un père aimant, toujours prêt à aider ses enfants dans leurs questionnements. Ici, le thème est l'amour et Sigmund Freud livre une réponse simple, pleine de justesse, à sa fille sur l'apprentissage d'un tel sentiment. Apprendre à aimer n'est pas une mince affaire !
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Lettre de Jacques Brel : « Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier. »
Un magnifique message d'espoir délivré par les mots poignants du grand Brel : un grand cri du cœur !
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