Translate

mardi 27 décembre 2016

Dans la presse étrangère - mardi 27 décembre 2016

Dans la presse étrangère

Heurs et malheurs de la Russie postsoviétique

Le président de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev (à droite), et le président du Praesidium du Soviet suprême de la RSFS (République socialiste fédérative soviétique) de Russie, Boris Eltsine, lors de l’ouverture du Congrès des députés du peuple, à Moscou, le 17 décembre 1990.
Le président de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev (à droite), et le président du Praesidium du Soviet suprême de la RSFS (République socialiste fédérative soviétique) de Russie, Boris Eltsine, lors de l’ouverture du Congrès des députés du peuple, à Moscou, le 17 décembre 1990. VITALY ARMAND / AFP
  • Il y a vingt-cinq ans tombait un géant, happé par les brumes fuligineuses de l’histoire. En ce 26 décembre 1991, au lendemain de la démission de Mikhaïl Gorbatchev, l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) était officiellement dissoute par le Soviet suprême dans une atmosphère étonnamment pacifique.
  • Un acte de décès signé à 69 ans, qui scellait la disparition d’un bloc né sur les fondations et idéaux de la révolution bolchévique d’octobre 1917, mais plus encore sa défaite dans la guerre froide menée contre les Etats-Unis.
  • Un quart de siècle après cet événement majeur, qu’en reste-t-il ? Si certains cultivent une authentique nostalgie de l’ère soviétique (l’ancien kagébiste Vladimir Poutine n’a-t-il pas lui-même décrit la chute de l’URSS comme la « pire catastrophe du XXe siècle » ?), d’autres ne la regrettent pas, y voyant, avec le recul, une rupture salutaire annonciatrice de développement et de progrès. National Geographic
  • USA Today rend également compte de cette ambivalence de sentiments, tout en décrivant ce qui a changé. Car, avec le temps, les bouleversements ont été légion : les écarts de richesse se sont creusés, les ex-« satellites » se sont éloignés et, plus grave aux yeux du Kremlin, une partie d’entre eux se sont tournés vers l’Ouest.
  • Parallèlement, les « Stans », ces Etats d’Asie centrale anciennement obligés de Moscou (à l’instar de l’Ouzbékistan, entre autres), ont atteint une certaine stabilité économique et sociale, mais au prix, bien souvent, d’une répression plus ou moins feutrée. En Russie même, la démocratie s’est étiolée.
  • Comme l’explique Julia Ioffe, spécialiste de l’histoire soviétique, dans Foreign Policy, la Russie est parvenue à « renégocier les termes de sa capitulation » : passée d’un empire redouté à une nation brocardée comme « la Haute-Volta(ancien nom du Burkina Faso) avec des missiles », elle a pris sa revanche contre cette « occidentalisation » qui lui a été imposée et qu’elle a fini par exécrer.
  • Dans une tribune au New York Times, Kathryn Stoner, chercheuse à Stanford, estime que les Etats-Unis ont eu tort de penser que la Russie postsoviétique n’était plus un acteur à prendre en compte sur la scène internationale. Pour sa part, l’éditorialiste Mary Dejevsky pense que Washington, au lieu de lui réclamer sempiternellement de s’amender, devrait faire l’effort de la comprendre davantage.The Independent
  • Ce qu’il faudrait aujourd’hui ? La sagesse de Gorbatchev, qui savait placer le bien-être de ses compatriotes au-dessus du sien, plaide Jan Sherbin, copropriétaire de Glasnost Communications, à Cincinnati, une organisation visant à faciliter le rapprochement entre les Américains et les peuples de la défunte URSS. The Washington Times
Michelle Obama ou la non-tentation politique. Après huit années passées à la Maison Blanche, Michelle Obama a acquis un statut d’icône (presque) intouchable. Même les adversaires de son mari ne l’ont que très rarement prise pour cible. A présent que celui-ci s’apprête à passer la main, certains rêvent de voir la First Lady endosser un avenir présidentiel. Une perspective qu’elle rejette, préférant se tenir à l’écart de la politique. Le Temps
Ambivalence égyptienne. Depuis quelque temps, le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, affiche une position ambiguë vis-à-vis du Maroc, notamment à propos de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). La récente visite du roi Mohammed VI en Ethiopie, jugée contraire aux intérêts du Caire, n’a rien arrangé. Que dissimule l’attitude confuse du raïs ? TelQuel esquisse quelques éléments de réponse.
Oasis damascène. La guerre et le chaos les environnent, mais ils n’en ont cure. Les habitants de Damas, la capitale syrienne, vivent coupés du reste du pays, ignorant la violence et baignant dans un quotidien de fête et de débauche. Dans le fief de Bachar Al-Assad, la vie nocturne n’a, non seulement pas disparu, mais elle a prospéré. Les dissidents demeurés dans la cité, eux, sont contraints de se terrer dans la clandestinité. Der Spiegel Online
Dirigeants du monde et promesses brisées. C’est devenu l’activité favorite des analystes d’outre-Atlantique et d’ailleurs : deviner quels engagements de campagne Donald Trump tiendra ou non une fois entré en fonction, le 20 janvier. En attendant d’en savoir plus sur les orientations du magnat républicain, The Atlantica dressé une liste de cinq promesses trahies par certains dirigeants de premier plan.
Source Le Monde.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire