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jeudi 1 décembre 2016

Dans la presse étrangère - jeudi 1 er décembre 2016

Dans la presse étrangère

Gambie : l’autocrate de Banjul face au défi des urnes

Le président sortant de Gambie, Yahya Jammeh, chef de l’Alliance patriotique pour la réorientation et la reconstruction (APCR, le parti au pouvoir), est accueilli par ses partisans lors de son arrivée à un rassemblement de campagne à Brikama, le 24 novembre.
Le président sortant de Gambie, Yahya Jammeh, chef de l’Alliance patriotique pour la réorientation et la reconstruction (APCR, le parti au pouvoir), est accueilli par ses partisans lors de son arrivée à un rassemblement de campagne à Brikama, le 24 novembre. MARCO LONGARI / AFP
  • Regarder vers l’avenir ou privilégier l’immobilisme et le statu quo. Tel est le choix qui s’offre ce jeudi aux quelque 890 000 électeurs de Gambie, appelés à désigner le président de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest de deux millions d’habitants enclavé dans le territoire du Sénégal.
  • Au pouvoir depuis vingt-deux ans, l’autocrate Yahya Jammeh, 51 ans, fait figure de favori à sa propre succession. Il brigue, à l’occasion de ce scrutin, un cinquième mandat de cinq ans.
  • Deux candidats lui disputent l’investiture suprême : l’homme d’affaires Adama Barrow, représentant unique d’une opposition qui, fait inédit, a su se rassembler derrière une seule et même bannière, et Mama Kandeh, ancien député de l’Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC, le parti au pouvoir).
  • Le fait que les contempteurs du régime de Banjul soient parvenus à s’unir, nonobstant leurs divergences, témoigne d’un nouveau degré de maturité. Cela fait du vote d’aujourd’hui le rendez-vous électoral le plus important depuis l’indépendance arrachée en 1965 au Royaume-Uni. Foreign Affairs
  • Si, après le coup d’Etat de 1994 qu’il a dirigé contre Dawda Jawara, Yahya Jammeh s’est maintenu à la barre, il le doit à un exercice du pouvoir tout à fait despotique. Arrestations arbitraires, torture et enlèvement constituent la toile de fond d’un système où la contestation mène à la répression. Deutsche Welle
  • Preuve de ce carcan ultrarigide, le chef de l’Etat sortant a promis dimanche, devant ses partisans rassemblés à Brikama, qu’il n’y aurait « aucune tolérance » en cas de violences électorales et « vis-à-vis de quiconque bafouant l’ordre public »Voice of America
  • Entre la soumission et l’exil, une partie du peuple gambien a déjà fait son choix. Depuis quelque temps déjà, le flot d’émigrants à destination de l’Europe ne cesse de grossir, rapporte le magazine britannique The Spectator.
  • Le « fou de Kanilaï » – du nom de la localité où Yahya Jammeh a vu le jour, en 1965 – peut-il être battu dans les urnes ? Jeune Afrique ne croit nullement à cette perspective, estimant qu’il n’y a aucun suspense.
  • Droit dans ses bottes, Yahya Jammeh ne cultive pas franchement l’art du doute. Aux électeurs, il a ainsi lancé, plein de morgue : « Je suis l’un des meilleurs présidents que vous ayez jamais eus. » Freedom Newspaper
Les oulémas du Maroc face à l’EI. Pour prêcher la haine et attirer à des recrues de tous horizons, l’autoproclamé Etat islamique (EI) s’appuie sur un certain corpus idéologique. A l’occasion de récents travaux, la Rabita Mohammadia des oulémas du Maroc, un cercle de réflexion placé sous la tutelle du roi Mohammed VI, s’est attachée à déconstruire les arguments captieux des djihadistes. Jeune Afriquerécapitule ses principales conclusions.
Pères égyptiens en colère. Le taux de divorce, en Egypte, est l’un des plus élevés au monde. En cas de séparation, la loi dispose que les enfants de moins de 15 ans doivent être placés sous la garde de leur mère. Une situation que les pères jugent inique et humiliante. Nombre d’entre eux ont ainsi lancé une campagne en ligne afin d’obtenir un partage plus équitable du droit de visite. Al-Ahram Hebdo
Crispations sino-allemandes. Entre Berlin et Pékin, la relation bilatérale était jusqu’à présent au beau fixe. Cette entente tend désormais à se fissurer. Sur les bords de la Spree, la désillusion vis-à-vis de la Chine grandit, alimentée par le sentiment d’un partenariat de plus en plus déséquilibré au profit de cette dernière. Laquelle impose de lourdes restrictions sur son marché, tout en investissant massivement outre-Rhin. The Diplomat
Des dangers de l’altruisme birman. En Birmanie, rares sont ceux qui consentent à aider les Rohingya, ces musulmans apatrides considérés par l’ONU comme l’une des minorités les plus persécutées au monde. Et pour cause, les humanitaires bouddhistes qui s’engagent dans cette voie cahoteuse sont mal vus – et parfois violentés – par les membres de leur propre communauté, qui les accusent d’être « du côté » des Rohingya. Asia Sentinel

Source Le Monde.fr

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