Causeur. Association de défense des langues et civilisations de l’Antiquité, Arrête ton Char, est à la pointe de la contestation de la réforme du collège. Comment vous êtes-vous engagés dans ce combat ?
Robert Delord. Depuis nos débuts, nous avons pris le parti de ne pas adopter le mode de la déploration d’un énième collectif de défense (et illustration) des langues Anciennes. Au contraire, nous essayons depuis septembre 2006 de proposer aux élèves et aux enseignants des ressources variées pour renouveler sans cesse l’enseignement des langues Anciennes et établir des ponts entre monde antique et monde moderne. C’est bien malgré nous et de façon à relayer les inquiétudes justifiées de tous nos collègues que nous avons été amenés à prendre la parole dans ce débat...Lire l'article
Il ne s’agit pas de simples anecdotes ni de regrettables incidents de parcours. PSA contraint de renoncer au marché iranien ; BNP Paribas condamné à payer une amende de 9,8 milliards de dollars au Trésor américain ; Alstom Énergie vendu à General Electric ; diverses sociétés françaises mises en cause pour des pratiques commerciales jugées banales, tout à coup dénoncées et poursuivies par des procureurs américains – et la liste est infiniment plus longue si on y ajoute les PME déstabilisées par des procès à répétition, des vols de brevets ou des attaques en réputation bien échafaudées. Les malheureuses avaient jugé bon de s’aventurer en Afrique, en Asie, aux Amériques, et de payer en dollars... Lire l'article
Yann Moix : « Qu’est-ce que vous appelez le peuple, Michel Onfray ? Ça veut rien dire, le mot peuple… »
Michel Onfray : « Ah, si vous ne savez pas, c’est votre affaire… Je trouve assez symptomatique que vous ayez besoin qu’on définisse un mot comme celui-ci… Vous l’avez tellement oublié… Le peuple, c’est ce sur quoi s’exerce le pouvoir. C’est-à-dire que ce n’est pas vous, parce que vous, vous l’exercez, le pouvoir… »... Lire l'article
Manuel Valls m’avait mis la puce à l’oreille. Le 27 janvier, dans une obscure salle communale du Doubs, le Premier ministre s’éraillait la voix à soutenir le candidat PS aux départementales d’Audincourt, dans l’espoir de contrer la percée du Front national dans l’ancien fief de Pierre Moscovici. Lequel, s’il connaît la crise, n’est pas – encore – un désert industriel (voir encadré). Au second tour, le socialiste du cru n’a battu le jeune parachuté frontiste que d’un cheveu. Ce dénouement m’a inspiré une hypothèse de départ, assez banale au demeurant : dans ce petit bout de France de tradition socialiste et protestante, moins touché par la crise que beaucoup d’autres, c’est bien l’immigration massive qui est à l’origine de la percée du FN. Comme pour confirmer mon pressentiment, début août, une étude commandée par la Commission européenne désignait l’immigration comme le principal sujet de préoccupation des Européens, devant l’économie ou la sécurité. Quoi qu’en dise notre Premier ministre, si le « vivre-ensemble » s’écaille, ce n’est donc pas la conséquence d’un « apartheid » instauré par je ne sais quel régime ségrégationniste dont on ne trouve nulle trace sur le Vieux Continent, mais le fait des différentes couches de la société, « diversité » comprise... Lire l'article
Il est une gauche en Europe qui ne rechigne pas à agiter son drapeau « national » : la catalane. Comme d’autres dans la Péninsule, celle-ci cultive depuis des décennies un particularisme. Pour le politologue barcelonais Xavier Casals, la Catalogne peut, en effet, être considérée comme le « prisme des contradictions de l’Europe ». Elle reflète des tensions européennes. La crise économique les a creusées, « entre son nord industrieux et son sud déprimé »1. La Generalitat, qui renouvelait son Parlement ce dimanche, est à la fois « un sud du nord et un nord du sud ». Région la plus riche d’Espagne, elle semble en vouloir au reste des habitants de la Péninsule de ne pas pouvoir jouer à sa guise dans la cour des grands pays européens...Lire l'article
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