Allemagne : recul du PIB mais large excédent budgétaire |
Le produit intérieur brut s'est contracté outre-Rhin de 0,2 % au deuxième trimestre par rapport aux trois premiers mois de l'année, affichant sur un an une croissance de 0,8 %, a déclaré lundi l'Office fédéral de la statistique, Destatis, confirmant ainsi ses estimations préliminaires communiquées le 14 août. Le détail de la statistique montre que le commerce extérieur et l'investissement, surtout dans le BTP, sont les principaux responsables de cette contraction qui avait pris par surprise la plupart des économistes. L'investissement, en baisse de 2,3 %, a amputé la croissance de 0,5 point et le commerce extérieur, avec une hausse plus forte des importations (+ 1,6 %) que des exportations (+ 0,9 %), a apporté une contribution négative de 0,2 point. La consommation privée a en revanche progressé de 0,1 point, tout comme la consommation publique, des hausses insuffisantes pour compenser l'impact de l'investissement et des exportations. La contribution de la demande intérieure à l'évolution du PIB a été de 0,1 point, celle de la consommation privée également, tandis que les variations de stocks ont eu une incidence positive de 0,4 point après une contribution négative de 0,2 point au premier trimestre. |
L'Allemagne a enregistré au premier semestre 2014 un excédent de ses finances publiques de 1,1 % du PIB), malgré une évolution en dents de scie de la croissance, selon un chiffre provisoire publié lundi par Destatis. L'excédent s'élève ainsi à 16,1 milliards d'euros. Destatis souligne que : "Les budgets du gouvernement central, des Länders, des collectivités locales et des administrations de sécurité sociale ont bénéficié d'une très bonne situation de l'emploi." Destatis note aussi que l'Etat allemand a bénéficié d'une forte hausse des revenus des impôts mais également d'importants dividendes qui lui ont été versés (+ 98 %), notamment de la Deutsche Bundesbank (4,6 milliards d'euros au premier semestre). |
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Recul des ventes de voitures en août |
Les ventes de voitures neuves en France ont reculé de 3 % au mois d'août, par rapport à leur niveau du même mois de 2013, selon les données publiées lundi par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). A nombre de journées ouvrables comparable, le marché affiche toutefois une hausse de 1,8 %, souligne le CCFA. Les constructeurs français n'échappent pas à la baisse en août, avec un recul de leurs nouvelles immatriculations : – 3,1 % pour PSA Peugeot Citroën, – 10,7 % pour le groupe Renault (dont Renault – 13,8 %, et Dacia – 1,8 %). Chez PSA, c'est la marque Peugeot qui recule le plus sensiblement (– 4,5 %), tandis que Citroën ne perd que 1 %. Les groupes étrangers progressent, eux, de 2,1 %. Parmi ceux-là, les groupes allemands s'en sortent bien dont Volkswagen avec la marque Volkswagen qui progresse de 27 %. Sur les huit premiers mois de l'année, le marché continue d'afficher une hausse, avec un gain de 1,6 % (+ 2,8 % à nombre de jours ouvrables comparable) par rapport à la même période l'an dernier. |
Sur cette période, les constructeurs français maintiennent leur progression en termes de nouvelles immatriculations, avec une hausse de 3,1 % pour PSA et de 10,5 % pour Renault. |
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Guerre en Ukraine : le rouble plonge, la Bourse aussi |
La monnaie russe a plongé lundi à un nouveau record de faiblesse face au dollar et à son plus bas niveau en quatre mois face à l'euro, l'Union européenne ayant menacé Moscou de nouvelles sanctions et de nouveaux combats faisant rage dans l'est de l'Ukraine. Le rouble, déjà tombé vendredi à un niveau jamais vu face au billet vert, s'est enfoncé lundi, le dollar dépassant 37,30 roubles. L'euro a de son côté franchi le seuil des 49 roubles pour la première fois depuis début mai. Les indices boursiers moscovites évoluaient en ordre dispersé : si l'indice Micex (libellé en roubles) progressait, le RTS (en dollars) reculait de plus de 1 % vers midi. Le président russe, Vladimir Poutine, a appelé lundi au "bon sens" les Européens face aux menaces de sanctions. Le bon sens serait qu'il retirât ses troupes… |
La chute de la monnaie russe menace d'accentuer l'inflation, déjà à plus de 7 % en raison de la crise ukrainienne. La hausse des prix devrait en outre être dopée par l'embargo décrété par Moscou sur la plupart des produits alimentaires des pays qui la sanctionnent. |
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Chine : ralentissement de l'industrie, recul de l'immobilier |
La croissance de la production manufacturière a ralenti en août, selon le Bureau national des statistiques lundi (ainsi que selon la banque HSBC) qui vient confirmer l'essoufflement constaté dans la deuxième économie mondiale. Cette perte de vitesse s'explique notamment par le refroidissement qui touche le secteur immobilier, ainsi que par une perte d'efficacité des mesures de relance prises par le gouvernement central. Pékin avait introduit à partir d'avril des mesures pour stimuler l'activité. Ce qui avait permis une légère remontée (à 7,5 %) au deuxième trimestre du taux de croissance. Mais le regain de vigueur de l'économie a fait long feu : la production industrielle a nettement ralenti en juillet, tandis que le volume de prêts bancaires s'effondrait. |
Les prix immobiliers dans les principales métropoles chinoises ont reculé en août par rapport à juillet, selon une étude dévoilée lundi. Sur les 10 premières villes, toutes ont connu un recul le mois dernier. A Pékin, le prix du mètre carré a baissé de 0,05 % en août, à 32 719 yuans (4 056 euros), selon China Index Academy. |
TEXTOS |
Egypte : Le Caire importera des produits pétroliers des Emirats arabes unis pour un montant de neuf milliards de dollars, a annoncé dimanche le ministère du pétrole égyptien. Les Emirats arabes unis sont l'un des principaux soutiens du nouveau pouvoir égyptien, qui a remplacé le président islamiste Mohamed Morsi, destitué et arrêté par l'armée en juillet 2013.
Areva : le groupe nucléaire a annoncécette nuit que le réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR qu'il construit à Olkiluoto, en Finlande, devrait pouvoir entrer en service en 2018, avec neuf ans de retard sur le calendrier initialement prévu. Le montant de la perte prévisible sur ce contrat reste inchangée à 3,9 milliards d'euros.
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Fiscalité : Michel Sapin a assuré dimanche que le gouvernement n'envisageait pas d'augmentation de la TVA ou de la CSG dans le projet de budget 2015.
Grèce : le PIB, en recul depuis six années, a encore diminué de 0,3 % sur un an au 2e trimestre 2014, a annoncé lundi l'Autorité des statistiques (Elstat), révisant son estimation initiale (- 0,2 %).
Télécoms : l'offre d'Iliad, maison mère de l'opérateur Free, sur l'américain T-Mobile US est "toujours" valable mais pourrait évoluer en termes de capital et inclure des partenaires, a indiqué le directeur financier du groupe Thomas Reynaud. Iliad envisage une augmentation de capital "de 2 mds d'€ maximum" pour financer l'opération, avec un prix maintenu à 33 euros par action de T-Mobile US, tandis que la part du capital de l'opérateur américain acquise pourrait être augmentée. Iliad ne compte pas s'impliquer dans la concentration du secteur des télécoms en France a aussi déclaré lundi Maxime Lombardini, le DG du groupe.
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+ 0,9 % |
C'est la progression moyenne du salaire des cadres en France en 2014, une hausse supérieure à celle enregistrée l'an dernier (+ 0,5 %), mais bien inférieure aux années 2012 et 2011, selon un baromètre publié lundi par Expectra, filiale du groupe Randstad. "Ce signal, certes positif, doit toutefois être nuancé. D'une part, la hausse de salaire est faible, (…) d'autre part, elle s'inscrit dans un environnement économique hexagonal privé de moteur où la croissance, de ce fait, ne décolle pas", estime Didier Gaillard, directeur général d'Expectra. Selon l'enquête, basée sur les salaires réels extraits de plus de 68 000 fiches de paie, la hausse avait atteint 2,4 % en 2012 et 2,9 % en 2011. L'étude montre en outre d'importantes disparités entre les secteurs. Les plus fortes hausses de salaires en 2014 se trouvent chez les cadres issus du commerce (chefs de produit ; + 5,6 %), de la finance (responsables comptabilité ; + 4,5 %) et de l'industrie (ingénieurs ; + 3,8 %). |
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BLOG |
Le bitcoin, frappé au coin du mauvais sens
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Philippe Marini, sénateur UMP président de la commission des finances du Sénat, et François Marc, sénateur PS (et néanmoins cher collègue) ont produit le 23 juillet 2014 un rapport d'information sur « les enjeux liés au développement du Bitcoin et des autres monnaies virtuelles ». Le rapport se présente sous la forme d'une page de « conclusions et recommandations » (en français et en anglais), suivie d'une première partie de 11 pages qui constitue le rapport lui-même et d'une seconde partie d'annexes, subdivisée en une étude comparative de 50 pages réalisée par la Direction générale du Trésor et un verbatim de 24 pages d'une séance d'audition d'experts réalisée en janvier 2014. Il se conclut par le texte de présentation des deux sénateurs devant la commission des finances.
Autant le dire d'emblée, la qualité du rapport, et des informations qu'il véhicule puisque tel est son objet, tient plus dans les annexes que dans le rapport proprement dit. Le décalage est même saisissant entre les propos des experts auditionnés et la synthèse qui en est faite par les deux rapporteurs. Comme si, ne voulant pas laisser passer le train de la technologie, les sénateurs s'engageaient avec un enthousiasme juvénile dans une aventure qui a en définitive plus à voir avec du pied-nickelage qu'avec la macroéconomie monétaire.
Le bitcoin, objet de fantasmes
Le bitcoin contient tous les ferments du concept qu'on ne peut critiquer sans se faire taxer d'incompétence ou d'esprit rétrograde. Il y a de la technologie (du code, de la cryptographie, des plateformes en réseaux) et il y a, au moins en apparence, de la monnaie, elle-même objet de tous les fantasmes. La lecture du verbatim…
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Lu sur Blogizmo
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TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Réformes : Valls passe à la vitesse supérieure |
Le Figaro économie : Télévision : l'épouvantail Netflix à l'assaut de la France |
The Wall Street Journal : En Chine, la chute du yuan entraîne celle des bénéfices des entreprises |
Financial Times : Berlin s'endort sur ses lauriers, estiment des patrons allemands |
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