| La presse papier reste (très) consultée par les Français |
Près des deux tiers des Français (65 %) "lisent, parcourent ou feuillettent" au moins un titre de presse sur support papier ou PDF chaque jour, les utilisateurs réguliers des réseaux sociaux étant aussi les plus grands consommateurs de journaux papier, selon l'étude Audipresse One 2014. Ces chiffres d'audience sont nettement supérieurs à ceux des ventes de la presse – en baisse régulière –, chaque titre étant consulté par plusieurs personnes, selon les auteurs de l'étude.
"Chaque jour, ils sont 49 % à lire au moins un magazine (plus de 25,1 millions) et 41 % à lire au moins un quotidien (près de 21,1 millions)", précise l'étude. En comparaison, les quotidiens (payants et gratuits) se sont écoulés à 8,6 millions d'exemplaires chaque jour en 2013, selon les chiffres de l'OJD, l'association professionnelle de la presse. Lors de la précédente étude de 2013, les Français avait été légèrement plus nombreux (66 % de la population âgée de 15 ans et plus) à déclarer "lire, parcourir ou feuilleter" chaque jour au moins un titre de presse. En parallèle, "l'ensemble des titres (de la presse payante grand public) enregistre un tassement de leur diffusion France payée de – 3,4 % sur les douze derniers mois", indique une étude publiée lundi par l'OJD. En moyenne, les Français sont lecteurs de 6 titres différents, quotidiens et magazines confondus, ajoute l'étude Audipresse One. C'est légèrement moins qu'en 2013 (6,1 titres). Ce chiffre est plus élevé pour les utilisateurs réguliers des réseaux sociaux (Google+, Twitter et Facebook), souligne l'étude menée par sondage auprès d'un échantillon de 35 293 personnes. Les utilisateurs de Google+ lisent ainsi en moyenne 7,4 titres de presse, ceux de Twitter 6,8 titres et ceux de Facebook 6,1 titres. "Cet attrait pour la presse se retrouve également dans la fréquentation des réseaux sociaux. Parmi les inscrits consultant régulièrement au moins un de ces trois réseaux sociaux, 36 % suivent des pages ou sont abonnées à un fil de marques de presse", ajoute l'enquête. |
Une seconde enquête Audipresse (One Global) parue en avril révélait par ailleurs que plus de la moitié des Français (58,4 %) consultent au minimum un site Internet, un site mobile ou une application mobile de presse chaque mois.
La lecture papier reste cependant majoritaire, poursuivait l'étude. Sur l'ensemble des lecteurs d'une marque de presse, 57 % déclaraient consulter exclusivement le papier, 22 % l'Internet fixe et 4 % l'Internet mobile. Les "dupliquants", qui lisent le titre sur plusieurs supports, représentaient 17 % du total des lecteurs. |
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Air France : poursuite des négociations, la grève maintenue "pour le moment" |
| Les négociations qui ont démarré dans la nuit de mercredi à jeudi entre la direction d'Air France et les pilotes doivent reprendre en début d'après-midi, selon le premier syndicat de pilotes, qui maintient la grève. Le syndicat, à l'origine de la grève qui a démarré le 15 septembre, a fait une"contre-proposition" après l'annonce mercredi soir par Air France du retrait du projet de low cost Transavia Europe, au cœur du conflit. Elle est"actuellement étudiée par la direction", a indiqué à l'AFP Guillaume Schmid, porte-parole du SNPL, syndicat majoritaire (71 %) chez les pilotes de la compagnie aérienne. "Dans l'attente, le mouvement se poursuit pour le moment", a-t-il ajouté, sans se prononcer sur le fond des négociations tant qu'elles sont encore en cours."Chaque partie est dans une volonté d'aboutir au plus vite", a reconnu M. Schmid. Le taux de pilotes grévistes est estimé à 62 % pour jeudi, contre 52 % mercredi, tandis que la moitié des vols Air France reste clouée au sol. |
| Le PDG d'Air France-KLM, Alexandre de Juniac, et celui d'Air France, Frédéric Gagey, ont estimé qu'"il n'y [avait] désormais plus aucune raison de faire grève car plus aucune crainte de délocalisation ne [pouvait] subsister". |
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| L'euro au plus bas depuis novembre 2012 face au dollar |
L'euro, qui est passé mercredi sous 1,28 dollar, continuait à s'enfoncer jeudi matin, atteignant 1,2737 dollar, soit son plus bas niveau depuis novembre 2012. L'euro reculait aussi face au yen, à 139,26 yens, contre 139,37 yens mercredi soir."La juxtaposition de l'annonce de nouveaux chiffres décevants dans la zone euro et a contrario la bonne surprise de l'indicateur immobilier aux Etats-Unis a sans surprise poussé l'euro sous 1,28 dollar" mercredi, a expliqué la Banque nationale australienne. L'euro reste plombé par la publication du baromètre IFO sur le moral des chefs d'entreprise allemands, qui a de nouveau décroché en septembre, pour le cinquième mois d'affilée, selon une première estimation du cabinet Markit. L'IFO est tombé à 104,7 points, contre 106,3 points en août.
(Lire l'article de Marie Charrel : "Pourquoi l'euro baisse") |
| Le billet vert continuait de son côté à reprendre de la vigueur, porté par un indicateur immobilier publié également mercredi aux Etats-Unis : les ventes de maisons neuves ont grimpé à leur plus haut niveau depuis 2008 et enregistré un bond de 18 %, soit leur plus forte progression depuis vingt-deux ans. |
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| Hausse ressentie du travail au noir |
| Deux Français sur trois observent une hausse du travail au noir dans leur entourage, mais seulement 8 % avouent y avoir eux-même recours "plus souvent" qu'avant, selon un sondage IFOP publié mercredi. Selon l'étude, 37 % des sondés ont le sentiment que le travail non déclaré est "nettement plus pratiqué qu'il y a quelques années" autour d'eux, 26 % "un peu plus". Au total, 63 % notent une recrudescence de ces pratiques. Seulement 4 % observent, au contraire, une baisse du travail au noir. Trente-troi pour cent ne voient ni baisse ni hausse. En revanche, en ce qui les concerne, 65 % des personnes interrogées assurent ne jamais y avoir recours "personnellement". Parmi les 35 % restant, 8 % avouent y avoir recours "plus souvent", 9 % "moins souvent", et 18 % "ni plus ni moins". |
| Vingt pour cent des sondés avouent avoir été payés au noir pour du ménage, du baby-sitting ou des cours, 18 % pour avoir réalisé des travaux chez quelqu'un. |
| TEXTOS |
Ukraine : le premier ministre Arseni Iatseniouk a exhorté mercredi, devant l'Assemblée générale de l'ONU, les Occidentaux à ne pas lever leurs sanctions contre la Russie tant que l'Ukraine n'aurait pas retrouvé"l'intégralité de son territoire". Le président Porochenko va présenter dans la journée un vaste plan de réformes économiques et sociales de nature à permettre à l'Ukraine de présenter sa candidature à l'intégration dans l'Union européenne dans "un délai de six ans".
Pologne : le déficit public va tomber en 2015 au-dessous des
3 % du PIB fixés par le traité de Maastricht, à 2,6 % ou 2,7 % du PIB, a indiqué jeudi le ministre des finances.
Distribution : Unibail-Rodamco a annoncé mercredi la signature d'un protocole d'accord avec Carmila, la foncière de Carrefour, pour lui céder six centres commerciaux en France pour
931 millions d'euros.
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Portugal : le salaire minimum légal au Portugal augmentera le 1er octobre de
20 euros, pour atteindre 505 euros mensuels sur quatorze mois, selon un accord conclu entre le gouvernement et les représentants du patronat et de l'UGT, la deuxième confédération syndicale du pays.
TSMC : le fabricant de semi-conducteurs taïwanais, qui fournirait les puces de l'iPhone 6 d'Apple, va recruter
2 200 ingénieurs pour faire face à la demande. TSMC, numéro un mondial pour les puces en termes de CA, a expliqué dans un communiqué qu'il devait accompagner la croissance de son activité.
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| "Moi, je veux que François Rebsamen, le ministre de l'emploi, puisse, dans le budget 2015, voir ses moyens renforcés en matière d'emplois aidés. (…) Ce sont des emplois qui permettent à des gens de tenir socialement et d'être dans la capacité à se réinsérer le jour où ça redémarre à l'intérieur d'une entreprise." |
Le patron des députés PS à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, a jugé mercredi que la baisse du chômage en août devait conduire à "renforcer l'effort" sur le front de l'emploi, plaidant pour la création d'"au moins 50 000 emplois aidés supplémentaires". Le coût de cette mesure peut être "estimé, selon le nombre d'emplois, entre 200 et 400 millions d'euros, c'est-à-dire une dépense totalement nécessaire, socialement utile et qui doit continuer à montrer, indépendamment du commentaire mensuel des chiffres, que nous maintenons l'effort sur l'emploi". Premier répit de l'année pour le gouvernement sur le front de l'emploi, le chômage a légèrement reculé en août, avec 11 100 inscrits (– 0,3 %) sans activité de moins au Pôle emploi en métropole, soit 3,413 millions de chômeurs. "Des chiffres en amélioration sur le terrain du chômage doivent conduire à renforcer l'effort", a souligné le député de Seine-Saint-Denis. Interrogé sur les propositions du Medef en vue, selon le patronat, de créer un million d'emplois (suppression de jours fériés, assouplissement des 35 heures et du smic), il a insisté qu'"elles n'ont aucune chance de voir le jour avec cette majorité".
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Le chômage a légèrement baissé en août
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Pour la troisième fois seulement depuis le début du quinquennat de François Hollande, le nombre de chômeurs inscrits au Pôle emploi a reculé, en août. Les chiffres publiés mercredi 24 septembre à 18 heures par l'organisme et le ministère du travail confirment les tendances partielles révélées à la mi-journée par France 2. Le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité (catégorie A) a reculé de 11 900 personnes, pour s'établir à 3 677 600 personnes, sur la France entière (DOM compris).
Depuis mai 2012, le nombre de chômeurs de cette catégorie n'avait reculé qu'en août 2013, après le rocambolesque bug SFR, puis en octobre de la même année. Le nombre de chômeurs n'avait ensuite cessé d'augmenter, ruinant les promesses"d'inversion de la courbe" faites par François Hollande. Les chiffres d'août pourraient enfin montrer une amélioration s'ils se confirment dans les prochains mois.
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Lu sur En quête d'emploi
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| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : Pourquoi la chute de l'euro s'accélère |
| Le Figaro Economie : Emploi : le Medef propose un électrochoc |
| The Wall Street Journal : La Chine envisage de remplacer le chef de la banque centrale |
| Financial Times : La faiblesse de l'euro, témoin du rôle de la BCE |
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