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lundi 3 mars 2014

Pourquoi il ne faut pas dramatiser la crise économique !

Pourquoi il ne faut pas dramatiser la crise économique !





En noircissant le tableau, la presse aggrave le mal, selon le Pr Didier Raoult, qui s'inquiète des conséquences de ce pessimisme sur la démographie.


Le Lancet du 22 février a publié des données qui montrent les conséquences de la crise économique sur la population grecque et sa santé, ou plutôt l'effet du pessimisme et de la crise économique conjugués sur la population. On observe tout d'abord une diminution très spectaculaire de la fertilité. De 120 000 naissances par an en 2008 le chiffre a chuté à 100 000, soit une diminution de 20 % ! Quand l'avenir paraît trop sombre, on ne fait plus d'enfants. Une réaction qui compromet encore plus l'avenir du pays. En parallèle, on constate une augmentation significative du nombre de suicides, dans la période qui a suivi la crise économique de 2008. Là encore, c'est une perte de chances pour le pays. Des effets qui pourraient s'avérer irréversibles.
La gestion économique actuelle permettra probablement, à court ou moyen terme, une réhabilitation des économies de la Grèce comme des autres pays en situation difficile, au prix d'efforts et de patience. En tout cas, c'est ce que l'histoire a toujours montré. Il est vraisemblable que notre monde ne va pas s'écrouler du jour au lendemain à cause de la crise économique. Des crises d'aussi grande ampleur ont émaillé toute l'histoire de notre civilisation. Ainsi, les dévaluations successives ont amené l'Empire byzantin à avoir des pièces d'or aussi fines que du papier à cigarette...
Ne pas désespérer la population 
La crise économique actuelle est d'ailleurs probablement moins dramatique que ce que les réactions violentes des politiques et la presse laissent entendre. Surtout, les pays européens ont un capital et un patrimoine considérables, une population bien éduquée, qui est capable de faire face à une crise supplémentaire. En revanche, l'effet très significatif sur la démographie et sur la mortalité de la peur (...)

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