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lundi 3 mars 2014

Mais pourquoi ne suis-je plus un malade délinquant ? à lire sur le site de la Libre Pensée

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Mais pourquoi ne suis-je plus un malade délinquant ?

lundi 3 mars 2014


Mais pourquoi ne suis-je plus un malade délinquant ? La réponse attendue à une pareille question serait : mais parce que tu es guéri et que tu as cessé de commettre des délits. Or, il n’en est rien. La réponse est : parce que je vis ici et maintenant.
Vous aurez deviné derrière cette accroche particulière que je vais vous entretenir d’un sujet qui me tient à cœur parce qu’il me tient aussi au corps et que si, en général, on s’attarde sur la maladie et on s’apitoie sur le parcours qui mène à la délinquance, force sera de constater, que même ici, en France, et aujourd’hui on s’attarde sur l’état de santé et la nécessité d’intégration dans la société de ceux qu’il est convenu de ramener, de vouloir rabaisser, à leur seule orientation sexuelle.

Liberté, Egalité, Fraternité, comme vous êtes encore loin de moi…

Ma « guérison miraculeuse », et celle de millions de personnes à travers le monde, est intervenue officiellement le 17 mai 1990 lorsque l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) retire l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Cette guérison avait été préparée dès 1973 par l’Association américaine de psychiatrie mais ne sera confirmée en Chine que le 20 avril 2001.
Mais guéri pour combien de temps encore ? Toute une frange de la population française attend ma « rechute » avec bon espoir et tente de me convaincre que mon état va sans doute empirer d’élections en élections dans une surenchère homophobe que la loi n’arrive plus à contenir.
Doit-on sans cesse rappeler que, comme l’hétérosexualité, l’homosexualité n’est pas un choix ? Sinon, croyez bien que des millions d’homosexuels à travers le monde ne le seraient pas s’ils pouvaient choisir. Quelques « coups de projecteurs » sur ces quatre-vingt dernières années et à travers le monde vous permettront, je l’espère, de mieux comprendre ce que vivent encore les homosexuels, du simple fait d’exister.

Le traitement de l’homosexualité par les nazis...

JPEG - 14.3 koPour situer le danger il faut se souvenir des temps pas si lointains, que nos parents ou grands-parents ont connu. Le 18 février 1937, M. Himmler, affirmait dans un discours qui sera sans doute bientôt repris en toute impunité par une partie de la classe politique française : « Si j’admets qu’il y a 1 à 2 millions d’homosexuels, cela signifie que 7 à 8% ou 10% des hommes sont homosexuels. Et si la situation ne change pas, cela signifie que notre peuple sera anéanti par cette maladie contagieuse. À long terme, aucun peuple ne pourrait résister à une telle perturbation de sa vie et de son équilibre sexuel... Un peuple de race noble qui a très peu d’enfants possède un billet pour l’au-delà : il n’aura plus aucune importance dans cinquante ou cent ans, et dans deux cents ou cinq cents ans, il sera mort... L’homosexualité fait échouer tout rendement, tout système fondé sur le rendement ; elle détruit l’État dans ses fondements. À cela s’ajoute le fait que l’homosexuel est un homme radicalement malade sur le plan psychique. Il est faible et se montre lâche dans tous les cas décisifs... Nous devons comprendre que si ce vice continue à se répandre en Allemagne sans que nous puissions le combattre, ce sera la fin de l’Allemagne, la fin du monde germanique. »
Il ne manquera pas d’exposer les conséquences logiques de cette pensée dans un discours le 16 novembre 1940 : « II faut abattre cette peste par la mort. » Des milliers d’homosexuels furent déportés par les nazis en Europe. L’organisation de cette déportation ne fut cependant pas systématique et il est très difficile d’en chiffrer l’ampleur. Elle était préparée depuis le XIXe siècle par l’article 175 du code pénal allemand qui punissait l’homosexualité. Cet article fut particulièrement appliqué après l’arrivée des nazis au pouvoir et plus nettement encore après 1938. Les homosexuels arrêtés étaient d’ailleurs surnommés les « Hundert-fünf-und-siebzig », les ’175’, dans les camps.
Le fameux paragraphe 175 est resté en application dans sa version nazie jusqu’en 1969 en Allemagne de l’Ouest, alors que l’Allemagne de l’Est s’en était départi dès 1949.

... Et après....

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