La politique du gouvernement Hollande, Ayrault, c’est la soumission à l’Union Européenne et au Medef (tract 4/12)
Pour les travailleurs, 6 milliards d’euros d’augmentation de la TVA
Pour les patrons, 20 milliards d’euros de crédit d’impôt
Le 1er janvier, tout sera plus cher : les courses de la semaine, les factures de gaz et d’électricité, les billets de train, les tickets de bus et de métro…
Et pour cause : le gouvernement Hollande-Ayrault a décidé d’augmenter la TVA afin de contribuer à financer le crédit d’impôt pour les patrons, qui doit atteindre 20 milliards d’euros par an.
Hollande donne lui-même le contenu de cette mesure antipopulaire : « Il y a, c’est vrai, une augmentation du taux de TVA dans le but de permettre un allègement du coût du travail, avec une baisse du prélèvement sur les entreprises que j’assume » (2 décembre).
C’est toujours le même discours ! Au nom de la baisse du « coût du travail », il y a les 30 milliards d’euros annuels d’exonérations de cotisations sociales pour les patrons, il y a l’ANI transposé dans la loi, qui engendre des dizaines de milliers de licenciements, il y a la contre-réforme des retraites…
Mais pour l’Union européenne et le Medef, ce n’est pas encore assez !
Ce ne sera jamais assez !
Ils ne cessent d’exiger, dans tous les domaines, « des réformes structurelles » afin d’augmenter ce qu’ils appellent « la compétitivité des entreprises ».
Cette politique suscite le rejet et la colère des travailleurs qui cherchent la voie de l’unité pour la bloquer.
« C’est contre ce mouvement, pour tenter de le disloquer, que patronat et gouvernement essayent de ligoter les organisations de classe dans la signature de pactes, tel le “pacte pour l’avenir de la Bretagne” revendiquant“l’autonomie normative”, c’est-à-dire la remise en cause des droits et garanties communs à toute la classe ouvrière de notre pays, au prétexte de spécificités régionales. (…)
La crise de régime, qui s’approfondit de jour en jour, exige la plus grande clarté.
Ouvrir une issue à cette crise qui soit conforme aux intérêts de l’immense majorité exige d’abord que les travailleurs des villes et des campagnes puissent exprimer en toute indépendance, avec leurs organisations, les revendications qui sont les leurs, refusant tout soutien au gouvernement Hollande-Ayrault, toute forme d’association avec la classe capitaliste, toute subordination à l’Union européenne et à ses plans. »
(Déclaration du conseil fédéral national du POI du 10 novembre 2013)
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