| Télécoms : Carlos Slim lance une OPA sur l'européen KPN |
| Le groupe mexicain de télécommunications America Movil a entrepris vendredi de prendre le contrôle de l'européen KPN par une offre publique d'achat, mais il ne dispose pas, pour l'heure, du soutien de sa direction. Contrôlé par le milliardaire mexicain Carlos Slim, actionnaire principal de KPN (à 29,77 %), America Movil propose 2,4 euros par action. KPN est ainsi valorisé 10,2 milliards d'euros pour la totalité du capital. Le conseil de direction de KPN a immédiatement réagi, assurant avoir "pris note"de l'annonce du groupe mexicain et indiquant qu'il allait étudier l'offre, tout en "explorant toutes les options stratégiques ouvertes à KPN". America Movil a indiqué s'attendre à ce que l'offre publique d'achat se concrétise en septembre, une fois approuvée par l'Autorité néerlandaise des marchés financiers. Le groupe de Carlos Slim a précisé que l'offre ne sera définitive que si un nombre de titres lui garantissant l'exercice de plus de 50 % des droits de vote en assemblée générale est apporté à l'OPA. Lire l'article à paraître dans Le Monde daté de demain "Le Mexicain Carlos Slim veut croquer l'opérateur néerlandais KPN". |
| Contrôlé par le richissime homme d'affaires mexicain, America Movil a par ailleurs assuré ne pas encore avoir arrêté sa décision sur la vente prévue de la filiale allemande de KPN, E-Plus, décidée par le groupe néerlandais. |
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AIE : la demande de pétrole
augmentera moins que prévu |
| L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a réduit légèrement vendredi ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour cette année et la suivante, afin de refléter l'abaissement des perspectives économiques établies par le FMI. Pour 2013, l'AIE table désormais sur une hausse de 895 000 barils par jour de la demande planétaire d'or noir (au lieu de 930 000 en juillet), à 90,8 millions, et pour 2014, elle table sur une accélération un peu moins forte qu'auparavant, avec une croissance estimée à 1,1 million de barils par jour (contre 1,2 million précédemment), à 92 millions. |
| Lire le rapport complet de l'Agence internationale de l'énergie. |
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| Le déficit budgétaire français se creuse |
| Le déficit de l'Etat s'est creusé de 2,6 milliards fin juin sur un an, essentiellement en raison de dépenses européennes exceptionnelles, a annoncé vendredi le ministère du budget. A cette période, le déficit atteignait en cumulé 59,3 milliards d'euros, contre 56,7 milliards fin juin 2012, a précisé le ministère dans un communiqué, avec des recettes en hausse. L'écart s'explique, selon Bercy, par la perception, début 2012, de 2,6 milliards de recettes perçue en échange de l'attribution de licences de téléphonie mobile 4G, mais aussi de dépenses pour l'augmentation de capital de la Banque européenne d'investissement (1,6 milliard), et la dotation au mécanisme européen de stabilité (3,3 milliards). "Hors ces éléments de nature exceptionnelle, le déficit à fin juin 2013 s'améliore de près de de 5 milliards par rapport à fin juin 2012", assure le ministère. |
| La production industrielle a par ailleurs accéléré sa chute en juin (- 1,4 %) par rapport au mois précédent, après avoir diminué de 0,3 % en mai, selon l'Insee. |
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| Australie : croissance revue à la baisse |
| La Banque centrale d'Australie a abaissé vendredi ses prévisions de croissance pour le pays, estimant que les investissements dans le secteur minier, moteur de l'économie, ralentissaient plus vite que prévu et qu'un rebond prochain de la Chine était peu probable. La Banque de réserve d'Australie (RBA) table désormais sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 2,25 % en 2013, contre 2,5 % jusqu'à présent. Pour l'année budgétaire close le 30 juin 2014, l'institution s'attend à présent à 2,5 % de croissance, alors qu'elle prévoyait jusqu'à 3 % en mai dernier. La semaine dernière, le gouvernement a revu à la baisse sa prévision de croissance pour l'année budgétaire de juillet 2013 à juin 2014, à 2,5 % (contre 2,75 % prévus encore en mai), puis 3% en 2014-2015, évoquant, là encore, une baisse des cours des matières premières et le repli de la demande chinoise. |
| La Banque centrale a réduit cette semaine son taux d'intérêt principal à son niveau le plus faible (2,5 %) depuis 1959, date de création de l'institution, évoquant la fin du boom minier et la montée du chômage pour expliquer sa décision. |
| TEXTOS |
Groupe Murdoch : le patron de News Corp Australia, Kim Williams, a démissionné vendredi, soit à peine vingt mois après avoir pris ses fonctions et à un mois des élections générales australiennes prévues pour le 7/9.
Japon : l'indice de confiance des consommateurs japonais a légèrement reflué en juillet, de 0,7 point, pour le deuxième mois de suite après une embellie en début d'année liée à la politique économique du premier ministre, Shinzo Abe.
Chine : la hausse des prix à la consommation, jauge de l'inflation en Chine, s'est stabilisée à 2,7 % sur un an en juillet, au même niveau qu'en juin, a rapporté vendredi le Bureau national des statistiques. De son côté, la production industrielle est en hausse de 9,7 % en juillet.
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Londres : le Royaume-Uni a annoncé l'arrestation d'Anthony Judge, qui figurait sur sa liste des délinquants financiers les plus recherchés et a ajouté dix nouveaux noms à sa liste de cibles prioritaires accusées d'avoir soustrait à l'Etat des centaines de millions de livres.
Conférence de presse : Barack Obama s'exprimera cet après-midi, avant ses vacances, pour aborder, entre autres, les questions d'économie et de ses relations avec la Russie.
Alstom : le groupe industriel français est accusé d'avoir versé des pots-de-vin pour décrocher des contrats dans l'Etat de Sao Paulo (sud-est du Brésil), a rapporté jeudi le quotidien brésilien O Estado de Sao Paulo qui cite des documennts de la police régionale
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| "Face aux difficultés qui sont celles de la Grèce, nous ne pouvons pas considérer que l'austérité est une stratégie." |
| C'est ce qu'a déclaré Barack Obama, lors d'un entretien avec le premier ministre grec Antonis Samaras à la Maison Blanche, hier. Si les deux hommes ont reconnu l'importance des réformes de fond en Grèce, soumise à un plan d'assainissement drastique pour tenter de faire retomber un endettement qui a atteint 176 % du PIB cette année, les propos du président américain rappellent que le PIB grec a fondu d'un quart en cinq ans sous l'effet de la crise. |
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| BLOG |
| How China's poorest regions are going to save its growth rate |
China is undergoing a dramatic shift in its economic geography. In 2001, Chinese coastal residents on average had an income that was 2.4 times that of their inland brethren. By 2011 this ratio fell to only 1.9 times. Analyzing this collapsing income gap between the interior and the coast paints a much more optimistic picture of the sustainability of China's investment and growth.
From 2001 to 2011, the Chinese economy grew at an average annual rate of 11.6% percent, whereas the US economy grew at only 1.8%. Does this mean that the Chinese system is better at delivering growth? Not really. The primary reason for this difference is because China is still so poor. As former World Bank chief economist Justin Lin has noted, China's relative backwardness in technology means it can grow through imitation, import, and/or integration of existing technologies and industries. At this stage, the Chinese economy does not need to invent—it needs only to build. As a result, China is enjoying a period of accelerated growth as it catches up with the West—a process that economists call convergence.
But what is true for China relative to the world is also true for Chinese provinces relative to each other. As seen in the maps above, the highest provincial growth rates from 2001 to 2011 have occurred among the inland Chinese provinces, which were also the poorest. As an example of this phenomenon, consider the decision by many manufacturing companies to move production inland. Henan and Sichuan have always been the largest sources of migrant workers. That was why we moved to both of these provinces to tap their labor pool, says Foxconn spokesman Louis Woo. As a result of this inland growth, in the span of 10 years, inland Chinese residents have on average seen their incomes rise by a factor of 3.2, whereas coastal residents have had their incomes rise by only a factor of 2.6. Therefore income levels in inland provinces are catching up to those on the coast. |
| Lu sur Quartz. |
| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Le Figaro économie : Les ventes de smartphones marquent le pas |
| Les Echos : Les bons comptes de l'Etat actionnaire |
| The Financial Times : Une des principales banques d'investissement chinoises envisage d'entrer en Bourse |
| The Wall Street Journal : Le commerce chinois montre des signes de rétablissement |
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